Guingamp – Toulouse (2-0), la Paysan Breton Académie livre ses notes

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Sans jamais rien lâcher, pour l’amour du maillot.

Dans un contexte difficile la Paysan Breton Académie a fui Lutèce, a fui cet environnement morne et funèbre, cet environnement de merde pour se ressourcer au pays. Du Lapin Rouge au Roudourou, là où le Kop Rouge lui réchauffera le koeur.
La Paysan Breton Académie se joint à la peine qui a touché, qui touche les fondations horsjeuïenne. Horrifiée par la gratuité et la lâcheté dans laquelle l’un de ses membres s’est fait arracher à la vie, elle est. Quel était leur crime pour mériter de se faire rafaler dans le dos de la sorte? Aimer l’alcool de merde et écouter de la musique de merde ? Bah purée, je connais une sacré palanquée de coupable parmi nous (l’académicien rédige ces quelques mots en écoutant la Zoubida de Vincent Lagaf’, NDLR).
Et malgré l’absence d’affinité voire carrément même d’une seule rencontre avec notre membre disparu, le Trégorrois il respecte. Il respecte les anciens. Les membres bien ou mal membré fondateur, cofondateur de notre mouvement anal. Sans lui ou d’autres la Paysan Breton Académie et son esprit déviant n’existeraient que dans mon cerveau déséquilibré.
Il est géniteur donc même de la Paysan Breton Académie à mes yeux, puisque co-responsable de l’existence même d’horsjeu et de son esprit salace. la Paysan Breton Académie rédige donc ce papier, brassard noir au bras et pénis sur la barre d’espace.
La Paysan Breton Académie est contre le terrorisme aussi. C’est surfait je trouve. La seule terreur que la Paysan Breton Académie tolère c’est celle qu’elle pratique dans son propre slip et celle qu’elle sème dans les écoles primaires.
Après un tel message de paix et de rassemblement autour des vagins de jeunes filles, il est maintenant temps de casser du petit cul de Toulousains. Parce que ça défoule un peu. Au niveau de l’effectif Jocelyn peut compter sur les retours de Kerbrat et de Dembélé mais doit composer sans ce bel homme de Lionel Mathis. Ce qui nous donne :

Lössl – Lévêque, Sorbon, Kerbrat, Jacobsen – Salibur, Sankharé, Diallo, Coco – Briand, Privat

Préalable au match, les tribunes se lèvent pour entonner la Marseillaise, avant de respecter une magnifique minute de silence, entrecoupée par des « Rachid Alioui Akbar » que les fanatiques du prodige de la Rochelle hurlent les bouches en choeur*.


Le labourage

Le début de rencontre est plutôt animé, les Bretons cherchent à prendre les toulousains à la gorge. On croit pouvoir rapidement concrétiser nos efforts lorsque Salibur se fait bousculer dans la surface mais l’arbitre, monsieur Bien ne bronche pas. Déjà quand on a un nom de Monsieur Madame on fait illustration pour enfant, pas arbitre de football.

Y’a eu un bon coup franc de Salibur aussi. Dans le genre, fort et repoussé des deux poings par Ahamada.

Passé un premier quart d’heure de jeu d’agité du bocal, la situation s’apaise pour offrir une opposition plus équilibré. Braithwaite est d’ailleurs proche d’ouvrir le score à la demi-heure de jeu : Notre défense est un peu aux abois à gauche, et Ben Yedder parvient à trouver Braithwaite dans la surface qui bute sur une grosse sortie de Lössl. Le Danois, encensé par le Kop Rouge, écarte parfaitement le danger sur le corner qui suit.
La période se termine sur une grosse accélération de Coco dans la surface adverse qui tombe, un peu facilement, dans son duel avec Bodiger. Sans incidence pour l’équité puisque Jimmy Briand frappe son peno comme un ancien Rennais et échoue logiquement face à Ahahamada.

Et à la reprise on passe à ça de se faire crucifier par Braithwaite qui reprend au premier poteau un centre de Somalia. On sait pas comment ça fait pas cageot là-d’ssus.
D’autant qu’à l’heure de jeu, c’est nous qu’on marque les premiers. Corner de Salibur bien frappé, Privat décide d’utiliser ses fonctions motrices pile à ce moment là et reprend victorieusement de la tête. EAG 1-0 TFC.
Le second but ? Le naufrage du navire Ali Ahahahamada, qui se fait prendre à revers sur un coup franc, certes bien tapé avec rebond et tout, mais un coup franc facilement arrêtable en faisant le pas qu’il faut. L’auteur ? Yannis, SA SA SA SALIBUR !! EAG 2-0 TFC.

Le petit plaisir de fin match c’était aussi l’expulsion de Kana Bibik au terme d’une performance innommable. Super garçon, change rien, tu tiens le bon bout.

Ravis d’avoir pu faire cette parenthèse de vingt-quatre heures pendant laquelle j’ai pu voir un sacré match de Liguain et m’imbiber comme un cailloux avec @LePionDuCollege et Franck Ripoux, l’abuseur d’enfant venue de la Savoie. Guingamp contenu à flotter à sa dixième place, emmerdé par personne et n’emmerdant personne. La prochaine fois ce sera. Ah bah tiens j’ai encore oublié. La prochaine fois ce sera du football probablement. Contre qui? Alors là, aucune idée.

Les Paysans notés :

Lössl (3/5) : Couillu dans son face-à-face avec Braithwaite, Jonas a pas eu des masses de choses à faire mais il les faisait bien

Lévêque (3/5) : Dorian s’est pas mal défoncé aussi. Il a multiplié les aller-retours pour apporter du soutien offensif.

Sorbon (4/5) : Toujours cette magnifique manie de récupérer un ballon, le pousser loin et tout faire pour s’emmêler les guiboles avec celles de l’attaquant qui tentait de reprendre la balle. À chaque fois il obtient la faute. Il est si fourbe.

Kerbrat (4/5) : Enorme retour. Il a anticipé beaucoup de trajectoire de balle et soulagé sa défense en conséquence. Ça et sa qualité de relance qu’il possède ça nous a vraiment montré les limites d’Angoua cette saison au même poste.

Jacobsen (3/5) : Sérieux, Jacobsen a su rapidement effacer la désillusion de ne pas participer à son dernier Euro avec le Danemark, et en France, pour sortir à nouveau une copie impeccable dans son couloir. Grand professionnel, grand monsieur.

Sankharé (2/5) : Younousse n’a pas beaucoup pesé dans la rencontre et a souvent ralenti le jeu par son manque d’initiative balle au pied.

Diallo (3/5) : Mous’ m’a fait un peu peur après son premier jaune. Il continuait à pas faire semblant avec les chaussettes de ses adversaires. Mais à l’arrivé, il a réussi à se gérer. Beaucoup d’impact dans sa prestation de samedi avec un jeu au pied relativement simpliste.

Salibur (4/5) : Buteur et passeur décisif, je me sens obligé de lui mettre la bonne note. Mais c’est assez paradoxal il a plutôt été médiocre le reste du temps. C’est comme les deux buts : Deux coups de pied arrêtés de sa part, superbe. Pour autant le reste de la rencontre il a pas réussi à en lever un seul.

Coco (3/5) : Ça a encore été compliqué pour le Marcus. Il s’est souvent enfermé dans des mauvais choix balle au pied ou se faisait déposséder facilement. Pour autant j’ai adoré sa réaction dans la difficulté. Il n’a rien lâché, relevait la tête et se battait pour regagner le ballon.

Briand (2/5) : En demi-teinte cette fois, il a raté son peno et semblait incapable de surmonter cet échec. Il a tout raté par la suite. De simples passes aux contrôles orientés.

Privat (2/5) : C’est difficilement possible d’être plus immobile que lui. Il n’y a pas de jeu sans ballon, pas d’appel rien. Heureusement pour lui qu’il a fait parler son physique de grand caramel pour marquer ce but.

Qui c’est qui a repris deux fois du clafoutis à la cantoche ?

Les grouillots :

Cardy : Pas une réussite cette entrée.

Dembélé : Pas non plus une franche réussite. Il paraît toujours manquer de confiance en lui.

Giresse : Gourvennec choisi cette fois de faire rentrer un footballeur plutôt qu’un compte officiel sur Twitter. Bien vu l’aveugle.

Gwen Tagrenmer

*C’était une vanne, la minute du silence a été religieusement respectée.

À Moké.

5 thoughts on “Guingamp – Toulouse (2-0), la Paysan Breton Académie livre ses notes

  1. @ Coco michou: la cérémonie ne devait pas être visible de la buvette…

    Sinon, pas un gif de foot dans cette acad’… Les terroristes ont gagné, ou bien?

  2. Cher M. Tagrenmer,

    Je suis en Thaïlande et j’apprécierai que l’on prévienne quand on parle de, et je cite « celle qu’elle sème dans les écoles primaires » ou « de rassemblement autour des vagins de jeunes filles ». Ça pourrait être mal interprété par ici.

    Bon en vrai je m’en tape, je regrette juste de pas avoir pu profiter des gifs toujours de bon goût vu que l’internet en Thaïlande est un poil merdique.

    Bises anales.

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