La Three Lions Academy note Angleterre-Italie (0-0)

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Woy vous insulte poliment, il sera donc reconduit.

Salut les cons, c’est Woy. Désolé de vous interrompre, je sais que vous les Français êtes en train de vous pignoler sur Iniesta, Pirlo ou Özil sans vous douter un seul instant qu’ils vous détestent ou au mieux, vous méprisent. Ouais Morlino, toi aussi.

Pour une fois, je ne la ramenai pas avant ce match car une seule équipe dans ce tournoi semblait posséder une organisation aussi efficace que la notre. Pour moi, seul Prandelli est digne de saisir un tabouret et s’assoir à la droite d’Hodgson pour déguster en silence un Glen Grant de 1949.
Pour ce qui est de la rencontre, non, ce ne fut pas un aussi grand match que certains le disent. Les bons 0-0 n’existent que chez les cons. Par exemple, un bon match nul, c’est un 3 partout avec une égalisation au bout du temps réglementaire. Là non, c’était un bon match entre deux grandes équipes qui n’ont pas su mettre au fond les occasions franches qu’elles se sont respectivement créés. Balotelli, De Rossi, Cassano, Young, Rooney et Carambar Welbeck ont finalement plombé ce 1/4 de finale de leur manque d’adresse face aux buts.

Nous avons été privés de but mais pas de suspens même si pour la première fois depuis bien longtemps, j’ai aussi été obligé de couper le son pour ne pas laisser la nuisance sonore produite par les commentateurs altérer l’intensité de ce match. Courage, panache et détermination ont été les principales armes des hommes d’Hodgson face à la rigueur et l’intensité italiennes.

Good night, good night! Parting is such sweet sorrow
William Shakespeare

Hélas, les jambes anglaises n’étaient plus assez fraîches pour cumuler défense et attaque. Si Gerrard est passé par-dessus la douleur des crampes, Scott Parker n’a pas tenu plus de 90 minutes et a laissé sa place à Henderson. Un changement pas anodin puisqu’il nous prive de l’habituel apport d’Oxlade-Chamberlain côté gauche, là où Ashley Young a failli.

Bien compacts devant la cage de Hart, les Lions n’ont rien lâché et ont capitalisé sur le gros travail tactique réalisé par Roy pour garder leur but inviolé.
A la fin des prolongations, c’en était fini des chances anglaises. Dans cet exercice des tirs aux buts, mes compatriotes cultivent un complexe d’infériorité depuis des décennies. La présence envahissante de Gigi Buffon dans les buts adverses n’a certainement pas aidé les tireurs a vaincre leurs démons.

Vaincus mais dignes, les Lions vont rentrer fiers après s’être comportés en héros hodgsonniens. Ils sont allés au bout de leur système de jeu, au bout de leurs forces. Ils ont dépassé les attentes placés en eux mais ils peuvent être déçus de ne pas avoir saisi leur chance. La défaite fait mal, mais elle est du genre à donner envie aux supporters de se lever et de chanter « God save the Queen », plus fiers encore que des Irlandais ne s’en prenant que 4 contre les Espagnols.

If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same
Rudyard Kipling.

Les Lions

HART (3/5) : Ses mauvais matches de préparation ont donné le ton de son Euro. Le talent est là mais il lui a manqué la flamme, la confiance absolue, celle qui qui transforme un bon match en grand match. Il a manqué de se transformer en sauveur en ne stoppant aucun tir au but.

JOHNSON (5/5) : Devant, derrière, Glen a été énorme, comme un symbole de Black Mamba.

TERRY (3/5) : Levator ani a souffert face à Balotelli qui s’est démarqué trop facilement. Il a fallu compter sur Johnson et Lescott pour compenser son manque de vitesse. Il a traversé son Euro en faisant profil bas et en remportant la plupart de ses duels.

LESCOTT (3/5) : Né pour vivre dans l’ombre, Joleon a su se montré précieux et briller sur quelques actions, alors qu’il ne devait être que le remplaçant de Cahill. Rio qui ?

COLE (3/5) : Il a retrouvé le rôle ingrat qu’il a connu en fin de saison à Chelsea. Il a du serrer les lignes en jouant très près de Lescott, plus comme un défenseur central que comme un latéral. Bientôt 100 sélections, et toujours le même sens du sacrifice. Son tir au but, pas si mal tiré, est stoppé par Buffon et précipite l’élimination anglaise.

PARKER (2/5) : Vieux, usé, fatigué. Un déchet inhabituel, étouffé par les copains de Pirlo. Remplacé par HENDERSON.

GERRARD (4/5) : Un match à peine meilleur que son acolyte du milieu axial, et pourtant, par son attitude, il a montré la marche à suivre. D’après Opta il est, après les ¼ de finale, le joueur à avoir réussi le plus de tacles de la compétition.

MILNER (2/5) : James a de nouveau étalé sa moyennitude. Il a défendu et attaqué sans génie. Remplacé par WALCOTT.

YOUNG (2/5) : Ma véritable déception. Il a commencé l’Euro comme attaquant avec l’étiquette de dynamiteur mais il a déçu contre la France. Replacé milieu gauche, il n’a jamais trouvé le rythme. Contre l’Italie il a joué bas, parfois comme arrière gauche, et il a manqué de lucidité au moment de la mettre au fond, dans le cours du jeu comme lors de la séance de tirs-aux-buts.

ROONEY (3/5) : Il s’est dépensé, il a tenté, mais il a toujours manqué quelques centièmes pour être dans le timing. Une talonnade parfaite pour Welbeck aurait du bonifier son match si son coéquipier avait trouvé la lucarne.

WELBECK (2/5) : Pas du tout à l’aise pour conserver le ballon dos au but, il a été plus intéressant lorsqu’il a été face au but. Son manque d’épaisseur et de puissance lui ont valu d’être remplacé précocement par CARROLL.

Les roues de secours

WALCOTT (2/5) : Une heure de jeu et une seule action valable. Il n’est pas habitué à tant de rigueur défensive.

CARROLL (2/5) : Un bon ¼ d’heure de jeu où il a tout donné techniquement avant de retomber dans ses travers de bourrin.

Andy Carroll au milieu de la défense italienne

HENDERSON (2/5) : Rentré pour les prolongations, je ne suis pas sur qu’il ait touché un seul ballon, mais il a rempli son rôle d’obstacle pour empêcher les Italiens d’attaquer dans l’axe.

Le leader d’opinion

Grandissime Magnanime Seigneur Hodgson : L’inattendu Roy est fier de ses joueurs, on en serait à moins. Il n’est pas chose aisée de mener les hommes à la bataille, même si ce sont des héros. Il l’a fait avec talent en tirant le maximum de ses joueurs en si peu de temps de préparation. La suspension de Rooney, les nombreux blessés et (donc) le manque de profondeur du banc ne lui ont pas permis d’aller au bout. Ses résultats et le jeu cohérent pratiqué ont fait taire ceux qui criaient au scandale (affaire Terry, non sélection de Ferdinand et Richards entres autres), ce qui n’est pas rien.

So long les cons. Je ne pense pas que vous me méritiez donc je ne reviendrais pas. Je vois bien que vous êtes insensibles au génie, à la force et au courage. Je ne vous remercierais pas non plus de m’avoir lu, c’est la moindre des choses. Vous pouvez bien sur m’insulter en commentaires, mais uniquement si vous faites preuve de plus de créativité que Nasri et contre un dépôt d’un euro dans les caisses d’Horsjeu.net qui-a-besoin-de-vous.

Vous pouvez également lire la prose de Mario Monti, qui pour une fois est content, preuve qu’il en a bavé contre nous.

Woy Hotson

8 thoughts on “La Three Lions Academy note Angleterre-Italie (0-0)

  1. Perso, j’ai trouvé qu’Ashley Cole avait tiré son penalty comme une grosse merde, en stoppant légèrement sa course avant de frapper.

    En tout cas, au même titre que l’Italie, l’Angleterre m’a surpris et méritait sa place en 1/4. Après, il était difficile d’envisager d’aller plus loin.

  2. Je m’en fous, vous racontez n’importe quoi, comme les journalistes anglais, les mêmes qui annonçaient qu’on passerait pas le 1er tour.

  3. Woy, c’était bien tenté de montrer ton zizi pour essayer de déstabiliser Diamanti avant son penalty. Dommage que ça n’ait pas marché, maintenant l’Angleterre est éliminée et le monde entier sait que tu as un micropenis.

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