« Petrus for these two guys ! »

Il paraît que c’est ainsi qu’à fêté ses 2 buteurs notre président nouveau pour sa 1e venue à Bollaert. Il paraît hein, La source n’étant pas réputée infaillible. Mais bon, j’aime assez l’idée que notre nouveau Président, l’Azerbaïdjanais Mammadov, connaisse la Petrus, bière de bon goût s’il en est. Il faut dire aussi que le mec a du passer l’avant – match avec Gervais, dont la connaissance du milieu du houblon n’est plus à prouver.

Pour accueillir cette 1e venue, Bollaert avait à nouveau sorti le grand jeu, bien aidé par cette nouvelle programmation un samedi après-midi, de plus en plus coutumière. Au passage, même si on n’est ainsi pas loin d’être l’équipe la plus diffusée du foot Français, cet horaire est bien plus propice à remplir le stade que le mardi ou le vendredi.  Histoire de marquer le coup, les Galiboys ont fait un petit tifo surmonté d’un « Lens of fire » prouvant la nullité en anglais du public du NpdC et jouant sur le surnom »Land of Fire » qui sied à l’Azerbaïdjan.

La venue de Mammadov n’a pas occulté un retour attendu par toute une région à Bollaert, celui de Jean Wi Garcia, désormais à la tête de Châteauroux. Cette info, à croiser avec la précédente, me fait dire que notre président ne prend pas top de risques pour son 1e match : il vient assister à une victoire, rien d’autre.

Côté terrain, on récupère peu à peu nos blessés. Ljuboja et Touzghar sont de retour. Salli est également présent et Valdivia revient de suspension. Ne manque plus que Yahia et Cyprien pour qu’on soit au grand complet et qu’on se retrouve, toutes proportions gardées, avec un problème de riches :
– qui faire jouer dans l’axe, Landre étant de plus en plus costaud en stoppeur?
– qui faire jouer au milieu, sachant que Valdivia retrouve le rythme, que Cyprien va sans doute réintégrer le groupe très vite et que Bourigeaud, qui nous a sauvé les miches à Niort et était titulaire en coupe m’a tout l’air d’être la nouvelle pépite de la Gaillette ?
– et qui en pointe? Coulibaly cire le banc, mais il nous a pas mal dépanné dernièrement et Touzghar-Ljuboja manquent un peu de rythme.
Les solutions ne manquent pas et on ne va pas s’en plaindre. En effet, si le Racing était archi-favori contre Châteauroux, on va enchaîner 2 déplacements à Nancy et Angers qui vont constituer un tournant dans ce championnat : Quitte à choisir, je préfère 2 nuls et la garantie de passer l’hiver au chaud, à 1 victoire / 1 défaite qui remettrait en selle l’un des 2 clubs, un peu moins performants ces derniers temps. Evidemment, je signe pour 2 victoires, mais nos performances à l’extérieur (1 seule victoire) plaide pour la prudence.

Mais trêve de supputations, et retour sur ce Lens-Châteauroux. Pour ce match, AK réadapte son schéma et ressort le 442 qui va bien à notre doublette Ljuboja-Touzghar. Derrière, pas de surprise, et au milieu, un peu de densité, avec Lemoigne en sentinelle, Valdivia en 8 et 2 excentrés, Salli et Chavarria.

Chateauroux En face, rien. Jean-Louis’s rules.

Le môtch :

Pour les feignasses : le résumé.

Pour les autres, un petit résumé en 2 parties, le Racing n’étant pas encore capable d’enchaîner un match complet avec l’intensité qui a sauté à la gueule des Castelroussins en 1e période.

– Châteauroux n’a pas vu le jour dans le jeu : le pressing très haut des lensois, combiné à une belle gestion des espaces par nos joueurs, constamment affairés à offrir des solutions simple au porteur de balle et à la faiblesse technique et physique des blancs a offert une 1e période à sens unique.

– Grosse maitrise lensoise, mais aussi grosses intentions offensives : Salli, Ljuboja, Chavarria, Touzghar se sont offerts les meilleures occasions, avec pêle-mêle des frappes aux 20m de Salli et Valdivia, en pivot de Ljuboja, via des combinaisons, appels en profondeur ou des centres,  pour 15 tirs à la mi-temps, dont un poteau, un but refusé pour une faute improbable et deux très beaux sauvetage de Bonnefroi. Outre la multiplicité des offensives, c’est surtout la variété des situations qui a fait mal à Châteauroux. Les 4 défenseurs, déjà pas bien rassurants, n’ont pas été aidés par un milieu qui a pris l’eau et n’a jamais su poser le ballon plus de 3 passes d’affilée.

– Enfin, nos 4 loustics de la défense ont été particulièrement efficaces, avec une flopée de duels gagnés et de ballons grattés dans les pieds. Dès que les blancs tentaient de se mettre dans le sens de la marche, un duel perdu renversait la vapeur et mettait en souffrance le bloc équipe de JLG, qui n’a de bloc que le nom.

– Mais comme le Racing reste le Racing, malgré une domination vraiment écrasante, on rentre broucouille à la mi-temps, avec le légendaire 0-0 que venait chercher Garcia… et nos toujours aussi pénibles corners en 2 temps moisis.

– Au retour des vestiaires, Châteauroux fait illusion 3 minutes et passe le milieu de terrain. Ca ne dure pas et à la 50e, Touzghar croise trop une frappe dans la surface, suite à un excellent appel dans le dos de la défense.

– 51 : libération, avec l’ouverture du score de GBamin. 2e but du latéral, qui, suite à un corner mal dégagé, profite d’une remise dans le paquet de Baal pour fusiller Bonnevroi aux 6m. Bollaert peut gueuler.

– Oui mais voilà… comme d’hab, on s’endort un peu et, sans que Châteauroux n’ait rien demander, l’étreinte lensoise se desserre et la Berrichonne se procure 2 occasions nettes sur un centre en retrait de Bourgeois et une balle en profondeur bien gâchée par Tainmont.

– Devant, on commence à sentir que Touzghar et Ljuboja sont courts physiquement. Ljuboja vendange un face à face avec le gardien, bien sorti, Touzghar n’en touche plus une, quelques situations sont bien gâchées par Salli et Valdivia et Chavarria est carbo. Le mec sort même avec des crampes…

– Bourigeaud et Lalaina rentrent, mais l’appui devant est plus compliqué à trouver, du coup, on s’en remet aux CPA, qu’on laisse tranquillement tirer par notre U19. La confiance d’AK en Bourigeaud est assez bluffante.

– Instant frayeur, car il en fallait un, après l’expulsion de Sambou pour 2 jaunes, Châteauroux se voit enfin offrir une vraie occasion, bien aidée par l’instant « trou d’air » de notre charnière. GBamin fait une faute débile aux 30m, Bourgeois envoie un petit ballon vicelard dans la surface, Aréola est pris, Dupuis qui vient de rentrer s’impose dans les airs mais sa tête lèche la transversale. JLG n’a pas changé, il est toujours aussi peu verni à Bollaert…

– … confirmation 1 minute plus tard. Valdivia récupère un ballon en entrée de surface, suite à un travail Bourigeaud-Touzghar. Frappe du droit (il est gaucher) lunette. 2-0, un café, l’addition.

Sur le match, Lens mérite amplement la victoire, mais il faudra s’éviter les frayeurs de fin de match à Nancy et Angers, qui risquent d’être bien plus compliqués à bouger chez eux. Néanmoins, on ne boude pas notre plaisir, avec une seconde place confirmée, un trou qui se creuse avec les poursuivants qui ont tous perdu (Nancy, Angers, Caen) et désormais 4 points d’avance sur le duo Dijon-Troyes.
Bollaert peut néanmoins fêter ses joueurs, faire coucou à son nouveau président, faire d’Aréola un nouveau capo sur la passerelle, et notre duo présidentiel se mettre au clapping.

 

Les gôrs :

Aréola : 3.
Rien à faire du match, mais une bien belle frayeur sur 2 occasions Berrichonne où il ne semble pas au mieux, et sur la barre de Dupuis, où il semble clairement battu.
Pour le reste, de bonnes prises de balles sur CPA et un gros mieux dans le jeu au pied.

GBamin : 4.
Match impeccable, qu’il a en plus le mérite de nous débloquer. Jamais pris en défaut… mais une faute évitable qui amène le plus gros danger berrichon. Un peu plus de mal à apporter devant, Chavarria n’étant clairement pas dans un grand jour, ce qui n’a pas permis à JP de monter autant que Baal.

Kantari : 5.
Son meilleur match, de très loin, sous nos couleurs. Impérial dans les duels, très costaud dans les airs, et nouveauté, très propre dans la relance. Il a même tenté un centre…

Landre : 4.
Comme Kantari, la puissance en plus, le placement en moins. 2 très gros tacles dans les pieds de Bourgeois et Makengo histoire de montrer les musles et une belle régularité tout au long du match. Pour la déconne, il a même relégué Touré, rentré 30 secondes en fin de partie, au poste de latéral. Touré…

Baal : 5.
Bon, autant je l’ai démonté toute la saison dernière, autant il faut bien le reconnaître, il est, cette année, juste énorme. Sur ce match, il a été imprenable derrière ayant dévoré tout cru Maboulou, Guerriero, Nestor, bref tout le côté gauche, Lepagnot inclu. Physiquement, on est droit de se demander s’il n’a pas été nous faire un stage à l’école des poumons Pamela Anderson tant il semble avoir une caisse de marathonien. Du coup, ça déboule, ça dédouble les courses de Salli, ça centre, bref, c’est du très très bon.

Lemoigne : 4.
Comme d’hab, il a gagné sa vingtaine de ballons dans les pieds, nettoyé tout un tas de ballons pourris et s’est posé en rampe de lancement du jeu lensois. Mieux, dans ce système, Valdivia est un peu moins sollicité défensivement, avec une répartition des rôles plus claire dans laquelle le 6 lensois a juste les clés de la baraque. Pas de bol pour JLG, c’était fermé à double tour.

Valdivia : 4.
J’ai du mal avec Valdivia. Alors oui il est élégant, oui il fait un très gros match dans la construction et ouvre enfin et très joliment son compteur but cette année et oui il réalise un match plein. Mais putain, t’as pas pris un rouge débile y’a 2 semaines? Ça t’as pas servi de leçon? Ben a priori non. 3 fautes d’anti-jeu, dans des zones du terrain où le danger est nul avec forcément un jaune à la clé, et cette saloperie de propension à s’arrêter de courir dès qu’un mec lui effleure la guibole. Certains l’adulent, moi, ça me soule.

Salli : 3.
Bon match de Salli, mais sans plus. Lâche un peu plus vite ton ballon, joue simple et tout le monde sera content. T’auras même des points en plus.

Chavarria : 1.
Ça sent le coup de fatigue chez l’Argentin, complètement cramé dès l’heure de jeu. Il a quand même réussi à se procurer 2 occasions de truands, dont une superbe tête plongeante qui finit sur le poteau, mais son influence dans le jeu a été faible et le jeu a bien penché du côté de Salli-Baal.

Touzghar : 3.
Match de reprise, ça se sent. Moins à l’aise avec Ljuboja qu’avec un avant-centre plus fixe type Coulibaly, il a tendance à faire des appels qui lui compliquent la tâche plus qu’ils ne lui ouvrent le champ. Une belle occasion en début de 2nde période, mais pas d’inquiétude, avec un peu de jus, il reviendra très vite notre atout principal en attaque.

Ljuboja : 3.
Agaçant. Comme un mec super facile qui ne perd pas un ballon dès qu’il l’a dans les pieds, qui distribue des centres comme Jésus des petits pains (ou Jean-François Copé, je ne sais plus) mais qui nous flingue toujours une ou 2 occasions en étant hors-jeu. Pas trop en réussite dans ses tentatives, il a quand même eu l’intelligence de ne pas insister dans la voie perso et essayant de servir au mieux les intérêts de l’équipe. PS : Il râle toujours autant, pour tout. Pour rien.

Les remplaçants :

Bourigeaud : 3.
Dans 6 mois, on a une offre de Man U pour nous le piquer. Tu peux archiver.

Lalaina : 3.
Il court vite.
Tout droit.
Et il a une crête, ce qui doit expliquer qu’il ne puisse pas prendre de virage.

Touré : NN
30 secondes, douche comprise.

En face, on retient que JLG continue sa série de défaites à Bollaert et que Châteauroux va avoir beaucoup de mal cette année. A part Bourgeois et le gardien, il n’y a pas grand mon de qui a surnagé dans une équipe qui pue le manque de confiance.

Prochain match contre Nancy en championnat, avec votre serviteur aux commentaires sur SportDub.com  On poursuivra derrière en coupe à Nesle (je ne sais pas où c’est) avant d’aller rendre visite à Angers, club irritable s’il en est..

Vous aimez la Lens Académie ? Vous voulez qu’elle continue ? Alors soutenez horsjeu.net en vous abonnant ici. Il y en a pour toutes les bourses, de 2€ à 16€ par mois pour les riches. Et puis on vous promet de transformer le pognon en alcool, au moins, on ne ment pas nous.
N’oubliez pas d’aller faire des coucous aux copains, sur RCLensois.fr, moustachefootballclub.com, alterfoot.com, teamfoot.fr et, si vous avez le temps, de venir polluer mon mur Facebook. En cherchant bien tu me trouveras même sur Twitter. (@r_direktor).

3 thoughts on “La Lens Académie note Lens-Châteauroux, 2-0

  1. moi je suis premier degré quand on me dis les carottes sont cuites je dis je sais pas demande a ma femme c’est elle qui cuisine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.