Le Onze Anal Historique du Stade Rennais F.C.

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Roazh Takouer est allé jusqu’à imaginer ce qu’il se serait passé avec une telle équipe.

Faire un Onze Anal, certainement, mais il faut avoir de l’ambition. Et comme on parle d’un club qui n’a jamais été champion de France, mais qui par contre a à plusieurs reprises fini lanterne rouge, il faut viser haut.

Ce onze-type doit permettre la consécration, celle de terminer non seulement le plus bas possible, mais au-moins égaler les prestations des mythiques GF 38 et autres ACAA.

Pour ce onze-là la Breizhou s’est contentée de ne tripler que les postes hautement stratégiques. Une quantité limitée une qualité qui l’est encore plus, que demander de mieux ?

Signalons enfin que ce double Onze se compose de trois types de joueur : des chèvres, des têtes de cons, et des super poissards.


1 Gilles Rousset

Ah ça, des manchots dans les buts, on en a vu queq’z’uns, mais aucun n’aura traumatisé autant de jeunes bretons que le gars Gillou la Roussette. Sa spécialité : la sortie aérienne autoritaire du haut de ses 2m et ses 12 cms de détente, dégageant le ballon de ses deux poings pour l’envoyer atterrir sur son défenseur et finir dans les buts. Après 22 matchs, on a limité les dégâts et on a rappelé Pascal Rousseau, parce que quand même. À Signaler qu’il a un homonyme peintre. Lui au moins ne s’est pas trompé de métier.

La saison type : Après une première moitié de saison affligeante, il paye les choix du nouveau coach. Il termine sur le banc et part au Qatar l’été suivant où il déclare « qu’on ne lui a jamais fait confiance » et qu’ « on lui a mis des bâtons dans les roues ».

Les doublures daubiques :

Florent Chaigneau

Tout Onze Anal se doit d’avoir un champion du monde. Et pour çui-ci, ce n’est pas uniquement ironique puisqu’il est champion du monde des moins de 20 ans comme l’ainé des Tallec. Promis à un brillant avenir quand il était jeune, Floflo s’est surtout promis de passer de bonnes soirées, et il a tellement déconné qu’il n’a même pas réussi à s’imposer chez les amateurs.

La saison type : Titulaire du club trois matchs pour autant de défaites, il est renvoyé du club pour faute grave (il arrivait bourré aux entraînements).

Fabien Debec

Il est sympa et un peu taré, mais il est surtout très mauvais. Il rejoint Rennes parce qu’il a un nom breton et que le club veut se faire bretonniser. D’abord numéro trois derrière Tony Heurtebis, il est promu ensuite numéro trois derrière Grégory Malicki. C’est seulement pour sa quatrième saison qu’on lui promet enfin une place de titulaire. Le premier match de la saison, et première défaite à la maison, 5/0 contre Auxerre, scelle son sort. À moins que ce ne soit les quatre buts encaissés à Sochaux la journée suivante. Et dire que le projet c’était de remplacer Nanard Lama…

La saison type : Titulaire après le renvoi de Chaigneau, il fait illusion une fois en signant un arrêt. Le club décide donc de lui faire confiance pour la reconstruction en D2.

2 Frédéric Jay

Ah ça, des arrières droits fragiles en défense et nuls en attaque; on en a vu queq’z’uns, mais aucun n’aura fait une pige aussi courte que Fredo à Rennes. Nous sommes en janvier 2003 et coach Vahid est très colère contre Reveillère et Lamine Diatta qui préfèrent jouer à la playstation jusqu’à pas d’heure la veille des matchs plutôt que de faire gentiment dodo. On passe au plan B et on se fait prêter Frédéric Jay pour prêter Toto à Valence. Une bien belle connerie. Douze matchs joués à Rennes, pour deux victoires. Bravo à ses coéquipiers. Et retour à l’envoyeur. Non mais !

La saison type : Titulaire indiscutable. Il pense partir au mercato mais l’absence de propositions le pousse à rester pour « encadrer les jeunes ». Il devient donc « un joueur de club ».

La doublure daubique :

JJPD

Toutes les grandes équipes ont eu leur joueur en carton pourtant titulaire. L’OM a eu Eydelie, le PSG a eu Llacer (ou Colleter), France 98 a eu Karembeu (la Breizhou ne dira jamais Guivarc’h) et le SRFC 2006, celui qui aurait dû gagner quelque chose a eu Isaksson et surtout Jean-Joël Perrier-Doumbé. Il avait de l’envie Jean-Jojo et il a même signé une passe décisive à Lyon pour le mythique 4/1 infligé au quart de finaliste de la Champion’s. Il avait tellement d’envie qu’il n’hésitait pas à aller se précipiter sur un ballon dans la zone de son arrière centre pour le transmettre subtilement à l’attaquant adverse. Deux passes décisives qui coutent 4 points lors des 3 derniers matchs, à chaque fois en fin de partie, et 4 points qui nous coutent la 3e place. La légende JJPD est écrite.

La saison type : Titularisé côté gauche, il réalise des matchs corrects mais est injustement expulsé. Il revient tout vénere pour les derniers matchs qu’il signe de trois passes décisives à l’ailier droit adverse et deux buts contre son camp. Il est transféré comme joker médical à Toulouse l’année suivante, mais l’entraineur n’ose pas le titulariser.

3 Grégory Vignal

Alors ça, des joueurs moisis, on en a vu queq’z’uns mais aucun ne résumera autant l’expression « méga-quiche » que Grégouille. Véritable flan sur le terrain, et réputé grosse enflure en dehors, le joueur était prêté un an, il est reparti au bout de six mois, à cause notamment d’une altercation violente avec Abdes Ouaddou sur le parking. Classe quoi, d’ailleurs la rumeur lui prête quelques propos racistes qui en seraient l’origine. 5 matchs, 3 défaites, aucune victoire, et trois nuls si on le compte lui.

La saison type : Après deux mois catastrophique, Rennes essaye de le renvoyer à son club-propriétaire qui ne veut rien savoir. Heureusement, au mercato, le club réussit à recourir au prêt de joueur prêté pour éviter que le vestiaire finisse à feu et à sang.

La doublure daubique :

Alain Rochat

Après l’espoir français, l’espoir suisse. Et après le passeur-contre-son-camp en doublure côté droit, le finisseur-contre-son-camp à gauche. Ses 5 titularisations coïncidant avec 16 buts encaissés, le club s’est dépêché de recruter un nouvel arrière gauche avant que le mercato ne ferme. Le pauvre Alain n’était pas non plus aidé par le milieu qui était devant lui, en l’occurrence Olivier Monterrubio. Il a tout de même eu l’occasion de rejouer 5 autres fois avec Rennes, dont 4 victoires mais aussi un 5/1 encaissé à Thessalonique.

La saison type : Venu avec plein d’ambitions, il remplace vite Vignal puis se fait vite remplacer par JJPD. Ses titularisations lors des matchs de suspension du dernier tourne au ridicule. Traumatisé, il devient fromager.

4 Gabriel Loeschbor

Ah ça des bourrins qui sont paumés dès qu’il faut toucher un ballon, on en a vu, mais aucun n’ayant autant d’absence de puissance que Gabi. Arrivé pour près de 2 millions, il a joué 4 matchs, et son équipe a réussi une fois à tenir le nul. C’était à domicile, contre l’ESTAC. Sinon, ben, un bourrin plus gras que costaud. Notre Tuzzio-Berrizzo à nous. Un joueur tellement lent que le staff négocie le prêt d’Abdès Ouaddou en vitesse et que ce dernier arrive à Rennes en sauveur. Coup de chapeau à Pierre Dréossi qui a réussi à le vendre quand même.

La saison type : Ecarté; il redevient titulaire lors du changement d’entraîneur. Puis il est de nouveau écarté. Transféré l’été suivant. Les sept suivants aussi.

La doublure daubique :

Iliev

Un des plus grands mystères parmi les recrues rennaises de ces vingt dernières années. 29 ans, en provenance du Levski Sofia et censé être international bulgare, il joue en tout et pour tout cinq matchs en deux ans de contrat. Et pourtant la défense rennaise, c’était pas du Kana-Biyik / Mangane. Surtout la première année où il arrive, Rennes étant encore en D2. Ce nom ne dit tellement rien aux plus jeunes membres de la Breizhou qu’ils sont convaincus que c’était une hallucination de vieux qui ont trop abusé d’absynthe au chouchenn.

La saison type : Remplace Loeschbor, puis après deux matchs est remplacé à son tour. En fin de saison, la direction préfère faire jouer les poussins pour préparer l’avenir, mais pas immédiat. Peu de temps après, on découvre qu’en fait, il ne s’agissait que de l’homonyme et cousin du vrai Iliev, resté au Levski.

5 Arnold Oosterveer

Ah ça, des libéros stressants, on en a connu queq’z’uns, mais aucun n’aura une aussi belle nuque qu’Arnold le Batave Nuqueux. En 1991, histoire de s’assurer une relégation illico, rien ne vaut un recrutement à l’étage inférieur et c’est donc le libéro des Chamois Niortais relégués en National qui est choisi avec la ferme intention de stabiliser l’arrière. Mission accomplie pour Arnold, Rennes est vingtième quand il arrive et vingtième à la fin de la saison. Malheureusement, les relégations administratives de Brest, Bordeaux et Nice empêchent le Stade de retrouver son rang. Promu capitaine bien qu’il se soit embrouillé avec la moitié du vestiaire, Arnold n’est pas du genre à rater une deuxième occasion et s’assure le soir du match de barrages que son équipe prenne bien l’eau. Par la suite, Arnold va transmettre sa rage de perdre à Valenciennes. Il est aujourd’hui agent de joueur, notamment d’Huntelaar, et aurait été régulièrement en contact avec Le Fillâtre. Tout ceci explique bien des choses.

La saison type : Capitaine forcément, du type autoritaire, qui n’hésite pas à pointer du doigt les fautes de son coach à son coéquipier et les lacunes de son coéquipier à la presse. Part ensuite à l’étranger pour écrire une nouvelle ligne à son palmarès. En rouge forcément. Il ne faut pas prendre les vessies pour des lanternes.

La doublure daubique :

Papura

Ah ça, des défenseurs qui voulaient pas tacler, on en a vu queq’z’uns, mais aucun ne voulaient pas défendre non plus comme Corneliu. En 1996, le recrutement international ayant jusque là donné satisfaction (Grassi, Jensen, Pandurovic) et le club ayant une prestigieuse intertoto à disputer, il passe à un recrutement de gros calibre de l’étranger. Corneliu est le défenseur vedette de Roumanie; et carrément quart-de-finaliste remplaçant du dernier mondial. Bref du lourd. Si Rennes s’en sort encore grâce à son attaque et son invincibilité à domicile, dès que la première ne répond plus, forcément c’est la merde. Au final, Rennes encaisse 58 buts en 34 matchs, soit 17 de plus que la saison précédente, et 10 de plus que la saison suivante où Corneliu aura changé de poste (sur le banc ou dans les tribunes).

La saison type : à plusieurs reprises percuté par Perrier-Doumbé, il trouve son poste trop violent et se place n’importe comment sur le terrain. Il termine meilleur buteur du club avec 3 buts.

6 Andres Fleurquin

Encore un ‘international superstar’ pour le SRFC, issu d’un package improbable (celui de 2003 avec Loeschbor et Cech si vous vous souvenez). Son CV était pourtant pas si dégueulasse : international uruguayen, titulaire en plus, et de l’équipe qui est allé en finale de la Copa America en 1999. Son année en fait, puisqu’il est également champion d’Autriche avec le Sturm Graz, d’où Pierre Dréossi a réussi à l’arracher pour la somme de 2 millions. Une sentinelle à l’Uruguayenne, averti tous les deux matchs et qui aura le mérite d’avoir été sur le terrain une fois où l’équipe a gagné.

La saison type : Véritable chouchou du public qui ne vient plus que pour voir ses fautes, il doit malheureusement être vendu à l’inter-saison étant à peu près la dernière valeur vendable du club. Il fait ensuite une honnête carrière en D2 Espagnol.

La doublure traitresse :

Jacky Paillard

Oh le beau prénom que voilà. Déjà on aurait dû se méfier. Jacky était un bon joueur, mais surtout un vrai chat noir pour le Stade. Sa carrière était honnête (Laval puis Toulouse) et il rejoint Rennes en 1990, en pleine reconstruction et dont il a la garantie de construction d’équipe « autour de lui ». La mayonnaise se marie assez mal avec la galette saucisse, donc ne prend pas du tout puisque Rennes termine dernier, deuxième moins bonne attaque, deuxième moins bonne défense. Convoité par le PSG de longue date, Denisot le convainc de démissionner, ce qui est accepté sans trop de problème vu qu’il est le plus gros salaire du club. Mais en fait, c’était une blague de Michel, José Arthur le voulait pas. Désolé. Il atterrit à Strasbourg en ligue 2, recroise Rennes pour les barrages, et inscrit un doublé permettant aux Alsaciens de s’imposer 4/1 et aux Bretons de retourner en ligue 2.

La saison type : Une démission au mercato, une période de chômage, une licence amateur avec le FC Muret qui élimine Rennes en 1/32e de finale de coupe de France sur un doublé de Jacky.

MESSAGE A CARACTERE INFORMATIF

Aujourd’hui, c’est pas très drôle, Jacky est dans la merde et n’a plus un rond. Courage Jacky. Vous pouvez envoyer vos dons ou vos offres d’emploi.

7 Vander

Ah ça des joueurs qui n’ont de Brésilien que le passeport, on en a vu queq’z’uns, mais aucun n’aura jamais coûté autant à la sécu que Vanderson Marques Pereira. Premier représentant du superbe package Brazil à la douce pointe d’Argentine de l’été 2000. Vander était l’élément d’expérience, celui qui devait favoriser l’éclosion des génies Lucas et Fabiano. Déjà, tout est dit. Seul d’entre eux titulaire dès le premier match, il se blesse en fin de match. Il revient pile poil pour perdre le klasikou à la Beaujoire et le derby Ruz-ha-du contre Guingamp à domicile. Néanmoins son travail défensif pour un milieu offensif encourage Le Guen à le titulariser côté gauche et il n’est pas totalement étranger aux multiples victoires 1-0 obtenues par Rennes à l’extérieur (plus au 0 qu’au 1). Il se blesse de nouveau regagne sa place dans le groupe en tant que remplaçant qu’on fait entrer quand le score est assuré, se reblesse, et ne s’intègre jamais au jeu de Gourcuff qui demande beaucoup trop de mouvement.

La saison type : Ses efforts défensifs font de lui un titulaire indiscutable et la persévérance paye. Lors de la 8e journée, Vander réussit son premier débordement qui permet à son équipe d’obtenir une touche dans le camp adverse.

La doublure réserviste :

Fabrice Fernandes

L’exemple typique du jeune qui brille lors de ses premières apparitions tellement fort qu’il se brûle pour être poli. De la tête de con qui croit avoir le monde à ses pieds pour l’être moins. Sorti tout droit de l’INF Clairefontaine puis de la Piverdière, il fait énorme impression lors de la première moitié de saison 1998/1999, trouve facilement Nonda, et marque même ses seuls buts en France (malgré un passage ensuite, très court à l’OM, et un autre au Havre). Puis il s’est vu tellement beau qu’il a même réussi à énerver Paul Le Guen qui l’a renvoyé en CFA apprendre un peu la vie. Malheureusement, Fab n’a pas appris grand chose. Deux ans plus tard, il quitte Rennes sans jamais avoir montré quoi que ce soit d’autre pour une série de destinations improbables. Il est aujourd’hui chômeur. Le flambeau des jeunes branleurs ne s’est pas encore éteint par contre, Damien Le Tallec le porte fièrement.

La saison type : Après avoir fait obtenir à son équipe ses premiers points, il exige un transfert à Arsenal. Le club refuse, va au bras de fer, et le joueur se blesse en CFA lors d’un match contre Carquefou. Il ne retrouve jamais son niveau d’autant.

8 Franck Gava

Tout Onze Anal qui se respecte doit avoir son titulaire indiscutable abonné aux arrêts-maladie, avec Franck Gava, le SRFC en tient un bon. Ancien Parisien, Paul Le Guen en fait une de ses priorités et le recrute à Monaco. Mission accomplie et Franck n’est d’ailleurs pas totalement étranger au début de saison laborieux du club. Moyennement décisif sur le terrain (1 but en 18 matchs), et pas franchement enchanté d’être en Bretagne, sa carrière s’arrête subitement lorsque frappé d’une arthrose aux orteils des deux pieds, il est déclaré inapte au football. Ce dont les mauvaises langues se doutaient déjà un peu. Mais l’aventure rennaise n’est pas encore finie, puisque Frankie invite la direction à payer ses mois de salaires restants sur son contrat aux prudhommes. Depuis, il donne des bons conseils en gestion de patrimoine au figaro.fr.

La saison type : Infirmerie, puis hôpital. Stage de rééducation puis rechute. Prudhommes.

La doublure en détention :

Cyril Yapi

La politique de formation rennaise n’est pas seulement de former des joueurs de foot, mais aussi et surtout des hommes qui sauront trouver leur voie si l’avenir pro venait à être écarté. T’inquiètes que Cycy la famille aurait trouvé moyen de se débrouiller sans le foot. Tricoteur ailier droit voire attaquant, il a probablement plus écouté les conseils d’El Hadji Diouf, de Lamine Diatta ou de Christian Bassila que ceux de Laurent Huard, de Jocelyn Gourvennec ou de Yoann Bigné. Le joueur est ainsi surtout connu pour sa peine d’emprisonnement de 15 ans pour tentative d’homicide sur sa femme à la batte. Côté terrain, pas mal d’entrées en jeu en 4 ans de contrat, un but par an en coupe, aucun en championnat, et un transfert pour la série B.

La saison type : Quelques entrées prometteuses, il obtient une place de titulaire avant une longue suspension. Il obtient un transfert à l’intersaison pour le club de son coeur, le FC Fleury-Mérogis.

10 Severino Lucas

Recruté comme attaquant très prometteur en même temps que Turdo, avec ses six buts en deux saisons, Sévérino Lucas a malheureusement marqué bien trop de buts pour être le titulaire d’une attaque anale. Sans oublier bien entendu ses trois buts en coupes nationales et ses deux en intertoto, dont un contre Aston Villa. Allez savoir, dans un club jouant régulièrement l’Europe peut-être que Severino aurait fini par se révéler. À Rennes, on retiendra tout de même un but de lui lors du mythique 6/1 à Guingamp et un but magnifique contre Strasbourg en coupe de France. Dans le reste du pays, on se souvient juste de son prix, 150 millions, la plus grosse folie du club.

La saison type : Visiblement trop marqué par la pression que suscite son transfert astronomique, il se cherche à chaque prise de balle. Les supporters reprennent espoir en le voyant enfin réussir un gri-gri mais il replonge. Auteur d’un but en fin de saison, les supporters reprennent espoir et le club lui fait confiance pour la saison en L2. Il replonge.

La doublure daubique :

Kjetil Rekdal

Par essence, le Rekdal ne pouvait pas être loin de l’anal. Lorsqu’il a signé à Rennes, avec pour mission de faire oublier Stéphane Ziani, Roazh Takouer croyait avoir récupéré un Tomas Brolin norvégien. Alors que ne fut grande sa déception lorsqu’il réalisa qu’il avait récupéré un Laurent Huard à peine plus offensif. Arrivé en même temps que Papura, il marqua autant de buts que lui en championnat et son influence dans le jeu ne fut jamais resplendissante. Contrairement à Corneliu, il ne s’éternisa pas et partit en Allemagne. Il a tout de même marqué le Stade Rennais puisqu’après son départ les Rennais ont abandonné l’idée de jouer avec un 10 jusqu’au retour de Gourvennec.

La saison type : Triste. Très triste.

9 Georgei Ivanov

Ah ça, des attaquants lents et pas puissants, on en a vu queq’z’uns, mais aucun n’est aussi maladroit et peu endurant que Georgei Ivanov. Meilleur buteur du championnat bulgare 2001, ses 14 buts en 2002 semblent confirmer que l’homonyme du magnifique Trifon est prêt à franchir le cap, et flairant la bonne affaire, Pierre Dréossi se jette sur l’occasion. C’est l’échec retentissant, douze matchs pour aucun but, même pas une blessure pour justifier les stats, quant aux passes décisives, encore aurait-il fallu qu’il se montre capable de contrôler une balle. Lorsque Rennes croisa la route du Lokomotiv Sofia en UEFA en 2007, quelques échanges d’amabilités par forums interposés provoquèrent pas mal de fous rires chez les supporters bulgares lorsqu’ils se rappelèrent du départ de Georgeï en Bretagne.

La saison type : Avec les titularisations permanentes, les récompenses viennent, Georgeï marque un but et obtient un pénalty (raté par Rekdal) dans la saison. Il repart en Bulgarie à l’issue de sa saison.

Les doublures daubiques :

Bernd Hobsch/ Abdelakrim Jinani

L’un ne va pas sans l’autre. Arrivé lors de la même inter-saison, 1997, ils sont tous les deux censés remplacer Guivarc’h que Guy Roux est parvenu à récupérer. Même nombre de matchs joués, trois, même nombre de but marqué, zéro. Et même date de départ du club, janvier 1998. Hobsch, théorique renard des surfaces, est retourné en Allemagne. Après un prêt à Laval, Jinani, solide gaillard immobile marocain, a multiplié les prêts étranges (en Chine notamment).

La saison type :Hobsch n’arrive pas à marquer le moindre but et est vendu  au mercato hivernal. Pour compenser son départ, le club recrute Abdelakrim Jinani qui n’arrive pas à marquer le moindre but. Il est prêté au mercato estival suivant.

11 Daniel Moreira

Certains s’étonneront de ne pas voir Hector Turdo, ses 80 millions, ses deux prêts et son année et demi à l’infirmerie. Mais avec trois buts, soit 26,6 millions de Francs le but, soit même pas 5 millions d’euros le but, nous sommes en mesure de chiffrer son coût. Un but de Dany en rouge et noir est inestimable. C’est pas totalement faute de s’être battu, c’est un peu la poisse aussi, genre la frappe qui rebondit sur le poteau, ou la motte de terre qui vient dévier le ballon au moment de le pousser dans le but vide. Puis une longue blessure l’éloigne des terrains et plus probablement du prêt qu’il pouvait espérer. Lors de la 37e journée de sa deuxième saison, Dany marque contre Toulouse, va saluer le kop mais voit le juge de touche le signaler hors-jeu. Injustement précise la légende. Dommage s’il avait marqué, on aurait su que le prix d’un but du remplaçant de Frei s’élevait à 6 millions. Mais homme de classe, Dany rebondit à Grenoble et lorsque les deux clubs se croisent en coupe de France, Dany promet, s’il marque, de « rouler devant le banc de touche ou de montrer son cul à Guy Lacombe ». Score final 1/0 pour Rennes. Saluons une dernière fois le tout jeune retraité.

La saison type : Une saison maudite pour Dany le rouge qui n’arrive pas à trouver le chemin des filets. Son transfert prend du retard et il reprend l’entrainement avec les Rouges-et-Noirs. Il marque un but lors du deuxième match de préparation, mais se claque en le célébrant. Son transfert est annulé.

Les doublures daubiques,

Et oui, deux parce qu’ils le valent bien :

Baltazar

Rennes a vendu Omam-Biyik lors de l’été 1991, mais le départ de celui qui avait réussi à faire oublier VDB ne pouvait laisser le moindre regret aux supporters avec l’arrivée de cet international brésilien, vainqueur de la Copa America en 1989 et Pichichi la même année avec l’Athletico. Il marque dès son troisième match officiel avec les Rouges-et-noirs, enchaine jusqu’à la mi-aout puis… la galère. Et s’il réussit à retrouver le chemin des filets en octobre-novembre, ses nombreuses titularisations en 1992 ne lui permettront pas de renouer avec ce plaisir. Au final… Rennes retrouve la ligue 2 et Baltazar lance une grande histoire d’amour entre le SRFC et l’Amérique latine.

La saison type : Son but à Valenciennes permet à l’équipe d’obtenir le match nul, et le Magicien enchaine sur un nouveau but en coupe de la ligue contre Vannes. Malheureusement, Rennes est éliminé aux tirs-aux-buts. En ouvrant le score au stade du Ray 5 mois après, Balto pense avoir fait le plus dur, mais le triplé de Daniel Ljuboja met fin à ses illusions. Ses trois buts ne suffisent pas aux Rennais pour accrocher la 19e place.

et Vairelles

Qui d’autres que Tony pouvait conclure cette équipe cauchemardesque comme il pouvait conclure une attaque du Shopi Lens ? Le monde l’a oublié mais Tonygoal est venu faire une courte pige à Rennes. C’était la surprise Bölöni. Marqué par son échec à Lyon, mais aussi par son échec à Bordeaux, Tony avait retrouvé des couleurs à Bastia qu’il s’est empressé de reperdre sous le ciel azuréen de Bretagne. 21 apparitions, et quand même un but. Dégueulasse certes, mais prouvant qu’une légende ne meurt jamais.

La saison type : Tony marque le but de l’espoir contre Toulouse sur une frappe deux fois contrée qui prend Valverde à contre-pied. Malheureusement, ses modestes statistiques ne plaident pas en sa faveur et il est vendu l’été suivant. Il rebondit sept ans plus tard en finissant meilleur buteur du championnat du Liechtenstein où il évolue avec le FC Vaduz.

Président, Bernard Lemoux

Un Onze Anal se doit d’avoir un président ambitieux, alors qui mieux que Nanard peut symboliser dans toute sa splendeur l’ambition anale par excellence ? Arrivé en 1973, c’est à dire au moment où le club se stabilise en ligue 1, il fait un sacré coup en ramenant Kéru au pays, pour le renvoyer six mois plus tard en l’accusant de rupture de contrat. Il eut une excellente idée également en renvoyant René Cédolin, entraineur et gardien de l’héritage de Prouff , pour le remplacer par Antoine Cuissard, l’entraineur qui avait précédé Monsieur Jean. Résultat, une 19e place, un superbe titre de vice-champion de D2, puis une honorifique vingtième place pour le retour dans l’élite.

Il redonne signe de vie quelques années plus tard en versant une somme de 400 000 francs qui permet au club de respirer un peu financièrement. C’est en fait le problème des présidents passionnés, ils prêtent à leur club un tel destin qu’ils font un peu n’importe quoi. On aura le même genre d’aventure avec René Ruello dans les 90.

Entraineur : Philippe Bergeroo

Masterclass. L’évidence même. Furieux de se prendre des branlées à la maison et d’un jeu anti-folichon au possible, Ruello dégage Le Guen pour Gourcuff. Le projet : du jeu, d’abord du jeu, puis ptet des résultats.

Un an plus tard, on fait appel à Philou. Dans l’idée on espérait avoir le jeu de Gourcuff et les résultats de Le Guen, et on a eu l’inverse. Dix matchs plus tard, avec quand même une victoire obtenue, il est prié de dégager à son tour.

La saison type : Le président appelle donc un pompier de service en la personne de Guy David, spécialiste es-relégation, et coach de l’équipe la plus dégueue supportée Route de Lorient. Kaba Diawara n’ayant pas pu signer au mercato hivernal, le club est relégué en deuxième division.

Invité d’honneur : les Breizh Stourmers

Un Onze Anal mérite de bons supporters et les BS en sont. Dissidents du RCK, essentiellement pour raisons politiques (le RCK est marqué à gauche, les BS, ben, vous aurez compris leur couleur), ils se font bien vite un nom dans le monde des ultras pour leur sens de la fête fait de picole et de bastons. Après s’être pris pour le KOB de la Route de Lorient et après s’être pris aussi quelques branlées, les BS écrivent la plus improbable page de leur histoire lorsqu’ils chargent héroïquement une cinquantaine de Brigade Loire, à deux, la vingtaine d’autres BS ayant préféré s’enfuir.

Officiellement dissout, la légende raconte qu’ils rôdent encore lors de certains déplacements.

La recrue estivale qui tue tout :

Majid Musisi

Considéré comme le meilleur joueur de l’histoire du foot Ougandais, Magic Musisi débarque tout juste de son pays natal en 1992 pour rejoindre Rennes alors en D2 et qui vise une remontée immédiate. Il n’a que 25 ans, un coup de rein digne de Bakayoko et un physique qui rappelle plus celui de Tyson. Meilleur buteur de l’équipe, ses 13 réalisations ne permettent pas à Rennes de revoir l’élite, échouant encore en barrage. C’est pourtant bien Magic qui avait marqué le but qualificatif, mais il reste muet lors de cette finale qui oppose Rennes à Cannes. On lui préfère Bruno Roux, père de Nolan l’année suivante, et Magic endosse le rôle de joker qui force la discussion. Son action type : il dribble en puissance trois défenseurs, dribble le gardien puis glisse au moment de frapper et le ballon finit en 6m. Ses quatre petits buts aideront le club à finir deuxième de super D2 mais sont insuffisants pour qu’on le garde. Il s’en va en Turquie à Bursaspor, qui ne jouait pas encore la Ligue des Champions.

Un hommage méritait d’être rendu à ce génie du foot, ancêtre des attaquants vifs, puissants, et maladroits. Magic est mort en 2005. RIP.

Si vous voulez rêver en rouge-et-noir comme Roazh Takouer une saucisse entre les dents en chantant la gloire de Kader Mangane, ben c’est par .

22 thoughts on “Le Onze Anal Historique du Stade Rennais F.C.

  1. Je ne me souvenais effectivement pas du passage de Tony parmi nous. Par contre, Severino, on ne pourra jamais l’oublier.
    Et puis, une petite pensée pour Luis Fabiano quand même…

  2. Oui, il manque clairement Luis Fabiano.

    Chez les gardiens, Isaksson faisait un peu peur sur la dernière saison…

  3. Merci Roazh pour ce joli tour d’horizon.
    Pourrait également venir se greffer à cette équipe de compétition le duo croate improbable Jure Primorac (alias l’homme invisible) / Ivica Mornar (alias le tocard).

  4. Que de bons souvenirs, ça me donne envie de gerber mon merguez-frites d’avant match tout ça…
    Juste un truc, t’es sur des dates au sujet de la doublette Hobsch/Jinani ? Ils avaient pas dégagé un an plus tôt, en Janvier 98 ?
    Et rien sur les frères Lebris, ou sur cette tanche de Greg Ursule ?

  5. Bon, ca me rassure, ca ne vient pas que de Lyon le fait que Rousset était une quiche…

    Sinon, si l’on doit faire un Onze Anal interacadémies, Vairelles se place bien aussi…

  6. @ Viking,
    c’est moi qui me suis emmêlé les pinceaux, mais Hobsch-Jinani arrivent bien été 97 et repartent en janvier 98. J’étais pourtant pleinement conscient que c’était du recrutement époque Guy David et non pas Paul Le Guen.

    Pour le reste, j’ai tenu à mettre le plus possible de titulaires ou de joueurs censés devenir titulaire comme Hosbch et Loeschbor. D’où le fait que Luis Fabiano n’a pas été retenu. Grégory Ursule non plus. Lucas n’est d’ailleurs retenu qu’à cause du montant de son transfert, sinon, j’aurais effectivement recruté Mornar pour mettre FF en 10. Ivica l’emportait de peu sur l’inoubliable Weiser.

    Pour les frangins Le Bris, je ne les ai pas retenus parce que je me souviens d’un but décisif de Benoit contre Le Havre, et parce que Régis s’est reconverti en formateur au sein du club et qu’il n’est pas pour rien dans la réussite de la génération Gambard’ 2008.

    Quant à Primorac, j’y ai bien pensé mais n’ayant aucun match pro malgré ses 5années de contrat, je ne suis même plus sûr du poste qu’il était censé occuper.
    Dans le même genre, Philippe Lévenard n’a pas été retenu.

  7. Rooooh tu me met le barreau avec le but de Ben Lebris, une tête du coté de la tribune populaire, je m’en souviens comme si c’était hier…
    Et respect à Pat Weiser, ce gars nous sauve sur coup-franc contre Bordeaux à domicile en 99…la filière allemande au SRFC c’était du solide.
    Dans le style Fernandes on pourrait causer de Chapuis aussi, recruté en D2, bonne première saison et après, une mouise crescendo.

  8. pour ben lebris je me souviens pas que c’était de la tete j’ai le souvenir de son but plus coté mordelles et plus d’un tir du pied gauche dans la surface
    je me rappelle de ce match c’était une équipe de jeune car tout les titulaires était pas la

  9. Mes souvenirs sont plus proches de ceux de Mickey. Pour moi c’est un tir dans la surface, du gauche également.
    En tous cas, sûr, il venait de remplacer Makhtar N’Diaye qui avait égalisé juste avant la mi-temps.

    Mais je valide le coup-franc tiré à l’allemande dans la surface contre Bordeaux. Pas compliqué de s’en souvenir, c’est le seul du Patrich.
    à ceci près que comme moi avec Hobsch et Jinani, c’était en 1998.

  10. Curieux, dans mon souvenir j’étais en Mordelles bas et ça s’passait de l’autre coté…j’devais être bourré.
    Quoiqu’il en soit merci à toi Roazh pour ce beau travail, ça m’a rappelé pleins de souvenirs bien crasseux !

  11. Le Maradona des Balkans, Blaz Sliskovic, n’aurait-il pas mérité un strapontin dans ce magnifique onze anal?

  12. 2 autres joueurs auraient peut-être mérité une citation. Bon à leur décharge, ils sont restés qu’une saison Route de Lorient, mais quelle saison…
    Shala et Sliskovic, la filière de l’Est… Ce m’a presque fait regretter l’effondrement du rideau de fer…

  13. Quelques erreurs, Chaigneau a gagné 1 match avec le stade (SRFC-OM 2004 4à3, quadruplé de Frei), Rekdal et Ivanov n’ont pas joué en même temps à Rennes.
    La scission BS-RCK ne s’est pas faite pour raisons politiques. Classé ces groupes politiquement est aberrant car à l’intérieur des groupes les personnes ne pensent pas les mêmes choses. Chez les BS c’est plus partagé que vous l’indiquez. Je suis un ancien membre des BS ayant vécu toute l’aventure du groupe et je suis militant du Parti Socialiste depuis 2007. Toutes les tendances politiques ont fait partie des BS et le groupe était apolityque car on a jamais mélangé politique et foot lorsqu’on existait. Certains membres avaient une activité politique mais on en parlaient pas en tribune (de l’extrême gauche bretonne à l’extrême droite bretonne en passant par les 2 plus grands partis français qui sont le PS et l’UMP). Par exemple, en 2007 la majorité des membres non militants d’un parti ont voté Bayrou au 1er tour. Pas de raccourcis faciles s’ils vous plaît. Allez SRFC (en route vers la LDC), fier d’être rennais!!!

  14. ‘tain, Musisi est mort ? Oh ben merde. C’était effectivement notre Bakayoko, le roi des immanquables qui a fini avec des stats flatteuses. Le duo d’attaque Musisi / Arthur Farh m’a offert mes plus belles tranches de rigolade au stade

    sinon plutôt que Illiev, qui était un peu notre Delfim à nous (putain, ce mec était TOUJOURS blessé) et qu’on a jamais vraiment pu juger, j’aurais vu ce cher Eddy Capron en doublure daubique

  15. merci pour ce tour des joueurs incontournables
    je voulait juste savoir si l’absence de thomert etait volontaire?^^

  16. Entraineur : Philippe Bergeroo

    Il me semble que cette année là coach Vahid a remplacé Bergeroo et que Diawara avait été prêté au stade. D’ailleurs c’est lui qui marque le but du maintien. Permettant l’investissement de Pinault

  17. C’est bien sévère pour certains joueurs.

    Il faudrait aussi parler des erreurs de coachings (Dudu Caerense qui ne joue pas alors qu’il est à l’époque international brésilien + Fabiano lorsqu’il revient de son pret où il a fini meilleur buteur au brésil + Emerson qui n’a jamais joué….

  18. Fernandes : ce gars était génial. Quel pied gauche ! Oui, mais, quel pauvre petit con !

    Bergeroo : un pont positif, c’est lui qui a convaincu Cech de venir (entre anciens gardiens,…). Totalement nul en tant qu’entraîneur. On avait l’impression qu’il ne connaissait pas les joueurs. Il est retourné à la fonction publique de la FFF qu’il n’aurait jamais dû quitter.

    Ivanov : je travaillais beaucoup avec la Bulgarie à l’époque. Tout le monde savait là-bas qu’il fumait un paquet de clopes par jour.

    Bernard Lemoux : un âne mégalo qui vire Cédolin sans raison et plonge le club en D2. Il a ensuite vendu sa boîte de pavillons pour se lancer dans la politique où il n’a rien fait évidemment. Il avait écouté Chirac qui lui avait dit de faire de la politique comme il l’aurait félicité pour sa belle chevelure (toujours grasse).

    Mais à côté de ces quelques tâches, que de beaux souvenirs avec tant de joueurs ! Allez Rennes !

  19. Certains étaient pas bon mais mettre des anneroes vous êtes fort debec qui se fait poiquer sa place par Chaigneau alors qu’ils n’ont jamaisnjouer ensemble

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