Clermont-Nancy (0-1) et Nancy-Angers (0-0) La Chardon à Cran académie livre ses notes.

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Tout est encore possible (dans le football)

Salut les boules de pus,

pendant qu’une bande de mercenaires surboostés par le seul pouvoir attracteur de l’argent s’apprête à gagner le championnat de France et que leurs adversaires à peine moins friqués passent leur temps à compiler les jérémiades les plus méprisables sur des réseaux dits « sociaux » (qui sont en fait les plus grands fours à merde de la pensée qu’on ait réussi à imaginer depuis qu’un idiot a eu l’idée de tendre un micro à BHL), en bas, à la cave, du vrai football de charbonnier a lieu sur une pelouse sainte et éthique.

À Nancy, pas de place pour la fête, la légèreté et les réservations dans le resto le plus coté de la ville pour célébrer quoi que ce soit : footballeurs de toute la Lorraine, unissez vous, et montrez aux illusionnistes messins que l’on peut tenter de maintenir un club lorrain en haut du foot français, quitte à ce qu’ils acceptent l’alternance, ces bougres. Avec la lose comme seul allié et Busmann comme grand espoir, pas sur qu’ils nous soutiennent beaucoup dans cette entreprise, les grelots…Pourtant, on peut toujours espérer une petite trêve au bon moment, un truc qu’on agiterait comme lot de consolation face au désarroi de voir leur club en mousse se vautrer une nouvelle fois dans la fange d’un projet avorté par leur manque criant de constance. Et puis la tristesse passée, on leur rappellerait ensuite (mais pas maintenant) ce que l’on nommerait a posteriori l’année dite de la Double Enculade…une espèce de tape dans le dos concédée à l’ennemi de toujours au moment où il a perdu sa femme, pour que l’autopsie lui apprenne peu après que le père c’était pas lui, en fait, mais Youssouf Hadji…

Au fond de mes rêves les plus fous (je vous épargne ceux où je suis la cible d’un gangbang hardcore), ça se passait en deux étapes :

1)

Après une victoire sur-le-fil-du-bout-du-suspens-qu’on-n’y-croyait-plus, une victoire prise chez Clermont, qui n’avait plus rien à faire à part pleurer sa pelouse mourante (la consanguinité est tellement forte là-bas que même les brins d’herbes copulent entre frères et sœurs, c’est réel. Ça craint), le Projet Quatrième place subissait un sérieux coup dans la tronche.

Au terme d’un match pauvre et d’un niveau technique lamentable (déjà qu’on a des lacunes, mais le gazon en phase terminale n’a pas aidé), Grange, ce jeune fou, entre puis plante à la 92è un fort joli but qui rend hystérique toute la Lorraine et fait renaître l’espoir dément d’accrocher le podium comme des petites putes, hop, comme un rat se faufile dans le premier orifice qui lui passe sous le museau.

Alors donc qu’on pensait avoir trouvé un objectif à notre portée et qu’on se disait qu’on allait remporter le championnat de la quatrième place (dite « Place du con » dans toute compétition sportive qui se respecte), voilà qu’on se surclasse nous-même. Jamais vu un tel manque de respect pour ses supporters. Pas plus d’académie Consanguine que de pute en broche, Valéry Tocard de la Catin ayant perdu le chemin du Montpied (mon œil) pour la dernière à domicile, et pas d’académie chardonnée non plus, Marcel Picon ayant perdu la clé de chez lui au fond d’un rectum artificiel la veille du match, et s’étant vu en conséquence obligé de dormir sous un pont. Je tente de ces trucs, parfois…

Du coup, je note au pif : 3/5 pour tout le monde, et un bon gros 5/5 complètement arbitraire pour le Romain, qui a crucifié les consanguins tel un Ponce Pilate et s’en est bien lavé les mains ensuite.

Là-dessus, le scénario semble avoir été écrit par un enfoiré de maitre du suspens, style Hitchcock ou Fabien Oteniente, on ne sait pas trop : en l’équipe du Social Club Outreau-Angers, c’est le troisième qui se présente, trois points devant nous au classement mais avec une différence de buts défavorable. La victoire, et on les dépouille de leur troisième place. Tout autre résultat, c’est foutu. D’ailleurs, c’est un peu chiant de voir à quel point c’est limité, le foot, quand même : trois choix de conclusion en tout et pour tout, c’est maigre, non ? Si dans la vie on devait se limiter à Cavalière-Missionnaire-69, on se ferait vite chier, je pense. Enfin, je parle pour ceux qui sont autorisés à baiser, moi je suis porteur de tout l’alphabet en hépatites, et je refilerais le SIDA à une boite de capotes rien qu’en la regardant, alors bon. Mais je dis graisse. Voilà qui nous mène à l’étape 2) :

Venez donc, la SCO, qu’on vous montre ce que c’est qu’un club avec un vrai stade : Marcel Picot est blindé pour l’occasion (comme Picon Marcel), voilà qui ne devrait pas nous faire de mal au classement des stades, qu’on écrase déjà bien depuis le début de la saison, preuve s’il en est que notre place est plus haut dans l’indigne hiérarchie du football français.

Cyril Théhétéro (ou t’es d’un autre bord ? On ne sait pas, on dirait qu’il se pose la question à lui-même) a bien compris l’enjeu, puisqu’il confie sans honte (mais un peu merdeux quand même) que sa raie baigne dans un jus d’une odeur pas très agréable à l’approche du match. Crotte au cul des puceaux qui n’ont jamais connu leur club en ligain de leur vivant et suée anale d’un supporter abonné à une équipe dont le maillot ressemble au pelage d’un SCOnse ne font pas bon ménage…

« Ça schmoute la défaite, là ! C’est toi ? -Ah non, c’est leur foutue pelouse ! »

Courage, vous allez bétonner et vous rendre compte qu’on n’est pas bien dangereux depuis quelques semaines.

COMPOSITION

On se plaint, on se plaint, mais on m’a quand même rappelé récemment que dans la grande histoire des gardiens de buts de l’ASaNaL, on avait eu Grégory Wimbée. Exceptionnellement, je ne ferai donc pas de commentaires désobligeants sur l’écrevisse camerounaise au cul de plomb qui prend places dans nos bois. Un type dont le stade de l’Atletico Madrid porte désormais le nom a dit « le plus grand crime de Guy Roland, c’est d’être né ». C’est pas moi qui l’ai dit.

À droite, surprise : Cuffaut fait son retour, après douze ans d’absence, environ. Pour comprendre ce qui motive ce choix étrange, tournons la tête vers l’autre côté du terrain : Cétout joue à gauche ! Je crois en Pablo, les gars, même en celui des jours les plus sombres de notre histoire dans la lutte pour la montée, celui qui livre des feuilles de match sous quelque chose de trop fort et de trop cher pour que de pauvres mortels comme nous puissent espérer comprendre.

Le reste, c’est en revanche du classique : Walter et Amadou en milieux axiaux, Dalé et Coulibaly sur les ailes respectivement à droite et à gauche, Et Hadji sur le front de l’attaque.

J’en ai oublié un ? Ah oui, exact : Jonathan Iglesias, promu cadre depuis que les pissenlits ont le droit de jouer au foot. Il nous gratifiera de ses courses rigolotes en pure perte derrière Youssouf.

Pour une fois, j’ai fait un direct (le plus chiant du monde, oui.)

-5 : 20 000 personnes à Picot ce soir : guichets fermés, tout comme clapets messins qui nous accusent sans relâche de ne pas avoir de supporters. J’aimerais faire la paix, mais vous relancez toujours d’une bêtise malsaine, je n’y peux rien…

-1 J’ai beau faire celui qui s’en fout, je suis tendu comme un string. Mais pas n’importe lequel. Disons celui de Megan Fox qu’aurait chaussé le cul de Maïté.

1è Le SCO engage, première faute nancéienne au bout de 15 secondes. Au moins, si on ne gagne pas, on aura la satisfaction d’avoir versé un peu de sang angerois sur le polyester.

3è Les coups-francs se succèdent pour Angers ; ils nous pressent haut et forcent les relances à la ouaneuguaine de nos arrières, qui ne se font pas prier pour montrer à la terre entière qu’ils sont nuls dans cet exercice. Nos joueurs sont eux aussi en mode coupe-crotte en terme de nervosité. Autre modèle : celui de la Britney Spears de 2000 sur son cul de maintenant.

10è Il faut attendre 10 minutes pour que Nancy desserre un peu l’étreinte de ses adversaires. Ce qui ne les empêche pas de balancer devant comme des butors en attendant que Hadji fasse un miracle.

12è Dans les jeux à boire, au moins, quand il y a refus de jeu, une sanction tombe. Et en général, dans les coins de la Meurthe et Moselle, la sanction en question n’est réellement pas sympa pour le sanctionné. Là, on aimerait bien voir un coup de hache de guerre s’abattre sur le crâne d’un Angerien histoire qu’ils fassent autre chose que contenir nos laborieuses offensives sans prendre plus de risque que le Real de Mourhino…

15è Centre dangereux d’un sconse, heureusement chambardé par Camara. Ils aiment bien notre côté gauche : toutes leurs offensives passent par là. Sur le dégagement, Hadji fonce en contre et obtient un bon coup-franc, à 35 mètres dans l’axe. Butelle capte en deux temps.

17è Nouveau contre, mené par Amadou. Cela aboutit à un bon centre de Dalé pour la tête de Hadji. La frappe de Youssouf est malheureusement trop molle pour inquiéter Butelle, qui capte sans problème.

24è Iglesias gratte un ballon devant la défense adverse et se précipite vers la surface. Puis, ne sachant que faire, il choisit l’option « je m’écroule tout seul comme un petit tas de crottin pas au niveau ».

27è On récupère haut et vite, et même lors de rares incursion des Angeristes, nos défenseurs tiennent bien le choc, à l’image de Lenglet et Cétout qui annihilent proprement les attaques adverses.

29è Coulibaly régale Picot avec une roulette. Surement qu’il a regardé Fiorentina-Séville…de son côté, Mangani est copieusement sifflé, comme tout mec qui défendait mal nos couleurs quand il était chez nous, et s’investit maintenant chez un concurrent direct.

36è Occasion particulièrement bordélique pour nous, mais les autres défendent comme des chiens. Ils parviennent d’ailleurs à se relancer sans que l’arbitre siffle une seule des deux fautes honteuses dont leur défense s’est rendue auteur afin de récupérer le ballon…vigilant, Papa Défense sort les muscles pour bousiller leur contre-attaque.

38è Intelligemment, Cétout se venge tout seul du traitement injuste de la part du corps arbitral à notre encontre. Il casse une jambe adverse, et offre un bon coup-franc à l’adversaire, que tire Mangani. Ce dernier le rate, puis fait faute, lui aussi passablement énervé par le traitement indélicat que lui offre notre public.

43è Faute de goût de Coulibaly dans la surface adverse. L’arbitre donne un 6 mètre aux Angerois alors qu’il y avait corner. « C’est pour ta coupe de cheveu », lui répond l’arbitre lorsqu’il proteste.

Mi-temps

45è Le coup d’envoi est retardé en raison d’une tentative de Butelle pour faire son entrée au festival de Cannes. Il a pris un rouleau de sopalin venu de la tribune des poètes du Saturday FC sur le coin de la gueule, ce qui le fait pleurer à gros sanglots dans ses gants, au sol, l’odeur nauséabonde du synthétique droit dans le pif. Grosse performance de composition, on n’avait pas vu ça depuis Louis Garrel en mec joyeux dans Les Chansons d’Amour. Ne voyez jamais ce film.

Finalement, il parviendra à se relever, non sans avoir insulté les grand-mamans de toute la Meurthe et Moselle (c’est que le monsieur est ancien Messin, ceci expliquant peut-être cela).

Tu as bien choisi ta couleur de maillot pour que votre montée reste une fête, andouille.

50è Angers continue à gagner du temps en jouant la fracture ouverte tibia-péroné à chaque contact. Là, c’est Thomas qui feint (mal) la blessure grave après une caresse du crâne de Dalé. J’ai beau me dire qu’on ferait pareil si on était à leur place, je ne peux restreindre quelques anathèmes qui franchissent le seuil de mes lèvres sans mon consentement.

57è Deux-millième appel d’Hadji dans la profondeur ; il est encore une fois mal servi.

58è Coulibaly gagne un coup-franc à cinq mètres de la ligne de fond de cours (je sais jamais comment elle s’appelle, celle-là). Il le tire, mais le jeu est arrêté par l’arbitre pour un hors-jeu.net de Lenglet. Sérieux, à 5 mètres du but. Grand professionnel.

63è Coup-franc pour Angers. Mangani continue à foirer ses coups de pieds arrêtés très consciencieusement. Les bons souvenirs de Picot, surement…

66è Ils mettent aussi les mains pour empêcher les centres de partir. Dans la mesure où nos coups-francs sont à peine plus dangereux que nos centres, qui sont eux-même moins dangereux qu’une passe latérale d’aveugle unijambiste bourré trisomique, pourquoi se priver ?

76è Je sais pas pour vous, mais moi je commence à bien voir l’issue du match. Mon secret ? Je mesure ça au niveau d’alcool dans la Bouteille de Satisfaction que j’avais sortie en cas de victoire : elle est vide depuis dix minutes. Je l’ai bue sans même m’en rendre compte, pour passer le temps.

80è La stat’ tombe, elle tue : un tir cadré à zéro. Et dire qu’il y a des mecs qui encensent le jeu offensif.

81è Faut dire que Butelle fait un gros match. Sur le peu qu’il a eu à faire, c’était propre à chaque fois. Pis le mec porte un maillot qui tire franchement sur le grenat : il l’aurait fait exprès que ça ne m’étonnerait pas. Qu’est-ce qui m’étonnerait encore, après tout ? Je soutiens Nancy, je te rappelle.

83è Ndy répond à son vis-a-vis sur un bon coup-franc pour Angers. Il sort la parade qu’il faut alors qu’il n’avait pas touché un ballon depuis le début de la partie. Puisses tu tout de même t’analectrocuter avec un vibormasseur, s’il te plait.

85è Tout est bon pour gagner du temps, même gagner des touches au niveau de la ligne médiane…

89è Hadji parvient à passer la défense, il s’excentre pour frapper, il va le faire ! Il…il…IL SE FAIT DESCENDRE PAR DERRIERE PAR CET ENFANT DE NAZI FINI À LA PISSE DE BUTELLE ! PENALTY INCONTESTABLE !

90è Le jeu a repris en toute sérénité après que l’arbitre a fait signe de jouer. Puis un clin d’œil au banc angerien. Puis un gros bras d’honneur surmonté d’un médius à Correa. Je n’ai pas les mots. Pendant ce temps là, nos gars ont quand même obtenu un corner. Il ne donne rien, mais la balle revient sur Grange, qui tente un tir fouetté sauvage depuis une position complètement folle. La balle percute la transversale, puis s’en va abimer un strapontin dans le virage opposé, pour enfin stopper sa course dans le canal de la Marne au Rhin. Déconcerté, je recrache la tête du poussin que je venais de croquer suite au refus de penalty, puis je décide de me tatouer une croix gammée sur le front à l’aide des morceaux de verre de la Bouteille de Satisfaction que je viens d’éclater entre mes doigts serrés très forts.

93è Coup-franc dans l’axe. Je n’y crois pas (d’ailleurs, Grange le savate à côté, comme d’habitude). En revanche, je me rends compte que le sang est un bon conducteur : je prends plein de petites châtaignes en tapant sur mon clavier qui n’a plus de touches, c’est rigolo.

94è Voilà ce que tout le monde attendait : la montée désespérée de Ndy sur notre dernier corner. Je ne sais pas pourquoi les gardiens font encore ça, je crois que je n’ai jamais vu un gardien marquer comme ça, à la dernière minute (ou alors Oliver Kahn, avec les mains, mais même en ligue d’eux ça ne compte pas, d’après ce que je sais). Bref, encore une fois, ça n’a pas marché.

Fin de match.

LES NOTES

Ndy : 3/5 N’a presque rien eu à faire, et l’a fait correctement quand il y a eu des trucs à faire. Simple. Dans la vie active, quand le bilan est comme ça, on ne s’oppose pas à un passage en CDI. Moi, il n’y a pourtant que son décès auquel je ne sois pas opposé.

Cuffaut : 3/5 Un début de match laborieux, mais il s’est assez bien repris ensuite. Quand les Angeriens se sont rendus comptent qu’ils ne marqueraient pas, ils l’ont laissé tranquille.

Sami : 4/5 Gros match de Papa, qui a été bien propre et complètement autoritaire tout le match, tel le Pinochet blanc.

Lenglet : 3/5 A bien défendu en première période, puis comme il n’avait plus que ça à faire, a tenté d’organiser le jeu depuis l’arrière en seconde. Il fait tout plutôt bien, en général.

Cetout : 2/5 S’est bien battu pour un mec pas à son poste. S’il l’avait été, il aurait eu 0/5, soyons clair.

Walter : 3/5 Toujours un peu de mal à se projeter vers l’avant, mais avec le peu d’espaces qu’il y avait au milieu, je comprends aisément qu’il n’ait pas cherché à s’exprimer plus que ça.

Amadou : 3/5 La discrétion est son métier, l’efficacité aussi. On a vite repris le dessus dans l’entre-jeu grâce à lui.

Iglesias : 1/5 Autre citation, d’un certain Mathieu : « tu as le niveau footballistique d’une pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Iglesias ». Ça ne veut rien dire, c’est du dogme chrétien. Remplacé par Lusamba (63è).

Coulibaly : 2/5 Il a raté beaucoup, et ce qu’il réussissait lui a été contesté par un arbitrage étrange, mais surtout par un manque de chatte flagrant. Tu devrais pas enfermer ta copine les soirs de match, gros. Remplacé par Dembélé (78è).

Dalé : 1/5 Il avait deux armes : son anonymat, et sa tête Hadji-chercheuse. Maintenant qu’il est connu pour la deuxième, on le prive des deux. Triste. Remplacé par Grange (70è)

Hadji = ? + 1/5 Apparemment, certains académiciens et leurs lecteurs aiment les problèmes de maths ineptes et sans intérêt. Résolvez donc celui-là, et sans l’aide du petit Asperger que Blaah a trouvé sur Youtube, de préférence.

REMPLAÇANTS

Lusamba : 1/5 Nul, je ne vois pas d’autre mot. Ah, si : petit. Ah non, ça c’est le mec qu’il a remplacé. Bah du coup, je ne vois pas.

Grange : 2/5 Toujours cette attitude de héros déchu…manque de pot, le Romain est plus à classifier chez les loosers (fussent-ils magnifiques) que chez les sauveurs. Au football ce que le Duc est au bowling, il pousse à la grossièreté mais on ne le voit pas vraiment pratiquer son sport sans l’imaginer ivre.

Dembélé : 0/5 Invincible en première partie de saison, invisible en deuxième. Pour mon avant dernière acad’, je me lance dans la paronomase à la Guillaume Musso et je t’emmerde, lecteur cultivé.

NOTE ARTISTIQUE DE L’ÉQUIPE : 2/5

Si l’on suit les deux étapes narrées ci-dessus, on comprendra aisément que la frustration prime. Un petit but ou au pire, un petit penalty accordé sans trop forcer la gentillesse de l’arbitre, aurait pris la forme d’un singulier sourire narquois adressé à cette chiennasse de fatalité, comme certains bottent le cul de la mort en chantant.

Mais comme la petite catin en question a décidé de ne pas nous laisser tranquilles, faisons contre mauvaise fortune bon cœur, et laissons nous aller à une fin de saison en roue libre totale. Qui sait ? Comme je l’ai déjà dit, le spectacle s’invitera peut-être, et nous permettra à nous, spectateurs, d’assister à autre chose que des parties de ça-va-ça-vient entre une pierre et un mur de parpaings, comme ce que les passionnés de l’ennui du SCO sont venus proposer dans notre antre de plastique. Rendez-vous à Dijon la semaine prochaine, donc, pour un final en feu d’artifice, et une validation de quatrième place triomphale.

Pour le reste, bon courage en ligain les moufettes, z’allez voir ce que c’est que de peiner contre des équipes de plus de 16 ans de moyenne d’âge. Quant à chercher des raisons pour évacuer son stress dans le fil touittaire des abrutis nancéiens qui diffusent leur fiel à coup de smileys et de provocations puériles, en revanche, je ne vois pas trop l’idée…y a pas de cons, à Angers ? Ou peut-être n’y en a-t-il que là où on en cherche ? Si c’est ça, faut m’inviter, Cyril, parce que dans le lent suicide qu’est la vie, j’aimerais bien connaître une fois au moins l’inverse de ce qui constitue pour moi l’essence de l’humanité. De la à dire que les Angerois pratiquent le néant comme un hobby, il n’y a qu’un pas. Allez, sans rancune, je te laisse avec ma formule habituelle, même si je ne l’ai pas introduite avec autant d’éloquence que le reste du temps. Peut-être trouvera-t-elle un écho auprès de toi l’Angeriste, qui connais d’expérience ce que c’est qu’un club abonné aux places de déshonneur, et surtout, entrainé par un petit grassouillet au charisme proche d’un prof de maths :

Je crois en Stéphane Moulin.

Marcel Picon.

6 thoughts on “Clermont-Nancy (0-1) et Nancy-Angers (0-0) La Chardon à Cran académie livre ses notes.

  1. Oui, je m’attends aussi à ce qu’un Toulousain me fasse la remarque avec Ali Ahamada.

    En fait, je fais du set-up/pay off parfois dans mes articles. Un procédé parfois aussi appelé « piège à Blaah », qui consiste à placer un objet anodin au début du récit et le ressortir plus tard comme un élément clé. J’aurais peut-être du être plus clair sur Grégory ?

  2. Pour ce tacle non maîtrisé (bien que partiellement justifié), je me contenterais d’un : « Va, je ne te hais point », comme un symbole de M.Jaffredo.

  3. @Chimène Théhétéro : Trop aimable. Au fait, bon courage contre les crocos, qui descendaient mais qui ne descendent plus…

  4. « Voilà ce que tout le monde attendait : la montée désespérée de Ndy sur notre dernier corner. Je ne sais pas pourquoi les gardiens font encore ça, je crois que je n’ai jamais vu un gardien marquer comme ça, à la dernière minute (ou alors Oliver Kahn, avec les mains, mais même en ligue d’eux ça ne compte pas, d’après ce que je sais). »

    Jérémie XVI le Génial a fait mieux que ça : une passe décisive face à Nantes en 2006 ou 2007. Il me semble que c’était pour Vincent Hognon, en plus.

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