L’Ajax academy note Dynamo Kiev – Ajax

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Rhinit Michuls en a gros sur la patate qui se trouve dans son slip.

Je travaille comme un âne et bande comme un forcené cet été, profitant des paysages ensoleillés pour sublimer le corps de déesses qui m’empêchent de tenir l’Ajax academy comme j’aimerais le faire. Elles s’effeuillent pour quelques deniers, me font voyager, et puis d’autres choses qui ne peuvent figurer ici. Ça m’aide à supporter le manque de matchs et les taquineries des autres académiciens.

Je le sais bien, l’Ajax attire la sympathie parce qu’elle fait pas chier. Ce club de légende joue dans un championnat mineur, représente une certaine et belle conception du football, sort toujours des bons joueurs, est imprévisible et fait parfois marrer son monde par ses résultats surprenants. L’équipe sympa en somme.

La description ci-dessus sied au Dynamo Kiev, en moins romantique et moins titré au niveau continental (deux C2 en 75 et 86). Le Dynamo, une autre grande EDF (école du football) depuis Victor Maslov, GDF (génie du football), précurseur dans la préparation physique et très à cheval en particulier sur le suivi nutritionnel de ses poulains, qui mit en place dans les 60’s le 4-4-2 moderne et le PTT (pressing tout terrain). Le Dynamo est l’ogre ukrainien, m’étonnerait pas qu’il gobe la SNCF bientôt.

De nouvelles approches et méthodes de travail qui inspireront entre autres Rinus Michels et Valery Lobanovskyi, l’héritier qui fera du Dynamo un grand d’Europe.

Ces deux écoles atypiques devenues modèles se disputent une place en ligue des champions cette année, comme un symbole de leur galère respective depuis 10-15 ans.

Le Dynamo turlutte régulièrement la LDC, contrairement à l’Ajax, absente de la compèt’ depuis 2004, éliminée par des terreurs genre FC Copenhague ou le Slavia Prague en tour préliminaire. La frustration est grande, regardez sans toucher depuis autant de temps, c’est invivable, demandez à Moké.

Alors cette année, jouer le vice-champion ukrainien n’est pas un mauvais tirage pour l’Ajax. Une équipe joueuse mais maladroite, des errements défensifs fréquents, les deux équipes ont des points communs, vérifiés mardi soir au Lobanovskyi Dynamo Stadium.

Entre un steraming pourri et Alexandra, une sculpturale suissesse empressée que je finisse le shoot entre deux coups d’yeux sur l’écran « parce que tu comprends, il va faire nuit bientôt. – Hé ho, c’est moi l’artiste, alors tu gardes le pot de fleur en équilibre sur ta tête et tu te pinces les tétons…oh putain Sheva a encore pris de vitesse Oleguer ! », le suivi de la rencontre ne fut pas aisé.

Les presque notes de ce match ouvert et plaisant :

Stek (3) : Je ne sais pas quoi mettre, et je suis perturbé par une voisine MILF avec qui je viens d’échanger quelques mots, 45 ans, bronzée, élégante, fine, la voix douce, le parfum puissant mais délicieux, jupe droite, coupe de cheveux classique, le cheveux châtain, lisse, propre, tombant à hauteur d’épaules, un chemisier blanc sexy révélant un bon B avec un niveau de fermeté tout à fait correct (même s’il faut se méfier avec les nouveaux soutifs)…alors 3 pour le Stek.

Anita (2) : Dark. Trop agressif, une nervosité révélatrice de son piètre état de forme du moment.

Van der Wiel (2) : Toujours en veille.

Verthongen (3) : A mis le but à l’extérieur si important d’une tête à la Borgetti à la 66e, même si on savait pertinemment que l’Ajax ne tiendrait pas le résultat.

Oleguer (2) : Le poète catalan est de retour, palliant la méforme d’Alderweireld. Voir Shevchenko avec l’envie d’un gamin débutant, ça fait plaisir. Voir Oleguer lui courir derrière tout le match, ça fait peur. Belle déviation de la tête sur le 6 mètres de Koval, qui permet à Gulev de se présenter seul face au Stek et d’égaliser même si Verthongen et Emanuelson, sont fautifs de n’avoir assuré aucune couverture. Ooijer ne devrait pas tarder à être titularisé, ça fait rêver.

Enoh (3) : De retour, il a taclé et défoncé de l’Ukrainien toute la partie. Une bonne purge.

De Zeeuw (4) : Histoire de ne pas mettre que des 2 et des 3 et récompenser ses bonnes intentions et ses passes réussies.

De Jong (3) : Bon travail défensif et il s’est coupé les cheveux.

Emanuelson (2): A eu du mal à faire la diff’, bien marqué par Betoa.

El Hamdaoui (3) : LA recrue, pour sa première européenne a été…j’en sais rien, alors je repense à ma voisine MILF et je suis content, 3/5 pour lui.

Suarez (3) : Quelques belles occasions procurées et manquées, d’habitude il en met une au fond mais là non.

Je viens de découvrir que Kiev a joué à 10 la dernière demi-heure. Mettre -1 à tous les joueurs.

Les bubuts de Verthongen et Gulev qui a eu bobo.

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