ESTAC-OL (0-1) : La Gones Académie met Troyes à quatre pattes

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Par pitié insultez les en commentaires.

Salut les tortionnaires,

Comme on a arrêté de se branler pour écrire cette académie, il a fallu compenser dans la rédaction.

Analement,

LN & PI


 

Avantmatch

Après avoir été naïf mais vaillant face au Zenith, après avoir transpercé à trois reprises les buts toulousains pourtant valeureusement gardés par Ali Ahmada, après avoir lavé son linge sale en famille (les supporters et les média font évidemment partie de cette belle et grande famille), il était l’heure pour le vestiaire lyonnais de confirmer cette belle dynamique en allant taper le dernier de Ligue 1 et ainsi récupérer les Troyes points. Le festival de la blague commence déjà et on en n’est qu’à l’Aube de cette académie, ça promet pour la suite… C’est donc dans l’Espérance de prendre la deuxième place du classement que nos Gones se déplacent à Troyes, deuxième place qui nous avait fait sortir le Champagne quelques mois plus tôt devant une telle réussite Sportive. Voilà, on a éculé l’ensemble des initiales de l’ESTAC. Si vous n’avez pas encore fermé votre navigateur internet devant la faiblesse de cet humour vous méritez le prix Nobel de la paix mais soyez rassurés, nous sommes polyvalents. Comme Maxime Gonalons qui semble destiné à un poste de défenseur central ce soir en l’absence de Samuel Umtiti (ouh la transition, comparaison opposée Richard !). A part ça, rien qui ne mérite d’être noté puisque cette absence est aussi dramatique à Lyon que l’explosion d’une centrale nucléaire ou qu’arriver par hasard à un concert de Black M (sans play-back) : l’OL sans Umtiti l’an dernier c’est 0 points. Voilà voilà, sérénité.


La compo

Loin des yeux, loin du cœur, Hubert et Jean-Michel semblent bien décidés à laisser croupir Koné et Rose en tribunes tandis que nous oublions petit à petit leur existence. Ainsi, Hubert joue au funambule (il n’y a pas d’autres mots) et aligne une défense Morel-Mapou-Gonalons-Jallet qui fait passer les mines anti personnelles et Windows Vista pour des choses plus stables que Jordan Ferri sur le dos. La défense étant sur le fil de sa vie, Hubert décide de chercher l’équilibre avec un milieu en losange (même si on perd parfois). Devant, Beauvue et Lacazette auront la lourde de tâche de préparer des mojitos marquer des buts et proposer des solutions pour le reste de l’équipe.


Le match

Monsieur Jochem siffle le coup d’envoi et immédiatement, l’OL se rue à l’attaque tandis que la défense troyenne, complètement remodelée par les blessures, est à la rue. Il faut un Mouhamadou Dabo (<3) vigilant pour sortir le corner vicieux de Mathieu Valbuena. 3 minutes se sont écoulées et Lyon commence déjà à se rétracter tel le pénis d’un éjaculateur précoce. De leur côté, les Troyens ont clairement affiché leur plan de jeu : la chatte ou plus précisément la bonne grosse moule bien baveuse. Autrement dit, l’ESTAC tente d’attaquer l’OL sur ce qui est devenu son terrain depuis l’arrivée d’Hubert Fournier à la tête du club. Et c’est vrai qu’à voir notre début de la saison, cette stratégie pourrait bien payer…

Mouhamadouble Axel, gone but never forgotten.

Le commentateur nous rassure cependant rapidement en sortant des statistiques sur la pseudo-solidité défensive des Lyonnais et les 7 buts concédés en 11 journées. Un beau ratio, il faut le concéder. Et justement, Mathieu Valbuena se charge d’entretenir un tout autre ratio : celui du nombre de tirs par but. Une première frappe trop à gauche, ou trop à droite selon où on se place (comme François Bayrou) suivie de près par une tentative de Jallet, à qui on ne peut pas reprocher de vouloir tirer devant une forêt dense et noire. (Oui, c’est tiré par les cheveux mais on parle de pubis. Ou des jambes de Ngcongca-Mavinga). C’est ensuite au tour de Jeremy Morel de prendre sa chance… Le con a confondu le premier avril et Halloween ! Bref, sa frappe passe petit filet et en soi c’est déjà un mini-exploit. La déferlante continue et Mathieu Valbuena, inspiré par Dan Carter, claque sans élan un drop pas loin de trouver la barre. Bon, on critique mais on sait bien au fond que c’est une stratégie d’Hubert Fournier pour que Bernardoni prenne un torticolis à force de regarder les ballons passer hors-cadre, que Furlan lance un goal en bois et qu’on puisse marquer facilement. Si, c’est vrai ! C’est comme faire rentrer Rachid Ghezzal pour que toute l’équipe se repose quand il part en dribble, c’est de la tactique haut-de-gamme. Malheureusement, le cou de Bernardoni tient, l’ESTAC tient aussi le coup, on coule tiens ! Troyes s’est rebiffé et Nivet lance Fabien Camus. Ce-dernier hésite : « j’y vais ou je Nivet pas ? ». Finalement, l’étranger qui garde nos buts devance Camus d’un tacle en tribunes et en profite pour exhiber un maillot dont la beauté fait concurrence à celui de Clara Morgane. Finalement, Martins Pereira, usé par l’activité de Jeremy Morel, cède sa place à Lossemy Karaboué. « Déjà ? », faites pas les fiers, pour une fois que c’est vous qui le dites.

Carapuce, Carabaffe, Karaboué.

Les minutes passent et Troyes est assiégée, ce qui a le don d’agacer Corentin « Jean-Neymar ». Sanguin et inexpérimenté comme un vagin de 13 ans, il tente un attentat sur Sergi Darder. Même s’il échoue relativement, Monsieur Jochem applique le plan vigipirate à la lettre et sort le rouge. Pierre Ménès s’empresse, sur Twitter, de regretter la bonne époque où on donnait des rouges quand Eysseric pétait des jambes, jugeant le tacle « régulier ». Comble de l’ironie, quelques heures plus tôt Eyserric retombait dans ses travers avec seulement un jaune à la clé. Les marseillais et les féministes commencent à voir un complot. Mi-temps.

Les consignes d’Hubert Fournier à la mi-temps. Vous-même vous savez.

Ah, on a oublié celle-là pour Claudio Beauvue.

Comme les supporters, l’OL reprend la partie tambour-battant. Valbuena puis Lacazette portent le total de tirs à 20 pour les visiteurs. Mais l’illusion ne dure guère : Troyes, avantagée par son infériorité numérique, surprend Lyon comme toutes les équipes à 10 depuis le début de saison. Les deux corners récupérés en 2 minutes ne présagent rien de bon tandis que Beauvue continue de trop forcer sur les joysticks au moment de la frappe.

Hubert Fournier voit comme nous que son équipe peine face au bloc bas de l’ESTAC et que Mathieu Valbuena vient de tomber dans le trou de la motte de terre décollée par une énième frappe loupée de Beauvue. Du coup, il faut trouver des options moins subtiles et plus efficaces pour porter le danger devant le but. Morel ayant failli nous coûter un péno, Hubert sort Bedimo du banc. Ce-dernier n’y croit pas non plus. Rafael reste circonspect devant la hiérarchie qui se joue devant ses yeux (le service relecture a laissé cette phrase telle quelle, n’ayant rien compris mais ayant l’impression de rater une blague, débrouillez-vous ndlr) . Et là, immédiatement, le théorème du double-noir se met en place. Pour ceux qui ne le connaissent pas, le voici, valable depuis Claude Puel :

« Soit N=nombre de noirs dans la défense lyonnaise. Si N supérieur ou égal à 2, alors l’un d’entre eux (au moins) sera inévitablement à chier »

Vérifié avec Mapou-Umtiti, Koné-Cissokho, Umtiti-Dabo, Koné-Dabo, Umtiti-Koné et il est préférable d’abréger ici. (Ceux qui disent « Umtiti-Bedimo ? » n’ont pas vu qu’il a suffi d’une saison pour convertir Henri à se ce théorème).

Ainsi, Mapou fait les frais du théorème et se remet inévitablement à faire des interventions grossières. Heureusement pour nous, Furlan sort son meilleur joueur : Benjamin Nivet qui malgré son prénom est le plus vieux joueur de son effectif. Hubert répond du tac-au-tac en envoyant Cornet au front, avec l’espoir un peu fou que l’ADN de Clinton N’jie ait été greffé à Maxwel via la crête embrasée. Mais, Antonio Conte n’ayant pas donné de cours de défense à Troyes, Furlan demande à ses joueurs de défendre tous ensemble. Le résultat est celui d’un fumigène lancé en tribunes afin de s’épargner cet outrage au football. Les lyonnais se procurent donc effectivement des occasions et notamment un corner coupé premier poteau par le crâne luisant de Christophe Jallet. Ça aurait récompensé son bon match et nous aurait permis de dire qu’aucun joueur ne mérite sa paie comme Jallet. Mais en réalité ç’aurait été faux car celui qui méritait le plus sa paie ce soir c’était l’arbitre qui s’illustre une nouvelle fois en offrant une passe décisive à Alexandre Lacazette qui n’attendait que son signal pour se laisser tomber devant un Chris Mavinga médusé mais bien coupable. Le staff troyen s’énerve, un peu comme quand t’as pas révisé tes examens et que tu mets ton échec sur le dos d’une faute de frappe dans l’énoncé (non ça sent pas du tout les partiels d’il y a une semaine. Allez-vous faire foutre). Lacazette s’avance donc avec confiance et le contrepied ! C’est Claudio Beauvue qui va tirer ! Impossible de raconter la suite, on avait les yeux fermés par la crainte mais les zygomatiques déjà parcourus de spasmes en pensant à tout ce qu’allait être la gentille maman et les gentils morts de Claudio d’ici quelques instants.

Le temps pour nous d’enfiler une veste réversible, Claudio marque et nous vénérons comme il se doit notre meilleur buteur en championnat. Nous en profitons pour étendre notre séance d’adoration au coaching courageux et beau-joueur d’Hubert Fournier qui sort un attaquant pour un défenseur à 11 contre 10, à 1-0, contre le dernier du championnat. L’analogie adéquate serait : Hubert rentre sa tête dans son tank face à un enfant avec un lance-pierre à 100m de là. Remarquez les Syriens le font bien, eux… Quid de l’honneur ? Il s’en va rejoindre le quatuor Bahlouli-Martial-Lacazette-Fekir au pays des idéaux divins interdits dans ce bas monde. A la place, on se voit serrer les fesses comme jamais, tremblant comme une feuille (de papier toilette les jours de kebab).

L’arbitre siffle Troyes fois et c’est la délivrance.

On ne pouvait pas finir cette académie sans faire ce montage. Jessy J, Jessie Pi à vous de choisir.


Les gones

Lopes (5/5) : Il réalise la clean-sheet pendant que Gorgelin fume toujours son clean shit sur le banc. Un match d’Antho-logie pour le portier lyonnais.

Jallet (4/5) : C’était son anniversaire, une bougie de plus mais le divin chauve n’en a rien à cirer. L’âge n’a pas plus d’emprise sur Christophe que Camus ou Dabo n’en ont eu sur lui pendant le match.

Gonalons (4/5) : De là à se hâter de conclure qu’il faudrait renouveler la charnière Umtiti-Gonalons à chaque match, il n’y a qu’un pas. Nous laissons à l’Equipe le soin de bafouer le football. Pour l’instant, on se contente d’apprécier l’absence de Koné.

Yanga-Mbiwa (4/5) : Central-gauche, noir, il a tenté de se faire passer pour Umtiti en tentant quelques dribbles dans sa surface et en faisant un match propre défensivement. On le sent quand même aussi trébuchant que la sonorité de son nom mais cette fois-ci c’est passé.

Morel (2/5) : Une grosse activité, une moins grosse maitrise technique et des choix plus ou moins inspirés ont poussé Fournier à ravaler sa fierté et le chibre d’Henri. Remplacé par Bedimo qui nous a rappelé ce qu’était un vrai latéral gauche.

Tolisso (3/5) : Il a fait un meilleur match que l’autre Corentin m’enfin ça casse pas Troyes pattes à un canard.

Darder (3/5) : Ses contrôles éliminent 99% des bactéries contenues dans les passes foireuses de Ferri et Morel. Monsieur Propre.

Ferri (3/5) : On aimerait tirer sur l’ambulance mais 90% de réussite aux passes, même latérales, c’est fort. Comme sa corpulence

Valbuena (3/5) : Un très gros début de match : disponible, percutant, pertinent. Et puis il a disparu des radars. Surement la faute à la pelouse qui repousse trop vite.

Lacazette (2/5) : Il fait un beau coup de pute à son ancien coéquipier en Espoirs et récupère un pénalty à l’occasion. Cheval de Troyes.

Beauvue (2/5) : Son pénalty (qui nous a d’ailleurs tous fait rire nerveusement quand on l’a vu s’avancer) ne rattrape pas le génocide d’occasions qu’il a réalisé à base de frappe de loin dévissées. Peut-être s’est-il vu trop Beauvue la somme déboursée pour le recruter ?


Optamère

717 : Le nombre de passes effectuées par l’OL pendant le match mais aussi la distance moyenne parcourues des frappes tentées par Claudio Beauvue, pénalty inclus.

36 : La minute du carton rouge de Corentin Jean et l’âge où Steed Malbranque devrait prendre sa retraite.

91 : Le pourcentage de passes réussies par Claudio Beauvue et le numéro de département de l’Essonne. Les Ulis. Anthony Martial. Ouin.

83 : Le nombre de longs ballons tentés par l’ESTAC ainsi que l’âge de la retraite internationale de Christophe Jallet.

67 : Le pourcentage de passes réussies par Camus mais aussi le nombre de pages de La Peste divisé par 4 (collection Folio, décompte à partir de la page de départ). Coïncidence ?

2 : Le nombre de tirs cadrés pour Troyes et aussi le nombre de couilles que chacun se bat quand Lexie parle de ses bouquins à la con.


L’invité photoshopique de la semaine

Sans pitié, sans respect, ils raflent tout sur leur passage, enchaînent les braquages et empilent les points : ce sont bien sûr les Kenel-O’Brochay !

Messieurs, vous avez encore pris part dans un braquage de haut-vol, quel est votre sentiment ?

Claudio: La pêche, je vais fêter ça en boite avec Alex !

Mathieu: La chance ! Moi les videurs me laissent jamais rentrer !

Hubert: Haha ! De grands enfants ! C’est pas tous les jours facile de travailler avec plus jeune que soi. Au moins y en a un de calme sur les trois !

Jordan: Moi aussi je rentre pas ! Ils disent que sinon je pourrai pas ressortir ! Ouiiiin

Hubert: Ah non, il a juste un temps de retard, comme d’habitude. Tiens ta sucette Jordan. Vas-y doucement c’est la 7ème aujourd’hui ! Tu vas finir à Aston Villa avec tonton Rémi si tu continues ! Mathieu retourne dézoner dans ta chambre et Claudio calme-toi avec les boites. Après ça te donne l’habitude de tirer à tort et à travers ! Bon j’ai un appel de Bruno, je dois vous laisser.

 

C’est la fin de cette académie, on se retrouve dans pas trop longtemps, espérons-le ! N’hésitez pas à donner votre avis sur les rubriques, la longueur de ma bite l’académie ou n’importe quoi: on écrit (aussi) pour nos lecteurs.

Et en attendant, on fait des blagues sur Twitter alors hop hop hop suivez-nous ! (@lexie_najas et @pOLigarque)

Bises cordiales.

 

8 thoughts on “ESTAC-OL (0-1) : La Gones Académie met Troyes à quatre pattes

  1. La 1ère dit: « J’ai aimé ce que j’ai compris »
    La 2ème dit: « J’ai compris ce que j’ai aimé »
    La 3ème dit: « J’ai rien compris, j’ai tout aimé » (Wolinski)

  2. Z’aviez prévenu pour la lourdeur, je suis pas déçu :)
    J’avais pris espoir avec notre bonne mi-temps contre Toulouse, mais ça a pas duré longtemps. Ca bouge bien, mais ça met pas beaucoup les adversaires en danger. Je crains que ça ne reste poussif avant le retour de Nabil <3.
    Pour 'credi, je sens que le Zenith va venir jouer avec une défense en béton et tout miser sur une frappe de mule de Hulk, et que y'a de bonnes chances qu'on se casse les dents.
    J'ai déjà les boules.

  3. Merci pour vos commentaires, ça fait plaisir. Ne vous sentez pas obligés de ruiner votre honneur à faire de mauvais jeux de mots, on le fait pour vous. #Jesus

  4. Très sympa pour la défense, qui se fait quand même prendre dans le dos, avec Gonalons qui rate sa tête en dernier défenseur par exemple. Et dur avec Momorel, qui, s’il n’apporte rien offensivement, fait le boulot en déf.

    Ah, on me dit dans l’oreillette qu’on s’est encore fait avoir par des balles dans le dos contre des russes…

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