La Blaugrana Académie note Real Madrid- F.C. Barcelone (1-2)

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Nando le front fier, le slip fort.

Suite à la dernière Académie, j’ai reçu pas mal de messages de la part de lectrices féministes exigeant réparation, rapport que j’avais qualifié de « poneys » les nanas qui figurent à mon tableau de chasse. Je présente donc publiquement mes excuses. Il est tout à fait vrai que le terme « poney » était inapproprié et déplacé, et que j’aurais dû parler, comme Hristo l’aurait fait en son temps, de chevreuils.

Les Clasicos, habituellement, c’est toujours un peu la folie. Tu passes ta journée à trépigner d’impatience, tu vas lire tous les articles possibles et imaginables sur des sites parfois à la limite du journalistiquement correct (hummaxifoothum), tu commences à te pinter et à insulter les supporters de l’autre camp 2 heures avant le coup d’envoi, l’euphorie s’installe, tu fais l’hélicoptère avec ta bite quand ton équipe marque, tu sombres dans une profonde dépression quand l’adversaire en plante un, les femmes jettent leurs culottes sur l’écran et montrent leurs seins à la moindre passe de Xavi,  et le tout se termine généralement dans un état claudepèzien plus qu’avancé.

Généralement j’essaye de suivre ce rituel à la lettre (même si les nanas ne répondent pas toujours présentes quand il s’agit d’exhiber leurs boobs) et je me retrouve le lendemain à agoniser au fond de mon lit entre une bouteille d’eau salvatrice et une bassine remplie de ce qui était la veille dans mon estomac. Sauf que pour 2012, j’ai pris de bonnes résolutions : moins d’alcool, moins de femmes douteuses, et dans l’idéal, moins de 72 heures de délais pour pondre les Académies.

C’est donc une journée toute en sobriété que je me suis offerte pour ce Real-Barça. Dès mon réveil, je m’enfile un diabolo-menthe et un rail de vitamines en lieu et place des sempiternels Koenigsbier et Subutex. J’enchaine avec un petit dej’ de champion façon Rocky Balboa et me pose devant mon PC afin de répondre gentiment aux gentils commentaires de mes gentils lecteurs sur l’Acad’ précédente. Je résiste à l’appel de Redtube pour me plonger dans cette œuvre  à la richesse inépuisable qu’est High School Musical 3, véritable mise en perspective de la société américaine post 11 septembre (bon je te l’avoue, j’ai craqué et je me suis masturbé devant), puis direction le Soccer 5 où, malgré l’humiliation subie (on a arrêté de compter à 10-0), je ne me transforme pas en un vulgaire Sergio Ramos  et garde le sourire sans tenter de tacle au genou. Je refuse une bière à la fin de la rencontre et file chez mon pote riche qui a un grand écran, Canal +, et qui admire en secret C. Ronaldo. Je ne l’insulte même pas et nous partageons une pizza chorizo-poivrons (qui laissera des marques indélébiles sur toutes les surfaces en contact de près ou de loin avec mon anus : mon caleçon, la cuvette des toilettes, et présentement mon canapé puisque j’écris cette Acacémie à poil) arrosée d’un bon Coca.

Le match se déroule dans la sobriété et la mesure, concentré que je suis sur ma prise de notes. Je n’insulte pas Pepe, je ne m’énerve pas contre Iniesta après son quatorzième dribble raté face à Altintop, et je ne vais pas chercher le pied de biche quand Pinto organise sa soirée portes ouvertes. Je ne me lamente même pas quand, à la fin du match, Pierre Ménès, très en forme pour l’occasion et monopolisant la parole comme jamais, nous gratifie de cette superbe intervention : « J’espère que c’est filmé ». Bah oui Pierrot, t’es filmé, c’est ça la magie de la télévision.

Bref, autant te le dire, je me suis méchamment fait chier, à peu près autant que toi en lisant cette intro. Ça tombe bien, j’aime pas m’emmerder tout seul.  La prochaine fois (le 25 janvier donc), ce sera putes, coke et beuverie. A ce moment-là j’aurais peut-être des choses intéressantes à te raconter.

En attendant je vais te causer de cet énième Clasico (Dieu merci, il arrive tôt dans l’année, ça évitera l’overdose de la fin de saison dernière), quart de finale aller de la Coupe du Roi à Bernabeu. On ne va pas se mentir, la Copa, tout le monde s’en cogne comme de son premier poil pubien. Le véritable intérêt de cette rencontre est moins la qualification que l’opposition entre le Real et le Barça qui se transforme de plus en plus en un gigantesque concours de bites avec des millions de gens qui regardent. Vicieux.

 

Les compos

Les monochromes de Whiteman

L’homme tout Mou doit faire face aux absences d’Arbeloa, Khedira et Di Maria pour faire son 11 de départ. Bon, se passer d’Arbeloa et de Khedira, c’est presque un bonheur. Par contre la blessure de Di Maria est plus handicapante puisqu’on parle d’un mec doté d’une bonne capacité d’élimination (contrairement aux femmes), d’un faciès qui ferait vomir un bouc, qui délivre pas mal de passes décisives et qui obtient des coup-francs en marchant sur ses lacets. Mourinho nous sort donc une équipe de poètes où seuls trois joueurs sont capables de faire un contrôle et un passe de plus de 5 mètres proprement. Ce qui nous donne donc :

Casillas dans les buts.

Altintop latéral droit, juste pour la déconne ; une charnière centrale Ramos-Carvalho, alliage raffiné de lenteur et de saloperie ; Coentrao latéral gauche, histoire de montrer qu’à Madrid, on est fier de s’être fait entuber 30 millions d’euros.

Le milieu se compose de Xabi Alonso, Lass, et Pepe. Un entre-jeu tout en créativité et en technique donc, qui a provoqué d’incessantes pollutions nocturnes chez Pablo Correa.

En attaque, des sources bien renseignées m’ont informé que Higuain était à droite. Ça m’a fait un choc, vu que ni moi, ni mon ami cristianoronaldiste, ni les commentateurs de Canal ne l’avaient aperçu ; Benzema est tranquillement dans l’axe et se prépare mentalement à gagner l’Euro ; Cristiana est à gauche, avec du gel, mais sans fond de teint.

 

Les impressionnistes

Du côté de Guardiola, on ne badine pas avec le Clasico, même en Coupe. Exit donc les compos mélangeant anciens et n00bs, on retrouve l’équipe-type, à une grosse exception près :

La grosse exception près, c’est bien sûr Pinto. La Copa, c’est sa spécialité (ça, et le concours de baffes avec le banc madrilène lors des matchs de championnat). C’est aussi celle de Raymond. Putain c’est la pire blague que j’ai faite depuis que j’écris des Acad’.

En défense on a : Alves à droite ; Piqué-Puyol dans l’axe ; Abidal à gauche.

Le milieu se compose de la triplette Busquets – Xavi – Sex.

L’attaque est formée de Messi à droite, Alexis dans l’axe, et Iniesta à gauche.

Comme d’hab, tout cela est très schématique et très variable selon les situations.

 

Le match

C’est le moment où je passe pour un con parce que Le Footballologue a déjà analysé le match. C’est comme quand t’étais à l’école (si t’y es allé, ce dont je doute un peu) et qu’on t’envoyait au tableau juste après l’intello de la classe. Bref, je suis dans la merde, mais j’assume et je vais y barboter avec plaisir.

 

Les mecs qui jouent à domicile comme à l’extérieur

Je l’ai déjà signalé, Mourihno a sorti une bonne vieille équipe plus blindée que Borloo après un déjeuner ministériel. Outre la présence de Coentrao, réputé plus solide défensivement que Marcelo, sur le côté droit, c’est le trio Xabi Alonso – Diarra – Pepe au milieu du terrain qui donne le ton des ambitions du Real. Le technicien portugais abandonne donc le pressing intense développé lors du Clasico de championnat pour faire jouer son équipe dans sa propre moitié de terrain. Et là je m’interroge sur la pertinence de ce choix. Lors du match de décembre, le Real avait mis en difficulté les Blaugranas en gênant systématiquement la relance et ce jusque dans les pieds de Valdés qui avait été maintes fois mis en difficulté. Imaginons maintenant le même harcèlement sur Pinto qui n’a clairement pas la même aisance au pied que VV… Franchement, ça aurait pu faire mal.

Cependant il faut aussi voir qu’un tel pressing bouffe énormément d’énergie et promet des fins de match compliquées. Mourinho choisit donc de jouer bas afin de proposer une forte densité de joueurs pour empêcher la construction du jeu catalan dans la moitié de terrain madrilène. La première minute du match symbolise parfaitement cette volonté puisque les Barcelonais monopolisent le cuir sans pour autant pouvoir avancer et se montrer dangereux. Dans ce système, Pepe et Diarra sont chargés d’aller taquiner les créateurs (Xavi, Messi, Sex, voire Busquets quand il se mêle aux offensives) tandis que Xabi Alonso sert de deuxième lame si un d’entre eux parvient à passer ou à créer un décalage. Comme il l’avait fait à l’Inter avec Eto’o, Mourinho assigne à Cristiana une grosse responsabilité défensive en le plaçant au marquage d’Alves afin de contenir les montées de celui-ci.

Ramos est lui chargé du marquage de l’arbitre, tout comme Xavi côté barcelonais. Tactique efficace puisque les premières grosses contestations interviennent après seulement 17 minutes de jeu. Offensivement ce n’est pas reluisant puisque le peu de jeu produit, ou plutôt l’absence de jeu produit est fait de longs ballons de contre distillés par Xabi Alonso ou balancés par Ramos/Carvalho/Coentrao. Les entrées de Callejon et Ozil ne changent pas grand chose à l’affaire puisque le reste de l’équipe est cramée et frustrée à force de ne pas voir la balle.

Autant dire que le Real, chez lui, a totalement refusé de jouer, préférant cadenasser en priant pour qu’un contre fasse mouche. C’était moche à voir et ça a nuit à la qualité de la rencontre, d’autant plus que, comme d’hab, le match s’est transformé en boucherie en deuxième mi-temps.

Je n’ai pas l’habitude de le faire, mais je vais m’adonner à une petite analyse individuelle de quelques joueurs du Real, la demande des lecteurs sur facebook ayant été très forte.

  • Casillas a effectué de bons arrêts, ne peut pas grand chose sur les deux buts, mais s’est totalement troué dans son jeu au pied. Ses relances longues ont souvent fini en touche ou dans une zone sans attaquants, et sa seule tentative de relance courte à été purement infecte.
  • La charnière centrale a fait ce qu’elle fait habituellement contre le Barça. Ça aurait pu être bien plus dégueulasse.
  • Coentrao, 30 millions la blague, ça fait un peu cher.
  • Pepe… Quand tu te fais traiter d’idiot par Rooney, qui n’est ni Prix Nobel de physique ni professeur de self-control pour Francis Gillot, c’est que t’es un sacré con. Je ne m’étends pas sur le sujet, les images de son match parlent d’elles-même. Sans doute le plus gros connard sévissant sur les terrains d’Europe actuellement. Prends ça Nigel de Jong. Au fait, joli le marquage sur Puyol…
  • Higuain était-il vraiment sur le terrain ? Je ne crois pas.
  • Benzema va sans doute commencer à en avoir marre de courir dans le vide.
  • Cristiano Ronaldo, tout en abnégation, il en devient presque supportable. Par contre se casser les burnes à galoper comme ça et à planter pour perdre encore une fois, ça doit être un peu rageant.

 

Les mecs qui jouent à l’extérieur comme à domicile

Lors du Clasico de décembre, Guardiola avait fait une démonstration tactique en multipliant les schémas de jeu afin de ruiner les efforts du Real. Pour ce match de Copa, Pep a pu mettre son cerveau au frigo, comprenant bien vite que le verrou madrilène finirait logiquement par sauter. Le technicien catalan aligne une défense à 4, sans doute la plus solide que puisse proposer le Barça, permettant ainsi d’assurer ses arrières au cas où le pressing des lignes avant serait contourné. Ce pressing est assuré en premier lieu par un Alexis Sanchez extrêmement déterminé, souvent à la limite du carton, et auteurs de retours défensifs très tranchants. Messi presse en marchant tandis qu’Iniesta assure le boulot à gauche en neutralisant Altintop.

Au milieu du terrain c’est la guerre dès la perte de balle. Xavi et Sex vont volontiers au charbon quitte à prendre des coups et à en donner tandis que Busquets récupère les restes et fait parler sa science du placement pour couper les passes, allant se replacer juste devant sa défense ou au cœur de celle-ci sur les actions chaudes (c’est-à dire deux fois dans le match).

En phase d’attaque, le maitre mot est « patience ». « Stérilité » aurais-je été tenté de dire en début de match mais les occasions se sont vites multipliées. Le Barça ne produit pas un jeu exceptionnel mais a l’intelligence de ne pas se précipiter, et en conséquence de ne pas s’exposer, attendant patiemment que les Madrilènes s’effritent physiquement et mentalement. Les latéraux montent peu, que ce soit de manière volontaire dans le cas d’Abidal ou involontaire dans celui d’Alves bien contenu par le faux Ronaldo. Puyol et surtout Piqué usent du jeu long pour avancer en début match puis raccourcissent leur passes et se permettent quelques montées au fur et à mesure  que le Real faiblit. Les remontées de balle sont assurées par Busquets et Xavi, ce dernier restant relativement bas et s’effaçant au profit d’un Sex gonflé à bloc venant proposer des solutions partout sur le terrain. Messi redescend très bas pour toucher le ballon, le redonne aussi tôt, et repart en marchant, sachant pertinemment qu’il risque de se faire arracher la jambe s’il tente d’accélérer. Plus haut, Iniesta propose beaucoup sur son côté gauche mais est en difficulté dans ses situations de un contre un. Alexis lui, multiplie les appels, alternant l’axe et le côté droit. Il donne énormément de verticalité au jeu barcelonais et se bat comme un chien au sein de la défense meringue.

Comme l’a souligné le Footballologue, le Barça a multiplié les jeux en triangle et ce dans toutes les zones du terrain, permettant une maitrise totale du ballon (73% de possession) qui a fait exploser le Real, et ce sans que les détonateurs habituels (Messi, Xavi, Iniesta, Alves) soient vraiment à leur avantage. Je ne m’étends pas plus, je te laisse consulter l’article de l’illuminé suce-cité (il prend la même came que Ghemmour, mais il ne la coupe pas, du coup il reste pertinent, lui) pour saisir toute la subtilité du jeu barcelonais.

 

Les buts

11ème minute : Le Real récupère le ballon dans sa moitié de terrain. Benzema lance C.Ronaldo dans le dos d’Alves. Après une longue course, il déborde Piqué sur l’extérieur et frappe en force du gauche sur Pinto qui se troue vilainement.

48ème minute : Corner tiré par Xavi vers Puyol qui propulse le ballon au fond des filets d’une tête plongeante profitant du fait que Pepe était en train de s’auto-lobotomiser en vue de la suite du match.

77ème minute : Messi temporise devant la surface, voit partir Abidal qui s’était fait oublier, et le caviarde avec une facilité déconcertante. Le Français contrôle de la poitrine et glisse un exter’ du gauche qui trompe Casillas, comme s’il était attaquant depuis toujours.

 

Les notes

Les mecs en short

Pinto /1 : Le Real a deux occasions. Sur la première il se troue complètement, sur la seconde il est sauvé par son poteau. 0 donc, mais +1 parce qu’il a donné un peu de suspense à la rencontre.

Alves /2 : Le but du gélifié vient de son côté. Souvent pris de vitesse par Cristiana et bien bloqué sur son côté droit, il s’est vengé sur Coentrao quand ce dernier a osé monter (deux fois dans le match).

Piqué /3 : Il se fait un peu enrhumer sur le but, pensant sans doute que le faux Ronaldo allait repiquer. Le reste du temps il a mis le pied quand il fallait et a fait le boulot à la relance sans trop s’exposer. Son jeu long a été efficace puisqu’il a souvent trouvé Alexis.

Puyol /4 : Le Capitaine qui plante un but lors d’un Clasico, ça n’a pas de prix. Vu le peu de travail à faire en défense, il a pu aller foutre le bordel dans la surface adverse sur les coup de pieds arrêtés avec brio.

Abidal /5 : Un jour, tu pourras raconter à tes enfants que t’as vu Éric claquer un but plein de sang-froid lors d’un Clasico. Tu pourras aussi leur dire qu’il a été monstrueux en défense, resserrant dans l’axe sur les tentatives de contre mardilènes afin de couper toutes les passes à destination d’Higuain. Tu finiras également par leur avouer que si le Higuain en question est maintenant une dame, c’est parce qu’Éric lui a arraché les boules avec les dents lors de ce match.

Busquets /3 : Un énorme boulot défensif, une occasion de but et quelques râteaux bien sentis. Par contre, beaucoup de déchet dans son jeu de passes.

Xavi /4 : Match moyen pour le Maître. Match moyen pour lui, ça veut dire prestation 5 étoiles pour n’importe quel autre joueur. Quelques passes étrangement ratées mais une maitrise du rythme parfaite. +1 pour le corner décisif et la hargne défensive. (remplacé par Thiago à la 86ème.)

Sex /5 : Il était partout. Sa zone de jeu doit couvrir 50% du terrain. Il est venu aider à remonter le ballon, a orienté le jeu, était présent dans la surface, a servi de point d’appui à ses partenaires, s’est intercalé entre les lignes et s’est pris le bec avec la moitié de l’équipe madrilène. Match plein. (remplacé par Cuenca à la 88ème.)

Messi /3 : Il n’a rien fait du match à part se faire martyriser. Sauf qu’à un moment, il a un putain d’éclair de génie et délivre une passe magique pour Abidal qui plie le match.

Iniesta /2 : Je sens que la note va faire débat vu que le Don a été très actif sur ce match. Mais je retiens surtout qu’il n’a été que très peu en réussite dans ses duels face à Altintop (qui n’est quand même pas le meilleur latéral droit d’Europe) et qu’il n’a pas mis au fond les ballons que ses équipiers lui offraient. En plus, il se fait déglinguer par ce même Altintop sur l’occasion et le poteau de Benzema. Pas grave, on peut bien attendre ce weekend pour jouir à nouveau devant sa technique.

Alexis /4 : Au four et au moulin. Hyperactif, il a pourri les défenseur madrilènes, s’est offert une belle tête sur la barre, et a fait le boulot défensif comme un mort de faim. Il ne lui a manqué qu’un but pour réaliser le match parfait. Putain de recrue. (remplacé par Adriano à la 82ème.)

 

Les mecs survêt’

Adriano (pour Alexis) /Non Noté : rentré pour assurer la victoire. Apparemment ça a marché.

Thiago (pour Xavi) /Non Noté : RAS

Cuenca (pour Sex) / Non Noté : A pris 5xp. Insuffisant pour monter d’un lvl.

 

Bigre, que cette Académie fut longue. J’espère que tu t’es pas trop emmerdé. Si t’as été assez vaillant pour tenir jusque ici, t’as bien mérité de te détendre un peu avec cet excellent groupe facebook.

T’as même droit à un petit résumé avec Pierrot en guest-star . C’est pas hyper classe ça ?

Prochain rendez-vous, en championnat, dimanche contre Malaga.

La bise Clasicanale.

Fernando Nandrolonas.

 

Ah merde, j’ai oublié de te dire, tu peux me retrouver sur Facebook. Par contre laisse moi t’informer que tu me verras jamais sur Twitter. Y’a que les pédés et les taureaux qui vont sur Twitter.

Je ne vais pas non plus te laisser filer sans te recommander l’excellente page de la Blaugrana Académie co-animée par Hristo et mézigue. Il arrive même qu’on y parle football.

En parlant de Hristo, il est peut-être en train de se faire lustrer le dard par des filles que tu ne sauteras même pas en rêve, mais tu peux toujours le retrouver.

Et la bonne nouvelle, c’est que la Blaugrana a de nouveaux amis. Ils sont deux, jouent à touche-pipi sous la tente quand ils partent en camping, et rédigent l’excellent Blograna. Vas-y, ils ne mordent pas (sauf si tu leur demandes gentiment).

13 thoughts on “La Blaugrana Académie note Real Madrid- F.C. Barcelone (1-2)

  1. Dans mon acad’ sur le VCF/RM, je m’étais fait casser les arpions par des Madridistas qui me reprochaient d’avoir écrit que le RM était une équipe de casseurs de jambes. Le match d’hier soir me rassure: l’équipe de Mourinho n’a aucune classe et si certains avaient encore des doutes, il n’en existe plus désormais.

  2. Bel acad mon bon Nando après la demi molle du dernier match. C’est tout à ton honneur de ne pas en faire des tonnes sur Pepe.

  3. Pepe doit être le seul défenseur d’Europe à jouer milieu def dans les grands matchs.

    T’imagines?? Au PSG, Lugano jouerait milieu def contre Marseille?? Mdr!!

    Sinon, c’est encore le même cirque :
    Ramos+Carvalo+Contreano = grosses salopes

  4. Je retiens quand même une très bonne première période des madrilènes qui ont réussi à exploiter leurs contres de belles façons. Le but de Ronaldina est pas mal, reste que Pinto se troue bien. Par contre, l’intervention défensive d’Abidal sur le 2 contre 2 avec Higuain et Ronaldo est juste impressionnante de chance/instinct. Mais c’est à ça qu’on reconnait les grands joueurs.

    Par contre, vraiment déçu de la première mi-temps du Don… Il manque deux fois de tuer le match dès la première mi-temps (frappe quand il doit faire une passe et inversement).

  5. Groland> « Je retiens quand même une très bonne première période des madrilènes qui ont réussi à exploiter leur UNIQUE contre de belle façon. »

    Fixed.

  6. Le malheur avec Pepe, c’est qu’il a besoin des clasicos pour faire reconnaitre son oeuvre. Pourtant ce n’est pas faute de se démener chaque week end sur les terrains de Liga.

  7. Comme d’habitude, ¤ L’OM ¤ fera chuter ce géant d’Europe-qui-gagne-tout-qui-a-la-classe-qui-est-beau.

    Bisous ;)

  8. Le suspense, vous connaissez à Barcelone ? Je vais faire quoi mercredi prochain moi, merde !

  9. JPR> Avec quelle armée?

    Charlie> Je connais quelques sites qui pourraient te distraire…

  10. Bonsoir, je viens de découvrir ce site et putain que c’est marrant, vraiment bravo !! En plus Fernando je trouve ton analyse très juste, pas trop d’accord toutefois pour la note de Busquets.. Enfin j’ai pas souvenir qu’il s’est trop viandé dans ses passes. A bientot.

  11. J’ai hésité sur la note de Busquets. Mais je sais qu’il y a eu deux-trois passes où je me suis dit « WTF??? »

    En règle générale c’est le joueur que j’ai le plus de mal à noter car c’est le moins en vue de l’équipe. J’essaierai de me concentrer un peu plus sur lui la prochaine fois.

  12. « Vous ne le voyez jamais, mais il est toujours là. Busquets, c’est l’ami invisible ».

    Petite citation du jour. Nan sérieusement Busi a encore ue fois été énorme; il mérite la note suprême rien que pour son ownage du n°10 madrilène :)

  13. Merci mec ! Une excellente Académie, j’espère que Hristo va quand même t’inviter au fin fond des chattes hongroises.

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