Jean a le moteur à réaction qui explose

 

Après le Real et avant le Real, il y a Wolfsburg. Une équipe avec des mecs qui pourraient jouer en Angleterre mais finalement non, comme de Bruyne ou Luiz Gustavo. Une équipe qui cherche encore un remplaçant à Grafite pour aller chercher le titre, et qui doit faire pour le moment avec Ivica Olic en pointe. Et surtout, les retrouvailles de Jean avec son vieil ami Perisic.

Pour Dortmund, pas grand chose à signaler. Weidenfeller ne joue pas par précaution, Durm a pris froid en rentrant d’Espagne et prend place sur le banc. Großkreutz fait le bouche-trou, comme toujours, en jouant latéral gauche.

La première mi-temps est longue et sur un rythme aussi haché que le streaming accepté par mon ordinateur. Autant dire que je ne vois pas grand chose de ce qui se passe, et c’est peut-être la meilleur chose qui pouvait m’arriver. Wolfsburg maîtrise les débats et a les meilleurs occasions. Pire, Dortmund laisse le temps et l’envie à Dominguez ou de Bruyne de faire leurs exploits sur les côtés et chercher à atteindre Olic dans l’axe. Une fois ça fonctionne, une fois ça tape deux fois la barre. 0-1. Dortmund va mal et Dortmund paraît fatigué, sans énergie pour aller au duel et prendre Wolfsburg à la gorge.

 

À la mi-temps, Klopp comprend. Deux changements. Enfin. Jojic, enfin. À la place de Sahin ? Ou Jojic au lieu d’Aubameyang ? Allez comprendre. Car Durm fait aussi son apparition, ce qui permet à Großkreutz de faire le bouche-trou ailleurs (quelque part entre le milieu axial et l’ailier gauche, selon les occasions, mais plus souvent milieu axial). De suite, ça change tout pour nous. Jojic percute une première fois côté droit mais n’arrive pas à choper Lewandowski sur son centre. Durm percute à son tour côté gauche, ce qui amène un corner pour les Jaune et Noir. Reus le tire. Grün sort comme un bleu. Lewandowski le devance et marque. 1-1. Jean respire.

La fin de match est moins évidente, mais maîtrisée par Dortmund. Il y a de la faiblesse côté Wolfsburg, incapable de tenir 90 minutes cette saison. Comme leur match contre le Bayern, la fin est chaotique pour eux. Ils ne courent plus. Alors que le BVB, lui, est enfin réveillé et peut presque envisager le 6-1 à la Guardiola. Bon, Mikhy n’a pas le taux de réussite de Pizarro, Lewandowski prépare le travail mais personne ne conclut… Et il faut une erreur de Grün, encore, pour que Reus se contente de devoir pousser la balle au fond. 2-1.

 

Fin de match apaisée, trois points acquis et arguments de vente pour le match de mardi contre le Real qui se mettent bien en place : contre Wolfsburg, Dortmund était mené 1-0 pour gagner 2-1. Contre Stuttgart, Dortmund était mené 2-0 pour gagner 3-2. Contre le Real, à 3-0, le 4-3 est une formalité logique.

 

Les notes :

Langerak (3/5) : Peuplée depuis plus de 50 000 ans par les Aborigènes, l’île-continent d’Australie (la « terre principale », oumainland en anglais) a été visitée de manière sporadique, notamment par des pêcheurs venus du nord, puis par des marins néerlandais. Mitch Langerak a également été visité de manière sporadique, commun symbole de son pays.

Piszczek (3/5) : Il a subi en première mi-temps, pas aidé par Aubameyang devant lui. Du mieux ensuite.

Sokratis (2/5) : Papa violent, la DASS surveille.

Hummels (3/5) : presque discret. Les petits matches ne sont plus pour lui. Mats ne joue que lors des grands rendez-vous.

Grosskreutz (1/5 puis 3/5) : pas à son aise, puis mieux quand il a changé de position, sans avoir beaucoup d’influence directe sur le jeu pour autant.

Sahin (1/5) : ce n’était pas son jour. Sahinra mieux demain.

Kehl (2/5) : Il a besoin de souffler. Ou d’un mec qui court pour lui à ses côtés. Avec Kevin, c’était donc mieux.

Reus (4/5) : Plutôt bon, sans être à son meilleur. Avec un but bonus car très important.

Mkhitaryan (1/5) : des loupés pas digne de lui. Peine à trouver sa place en ce moment.

Aubameyang (0/5) : pas du tout. Le BVB dans les cheveux, c’est drôle, mais Jean attend surtout de revoir ce que tu proposais en début de saison. Moins d’envies de faire tout, tout seul, et plus de d’inspiration dans tes déplacements pour écarter le jeu, offrir de l’espace, couvrir du terrain et aider le copain de derrière. (NB : le fait de ne plus avoir Kevin joue en sa défaveur. Le marathon de l’un permettant les fantaisies de l’autre.)

Lewandowski (4/5) : un régal balle au pied. Fluide mais instinctif, raisonné mais dans le timing, judicieux mais osé. Le grand Lewa.

 

Les remplaçants :

Jojic (4/5) : percutant, un bonus pour son entrée qui a bougé les autres.

Durm (4/5) : excellent dans les centres, dans l’inspiration, dans le jeu.

Kirch, non noté mais toujours sympa de le voir jouer. En général, c’est que ça se passe bien.

 

Jean a trouvé pour vous les images de cette remontée fantastique. Faites-vous plaisir avec ça. Et préparez-vous pour mardi.

Analen Küssen,

Jean Colère.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.