Salut les charognards,

 

C’est pas bien de se faire du bien sur le cadavre de l’ASNL. C’est pas bien mais c’est marrant.

 

Les infos :

  • Nicolas Fauvergue, très affecté par la récente officialisation médicale de sa trisomie 21 est donc sur le flanc, chez lui, en Mongolie. Le Grantatakan messin ne pourra donc faire des épaules contre le Racing.
  • Eduardo, quant à elle, est désormais pleinement apte à jouer, suite au succès de la pose de son vagin.
  • Thibault Bourgeois est lui aussi sur le chemin de la rédemption. Son retour est envisagé pour bientôt ; soit quelques jours avant sa prochaine fracture.
  • Fait d’hiver : l’honneur de l’ASNL a été découvert par la police ce jeudi 6 mars. Il gisait inanimé sous un vieux pont et attendait la mort en miaulant. Celui de Rousselot reste en revanche introuvable.
  • Gros respect aux supporters d’Arles-Avignon pour leur banderole « La Lorraine est belle et bien grenat ! » avant d’affronter Nancy ce week-end.
foot
Arles-Avignon vient de faire un bon considérable dans l’estime de ceux qui se respectent.

 

Contexte :

Beau fixe en Moselle, où soleil et victoires ont posé bagages, reléguant grisaille et malheur chez nos voisins rougeauds et blanchâtres. Mais attention, la montée n’est bien entendu pas acquise, contrairement à l’anus de ta maman, le FC Metz ayant toujours Romain Inèz dans son effectif. Et si en ce moment, Lens ne vaut pas grand chose, comme l’anus de ta maman, il apparaît nécessaire de souligner que les Sang et Or vont être un sacré morceau, comme l’anus de ta maman, ès qualité de bête noire du FC Metz depuis 1998 et de favori proclamé de ligue d’eux.

Mesure à la mode : le nombre de places vendues aux Lenséens sera limité à 403, sans doute dans le but de préserver au maximum l’intégrité morale de nombreux innocents qui, comme à chaque débarquement des cousins du ch’Nord, ne peuvent que constater éberlués à quel point boire, chanter, se battre et vomir fait partie du patrimoine sang et or. Comptons cependant sur eux pour foutre un maximum de bordel, et comptons sur Sinsinf’ pour avoir du répondant : match de gala, tarif de gala, public de gala, ambiance. Ça va gueuler comme une poissonnière de Ménilmontant. Et pas que des jolies chansons, héron héron petit patapon.

(MAJ : Rigobert est obligé de concéder qu’il avait été un peu vite en besogne, puisque les Lensois choisirent la même solution que les Messins la semaine passée : le boycott du déplacement, dans un soucis d’équité et dans une perspective contestataire.)

 

 

Joueur clef :
LENS_EDUARDO_250809

Passée par Lens, remise de son opération plastique, Eduardo da Silva Rodriguo Mendes Emerson da Souza Patricio Moreira risque fort de vouloir faire de ce match, l’une des dernières étincelles de sa brillante carrière de joueur moyen. La pression.

 

Le match :

-8e : Compo classique pour un classique du footbanal français :
Metz lens

-5e : Du monde, un tifo géant, du soleil et des mamans. Que demande le peuple ?

-3e : Le seul nuage qui vient polluer ce magnifique ciel bleu a étrangement la forme de Sylvain Marchal.

11e : Putain il y a même un Malgache à Lens maintenant. C’est vraiment pas beau.

14e : On a retrouvé l’avion malaysien disparu : il est à Saint-Symphorien et s’appelle Romain Métanire.

17e : Marchal est en panne. Sortie immédiate.

21e : Combinaison Sakho-Eduardo : Sakho fait L1 + ?, Eduardo reprend de volée. Petit filet.

34e : But d’un Coulibaly comme tous les autres. Mais Monsieur Bré n’a pas envie. Le match reste donc nul et vierge.

39e : Offrande de Lemoigne, mais N’Gbakoto s’emmêle le cerveau et se fait caca dessus. Poteau. Sans doute l’effet « étoile dans les cheveux ».

Mi-temps.

49e : Ludovic trou de Baal fait l’enfant. Joue ta touche et ferme ta gueule, merci.

53e : Mais sinon Lejeune, si t’es pas chaud pour courir fallait pas venir. Ça aurait fait des vacances à tout le monde. Même au football.

55e : N’Gbakoto essaie de loin. Rigobert préfère ne pas vous parler de cette frappe.

61e : Tacle majestueux d’Inez. Standing ovation, bain de foule et tout le tremblement.

69e : Corner, huit messins prennent Yahia au marquage, laissant Tisserand au duel avec Sakho qui n’a pas envie de sauter. Le Lensois expédie sa tête au fond de l’anus de Rigobert. 0-1

71e : Réaction messine. Tête lobée chimique d’Eduardo, Riou claque le ballon in extremis, qui revient sur Sakho qui taquine le poteau. C’est chiant.

75e : Nouveau corner en mode cheval de Troie, et nouvelle tête victorieuse lensoise. Heureusement Métanire rodait par là et peut sauver sur sa ligne.

76e : Entrée de l’anus sur patte, Thibault Fion. Ça y est on est sauvé.

79e : Pour les nostalgiques et les beaufs, entrée de Ljuboja et son trait de pisse sur la tête. Le Mickaël Pagis serbe sent le tunning sale.

82e : Ce qui fait chier Rigobert, ce n’est pas tant de perdre que de voir que Kombouare est content. Un Kanak c’est fait pour être malheureux toute sa vie putain.

85e : Sortie de Touzghar Montparnasse. Et entrée d’un N’Diaye. Ça y est c’est officiellement insalubre à Sinsinf.

90e : Contre de l’avant-dernière chance pour les grenats, qui font l’erreur de passer le ballon à N’Gbakoto qui une nouvelle fois tire comme une séropositive enceinte.

90+3 : Coup-franc à 24 mètres. Au lieu de le jouer intelligemment, Sakho tente de se répondre sur le terrain à lui même. Feuille très morte bien au-dessus du footballistiquement correct.

Fin du match. Les grenats, qui se sont battus vaillamment à défaut de savoir jouer au foot, font leur tour d’honneur traditionnel sous des applaudissements tenaces. On n’oublie pas si facilement que Nancy 0, Metz 1.


J27 : FC METZ / RC Lens – le résumé par FCMetzWebTV

 

Les notes :

Johann Carrasso, 2/5 : Pas grand chose à se mettre dans l’estomac de Cédric, son frère glouton, à part cette petite têtounette en lunette, que Johann regarda du coin de l’œil, sans ne savoir que faire.

Romain Métanire, 2/5 : Première période olé olé, avec des courses de chameau, puis cet arrêt cardiaque à la mi-temps, ce coma de quinze minutes, et ce nouveau Romain Métanire en mode cagoulé, qui ne voit pas un pied devant l’autre avant de servir ce qu’on ne fait pas à autrui. C’est sans doute là, la meilleure façon de décrire la seconde mi-temps de Romain, quelque peu brouillonne, pour le dire calmement.

Gaëtan Bussmann, 3/5 : Costaud, gentil et appliqué, Bussmann est un défenseur pure souche. Pour le reste c’est un sang de bourbe qui doit mourir.

Jérémy Choplin, 2/5 :

Gêné par une douleur, Choplin a livré sa plus mauvaise prestation à domicile, et sans même ramener des fleurs. On ne lui en veut pas parce que c’est la première mais qu’il fasse quand même attention à sa fille ces prochains jours.

Si vain Marchal, non noté : Mais il est où le règlement qui dit que Marchal n’a pas le droit de jouer contre Lens ? Deuxième sortie sur blessure en début de match contre les Sang et or pour le patriarche.

Ahmed Kashi, 3/5 : Voldemort a bien voldemordu les péronés des Nordistes, sans paraître aussi bestialement violent et implacable que chez les bâtards. Mais reste ça reste un bon match de chauve aux dents longues.

Romain Rocchi, 3/5 : Dans l’art de la transition, Rocchi est un orfèvre. Un orfèvre de soixante trois ans et demi.

Yéni Noixdecoco, 1/5 :

Sans titre

Fort d’un visage chevalin, et de l’explosivité d’un pure sang, Yéni devrait désarçonner toutes les défenses de ligue d’eux. Au lieu de quoi il se contente de brouter négligemment son couloir droit, sans dépasser le petit trot. Joueur d’estocades, c’est à coup de galopades virevoltantes et ravageuses qu’il devrait sévir, mais N’Gbakoto se satisfait d’une docilité de bidet moyen, meilleur au trait qu’à la course, n’étant plus à l’étalon que ce que Fauvergue est dans la vie : un âne.

Kévin Lejeune, 2/5 :

Et il est content en plus.

S’il était un Pokémon, il serait un Leveinard malade, s’il était un animal il serait un paresseux, s’il était droitier il ne serait pas pro. Le Jérôme Rothen du très pauvre.

Eduardo, 2/5 : Empêtrée dans un football gribouillis, la brésilienne du FC n’a que trop bien réussi à montrer pourquoi son dernier club c’était Ajaccio.

Diafra Sakho, 2/5 : Muselé par Yahia, ce titan, Sakho n’a rien su faire. Un petit poteau tout de même pour faire vibrer les recruteurs de Fribourg et puis une bonne douche et au lit !

– – – –

Romain Inez, 3/5 : Entrée en mode patron du souffre douleur du Gobert : certes Inez ne sait pas jouer au foot, mais dans le duel il n’a pas d’équivalent sur terre. Et comme il tacle en mode Uruk-hai, on dit bravo champion.

Thibault Fion,1/5 : Rigobert avait prévenu qu’il serait intransigeant avec cette tête d’anus qui court partout mais qui n’est nulle part, qui joue à l’envers et dont l’entrée n’a pas pesé plus lourd que feu la carrière de Samy Kehli. On t’oublie pas Samy.

Fadil Sido, 1/5 : Entrée étonnante dans un match où la technique n’avait pas été invitée ; mais où la force et l’impact régnaient en maîtres. Et Fadil Sido niveau force et impact….

 

Rigobert Pires.

1 thought on “Metz – Lens (0-1) : La Metz que un Club Académie engrosse sa sœur

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