Guingamp – Lille (1-1), la Paysan Breton Académie livre ses notes

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Contient du beau but. Et des souvenirs humides.

Lille, capital des flandres, chef-lieu de la prostitution mineure, du proxénétisme, de l’inceste en réunion, berceau des drames conjugaux et des kidnappings. Voilà maintenant trois ans que nous sommes d’ailleurs sans nouvelles du petit Marvin et de son football.
La Paysan Breton Académie a elle-même séjourné quelques temps dans le Nord lors d’un remplacement dans une école maternelle où les occupants ont peu apprécier pendant de longues semaines, les longues siestes intimes dans le creux de mes mains. Jusqu’à mon incarcération.
Voyez-plutôt la promiscuité ambiante qu’il pouvait y avoir entre les petites canailles et votre serviteur.

Peut-être qu’il serait préférable de s’épancher sur cette partie de l’histoire dans le livre inachevé. Le fameux.

Mais pour aujourd’hui, s’il sagit de pratiquer le viol doux ou violent il s’agira de le pratiquer sur Hervé Renard et sa panoplie de footballeur de cires. En face, le Jocelyn Gourvenec il doit composer avec les absences de Sankharé et de Mathis pour suspension et donc recomposer son milieu axial. Younousse a d’ailleurs effectué sa première sélection avec le Sénégal dans la semaine. Adieu l’Euro 2016.
Lévêque et Bénézet font leur retour de blessure, Alexis Mané est convoqué pour la première fois. Ce qui nous donne :

Lössl – Lévêque Sorbon Angoua Jacobsen – Salibur Cardy Diallo Coco – Briand Privat.

La bataille

Comme à son habitude, L’En Avant abandonne le ballon à son adversaire pour procéder en contre. Riche idée, quand on a pas l’alignement défensif d’une tribue de vendeurs de Tour Eiffel à la sauvette. Sidibé profite des largesses défensives des Bretons au quart d’heure de jeu sur un bon service d’Obbadi mais son plat du pied s’écrase sur le poteau de Lössl.
À la demi-heure de jeu, et alors que Coco se fait tamponner à l’entrée de la surface, les Lilloises remontent quatre-vingt mètres de terrain sans vouloir sortir le ballon, renversent une personne âgée qui traversait sur les clous, et font marquer un immigré dans la plus grande des quiétude et sous la bronca du Roudourou. EAG 0-1 FDP. Au moins au rugby ils chantent la marseillaise, eux.

Privat devant les passements de jambe de Boufal.

But un peu polémique côté guingampais puisqu’on aperçois l’entraineur des gardiens et le préparateur physique, Ronald Thomas et Kevin Plantet, très énervés aux côtés de Gourvennec et Blahic. Hervé Renard tentant d’expliquer à Jocelyn que Boufal n’avait pas vu le blessé. Oui, ses dix autres partenaires non plus je parie, retourne te secouer devant ton miroir et ferme ta gueule Hervé. Merci.

Pas content, les Guingampais se font justice, sur un dédoublement Coco – Salibur. Yannis prend le temps d’éléphanter Mariam, puis fait faire trois le tour de son slip sans toucher l’élastique à Amadou sur son crochet avant de trouver Briand qui transforme facilement. Justicier. EAG 1-1 LOSC.

Tallo aura bien l’occasion de laisser un autre souvenir que son dernier passage au Roudourou en seconde période Mais Lössl s’impose du pectoraux.

Agréable souvenir, ce crétin avait tellement fait semblant d’être blessé que son entraineur avait fini par le remplacer, provoquant sa colère. Le calice jusqu’à la lie, Tallo avait dû faire le tour des tribunes pour rejoindre son banc se faisant humilier par le public Guingampais, le chambrant tout le long de sa marche en chantant en choeur : « c’est bien fait pour ta gueule ».

Jacobsen essaiera bien de forcer la victoire avec une lourde qui ne trouvera pas le cadre dans les dernières minutes. En vain. Avec seulement quatre frappes cadrées en tout et pour tout au cours du match, on peut déjà s’estimer chanceux d’avoir vu deux buts de qualité. Guingamp a fait mieux que résister avec les absences importantissimes de Kerbrat, Mathis et Sankharé. Ils conservent leur onzième place avant de se déplacer à Angers la semaine prochaine, sérieux adversaire qui continue de tutoyer les premières places.

Les Paysans notés

Lössl (2/5) : Deux tirs cadrés de part et d’autres, et un but chacun, on peut pas dire que les gardiens ont brillé ce soir. Une faute de main anale qui conclue parfaitement le ballet champêtre de Jacobsen.

Lévêque (3/5) : Sacré retour, Dorian a sacrément apporté sur son côté avec des centres de bonnes factures et a été le seul défenseur à avoir réussi à défendre sur Boufal. Profitons de son talent avant sa prochaine blessure au mois de Décembre.

Sorbon (3/5) : Serein, Jérémy a passé un samedi soir tranquille, en pantoufle et peignoir devant son épisode du commissaire Magellan tout en montant madame pendant la coupure pub. Junior Tallo, il l’a géré sans les mains, juste en posant son regard sur lui.

Angoua (3/5) : Costaud, Benjamin s’est bien exprimé dans les airs et n’a pas eu à déployer la moissonneuse-batteuse pour faire respecter l’ordre. Au niveau du jeu au pied, ce fût catastrophique avec beaucoup de scuds en direction des avants.

Jacobsen (2/5) : En Bretagne on respecte souvent les anciens. L’aut’ mangeur de dattes, Sofiane Boufal il en a eu que faire de l’arthrose, de l’incontinence et de la démence sénile de Lars qui était incapable de savoir où il avait rangé li maroucain.

Cardy (3/5) : Pas tout le temps dans le rythme, pas souvent accordé avec ses partenaires, Julien a tout de même offert de beaux gestes défensifs. Pendant de Lionel Mathis, Julien a parfaitement rempli son rôle.

Diallo (3/5) : un gros début de match à grand coup de machettes, Moustapha a été freiné par monsieur l’arbitre et son physique d’épicier en adressant un carton jaune à Moustapha qui n’aspire pourtant qu’à offrir de l’amour aux chaussettes ensanglantées de son prochain. Il s’est montré de plus en plus discret au fil du match pour finir par rentrer dans le rang. Un jeu au pied assez défaillant également.

Salibur (4/5) : Homme du match, Yannis est le joueur en forme du moment. Percutant, puissant ses efforts paient enfin avec cette passe décisive à la sortie d’un dribble bien exécuté. Il peut encore progresser, notamment face au but.

Coco (2/5) : Il gagne beaucoup de ballons à la niaque et en jouant l’intox la quasi-totalité des contacts qu’il subit. Faut dire qu’il ramasse beaucoup tout de même. Mais il perd beaucoup trop de ballons en faisant des mauvais choix. C’est très bien ce qu’il fait, mais n’oublions pas qu’il n’a que 19 ans. Faut pas trop lui en demander.

Briand (4/5) : Très Actif, Briand s’est démené devant en décrochant à foison, distillant les ballons autour de lui. Il était très remonté après le premier but lillois, qui ont, rappelons-le, remonté tout le terrain pour inscrire un but alors qu’un joueur était au sol depuis le début de l’action. Il a répondu dans la foulée par un nouveau but.

Privat (1/5) : Le mauvais chasseur c’est le gars qui a fusil, bon, il voit un truc qui bouge, il tire. Le bon chasseur, c’est un gars qui a un fusil, bon, il voit un truc qui bouge, bah il tire. Sloan n’est ni un bon, ni un mauvais chasseur.

Les paysans qui épluchaient les patates :

Bénézet : Il a apporté un peu de percussion mais rien de bien flamboyant.

Dos Santos : Entrée sérieuse.

Gwen Tagrenmer

2 thoughts on “Guingamp – Lille (1-1), la Paysan Breton Académie livre ses notes

  1. Cardy (3/5) : Pas tout le temps dans le rythme, pas souvent accordé avec ses partenaires, Julien a tout de même offert de beaux gestes défensifs. Pendant de Lionel Mathis, Julien a parfaitement rempli son rôle.

    Merci pour cet éclat de rire.
    Cardy n’a pas vu le jour, il se déplaçait comme un Gay, une tante ! (D’où son surnom de tatie Cardy).
    Aucun vice, aucune faute, on aurait dit un Lionel Mathis anémié, vidé de sa substantifique moelle.

    Sinon, des regrets, car mis à part Boufal, il n’y avait rien en face niveau joueurs et quant à l’entraineur qui se veut un « Fire Fox », il tient plus d’un chrome pas très rutilant.

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