Salut les enfants du Graoully,

 

La Metz que un club académie s’apprête à vivre le match le plus sexy et le plus attendu de son histoire avec le retour du derby lorrain. Petite mise en bouche anale avec cette publicité pour la consanguinité : Metz-Nancy 90-91, à l’époque où la Lorraine pensait encore que la houille c’était l’avenir.

 

Metz que oune interview :

 

Derby oblige, Rigobert se devait d’aller interviewer le chef des méchants : Jacques Rousselot répond à ses questions.

 

Bonjour Jacques, vous êtes le président d’un club élu à six reprise « club le moins aimé du monde professionnel ». Quel effet ça fait de voir l’image de son club régulièrement dégradée ?

 

Bonjour Rigobert. Eh bien ça me fait de la peine. J’estime que l’ASNL est un club de football méritant et qui devrait attirer plus de sympathie et de reconnaissance.

 

(Hilare) Vous êtes sérieux ? Vous trouvez vraiment que l’AS Nancy Lorraine mes couilles sur ton front mérite mieux que d’être considérée comme de la pisse d’élan ?

 

Bien sûr ! Nous sommes un club avec peu de moyens, qui, ces dernières années a souvent lutté avec les meilleurs.

 

(Fou rire incontrôlable) Mais Jacques soyez sérieux voyons… Je suis venu pour faire une véritable interview, pas pour entendre des fadaises d’albinos.

 

Je ne suis pas albinos.

 

Les albinos vivent dans le déni, c’est connu.

 

Je ne vis pas dans le déni !

 

Et voilà, qu’est ce que je disais ?

 

Bon Rigobert, je suis venu pour une interview.

 

Ah non c’est faux ! Vous êtes venu parce que je vous ai fait croire que j’étais le directeur sportif de La Gantoise, et que je voulais acheter Joël Sami.

 

Pas très réglo d’ailleurs ce coup-là.

 

Peut-être, mais vous n’avez qu’à être moins crédule. Comme si quelqu’un pouvait vouloir acheter Joël Sami à part une production de film de boules ougandaise.

 

Oui, j’aurais dû me méfier…

 

Bon revenons à nos moutons. Vous disiez que Nancy c’était classe…

 

Non, peut-être pas classe. Mais c’est pas aussi ringard que tout le monde le prétend.

 

Racontez-nous s’il vous plaît comment vous avez vécu de l’intérieur ces dernières années à la tête du club.

 

Ben d’abord c’était le paradis. On était avec Pablo, on était biens. Il savait pas parler français, mais il savait insuffler l’envie de gagner aux joueurs et le public l’adorait. Tout était pour le mieux. Puis nous avons eu Jean Fernandez le gros nul. Il voulait essayer de faire du foot en mettant Vahirua titulaire parfois. C’est inconcevable ce genre de chose quand on a de bons joueurs comme Paul Alo’o Efoulou dans l’effectif… Forcément nous nous sommes séparés et depuis j’ai nommé un homme que j’apprécie énormément. Il a une grande discographie. Enfin, vous comprenez, j’ai fait à cette époque l’amalgame entre Patrick et Peter le chanteur, tous les deux de la grande famille des Gabriel. Patrick était pompiste mais il avait déjà entraîné les jeunes de l’AS Mimosas et avait réussi à éviter la relégation. J’ai tout de suite su que c’était le bon…

 

Vous parlez de votre entraîneur comme si c’était votre épouse.

 

Oui, cela peut paraître bizarre mais à l’ASNL, il est de tradition que le président couche avec l’entraineur.

 

Pardon ?

 

Il n’y a pas de mal.

 

Non, mais vous avez dit quoi ?

 

Il n’y a pas de mal.

 

Mais avant, espèce de saloperie d’albinos !

 

Ah ! Que je fais de temps en temps l’amour avec Patrick Gabriel.

 

Mais pourquoi ?

 

Parce que j’estime que pour qu’un club soit sain sur le terrain, il doit l’être en coulisse. Et l’entente président-entraineur me paraît fondamentale. Et ça se traduit par des petits câlins …

 

Et donc, quand vous recrutez un entraîneur, vous lui faîtes signer un contrat de travail j’imagine, dans lequel une clause spécifie cet accord ?

 

Oui. La clause est claire et tout le monde est prévenu.

 

Effectivement, ça a l’air vachement sain comme relation vu comme ça…

 

Oui, et c’est aussi pour ça qu’avec Jean j’ai eu du fil à retordre. Il ne voulais jamais que ce soit moi qui me déguise en femme.

 

Jean Fernandez en femme ?

 

Oh vous l’auriez vu, il était craquant dans ses petits collants roses et sa jupette de majorette. Une vraie petite princesse.

 

Jean Fernandez, une petite princesse… Si j’avais su…

 

Oui, il fait le grand timide chafouin engoncé dans sa doudoune même quand il fait 25° mais derrière ses kilos de cotons, se cache un petit minois très affriolant.

 

Bon merci ; j’en ai assez entendu. À jamais.

 

Au revoir Rigobert. Que les meilleurs gagnent.

 

Metz que oune wikipédianal :

 

Nancy c’est quoi ?

 

Un club sans couleur qui pue le caca. Mais pas que. Avant le derbys, Rigobert a mené son enquête : Nancy est un club fondé au vingtième siècle dans le cul d’un noir par Jacques Rousselot, le seul président du foot français à moitié humain et à moitié albinos. Dès le début de son histoire, l’ASaNal engage Pablo Correa, une espèce d’entraîneur discount à l’accent rugueux et sans méthode. Entre un club sans âme et son entraîneur uruguaynul, c’est donc le coup de foudre : la mayonnaise prend rapidement et Nancy se hisse en Liguain pour y faire ce que chacun sait…

 

Dans ces temps difficiles, le FC Metz patauge dans le football bijotien et a bien du mal à s’extirper des lueurs malsaines du crâne luisant de Guerriero (un Nancéien). Mais depuis, la roue a tourné. Nancy s’est construit une pelouse à auteur de son jeu, tandis que Metz, de son côté, retrouve doucement les voies de la rédemption. Avec sur sa route une embûche un peu sale, et Joël Sami en défense centranale.

 

Le match de la classe :

 

  • Le maillot : entre un grenat racé et le blanc-rouge délavé, le match n’a pas lieu. Victoire écrasante de Metz.

 

 

 

 

 

 

 

  • Le stade : Du nom à l’architecture, Saint-Symphorien > Marcel Picot ma bite.

 

    •  Le blason : Quand on a comme symbole le chardon, on a honte et on va manger ses morts en silence.


 

 

 

 

 

 


Le joueur emblématique
: Bien loin de la classe discrète de Kastendeuch, on appréciera le sponsor Sopalin qui met en valeur ce joli visage-pénis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Metz que oune contexte :

 

Metz n’a plus perdu depuis cinq match, Nancy n’a pas gagné depuis cinq ans. Rigobert a choisi de raconter en images ces derniers jours en Moselle.

 

Il y a dix jours, Metz échappait de justesse au piège nimois :

 

Auteur d’une prestation indigne d’un humain encore en vie, Thibault Bourgeois avait été mis au repos par Cartier. Le joueur avait donc profité de son congés, d’abord avec une bonne grasse mat’ :

 

Puis avec une petite matinée pépère :

 

Avant d’être enfin d’appétit pour une belle après-midi :

 

Mais même en son absence, le FC Metz qui se rendait à Clermont-Maréchal-Ferrand, ne parvenait qu’à obtenir un nul frustrant (0-0). La faute à un gardien chaud patate :

 

A peine rentrés d’Auvergne, les Messins reprirent le chemin de l’entrainement. Et furent ravis d’avoir des nouvelles de Samy Kehli, dont la carrière suit son cours à Vitron :

 

Insolite : filmé par son père, ce jeune supporter messin est pris en plein rêve d’une titularisation de Romain Inèz contre Nancy :

 

L’entrainement se faisait intense sous la houlette d’un Cartier plus exigeant que jamais. Métanire en profitait pour travailler d’arrache-pied sa coordination :

 

A moins de 48 heures du match, Bussmann semblait quelque peu stressé :

 

Lundi, le groupe fût communiqué aux joueurs. Quand Bamba prit connaissance de la liste des convoqués, d’abord ce fût la consternation :

 

Puis, sa déception fût intense :

 

Fin psychologue, Cartier lui demanda s’il n’était pas trop déçu :

 

De son côté, Romain Inèz fût encore plus démonstratif :

 

Plusieurs heures plus tard, la déception de Romain Inèz était encore palpable :

 

Maxwell Cornet avait tout tenté pour paraître assez mature, rien n’y fît. Lui non plus n’était pas retenu dans le groupe :

 

Moussa Gueye, lui, moins à cheval sur les feuilles de match, choisissait de se faire beau pour l’événement :

 

Un événement qui ne manqua pas d’exciter en hauts-lieux.  Déjà dans la semaine,  les forces de l’ordre furent dépassées par la folie des hooligans nancéiens :

 

Plus le match approchait, et plus la tension montait ; aux abords du stade, la police crût reconnaître un ultra.

 

Certains courageux nancéiens firent quand même le déplacement jusqu’à Metz.

 

Accueillis comme il se doit pas leurs gentils voisins :

 

 

Metz que oune match :

 

-35e : Agitation dans et autour du stade. On aurait aperçu Guerriero dans les parages.

 

-34e : Ah non ce n’est que Romain Inèz qui tentait de creuser un tunnel pour accéder à la pelouse.

 

-22e : Ça y est, le stade est plein et Romain Inèz a été maîtrisé par les forces de l’ordre. Les joueurs peuvent finir de s’échauffer sereinement.

 

-10e : Charge spectaculaire des supporters nancéiens.

 

-8e : Sinsinf’ répond par un unanime : « Qui ne saute pas, est un Nancéien ! ».

 

-1e : Derby oblige, Sinsinf’ s’est fait bonne pour la réception de l’ASaNaL :

 

2e : L’anti-Kévinisme primaire des Nancéiens oblige Monsieur l’arbitre à renvoyer tout le monde aux vestiaires.

 

2e bis : Le speaker précise qu’il est « interdit de jeter des pétards ainsi que des sièges sur les joueurs, quand bien même ceux-ci s’appèleraient Kévin » et menace d’un arrêt définitif du match.

 

2e bis : Pas spécialement affolés, les supporters des deux camps continuent de s’envoyer des places assises.

 

3e : Le match reprend dans la joie et la bonne humeur anale.

 

5e : Tête de Nicolas Fougère, que tente de dévier dans son propre but ce phénoménal Joël Sami. Sa tentative échoue sur la barre avant que N’Gbakoto ne vienne la propulser au fond de l’anus du portier nancéien d’une tête plongeante rageuse : 1-0.

 

6e : Les supporters messins fêtent sobrement cette ouverture du score et ne cèdent pas à la provocation. Ah si.

 

14e : Bussmann marque du pare-brise mais l’arbitre annule parce que c’est celui qui dit qui est ou quelque chose dans le genre.

 

16e : C’est marrant que c’est toujours Nancy qui a le mauvais rôle.

 

19e : Sur le banc messin, on attaque le champagne.

 

22e : Cartier avait demandé de l’engagement. Métanire met du zèle.

 

25e : Entrée en jeu de Moncef Zerka.

 

26e : Marko Van Fauvergue est lancé dans la profondeur et claque une frappe croisée de génie du football. Le gardien nancéien préserve l’honneur de son club.

 

28e : Kashi craque et prend son jaune.

 

35e : Joël Sami rentre doucement dans son match.

 

41e : Metz gère ; Nancy digère.

 

45e : Mi-temps. Ovation.

 

Mi-temps : L’occasion rêvée pour ces grands enfants que sont les supporters nancéiens d’envoyer plein d’amour sous forme de sièges aux supporters messins, qui bizarrement accueillent ces cadeaux avec peu de reconnaissance, et les renvoient dans la foulée. Totalement malpoli.

 

47e : La patte folle de Karaboué au coup-franc. Les deux poings de Carrasso à la parade. L’anus de Nancy toujours irrité.

 

54e : Benjamin Jeannot paraît tétanisé par l’ambiance.

 

57e : Les Messins sont carrément moins bien entrés dans cette deuxième période et permettent à Muratori et ses camarades de se croire bons.

 

58e : Sauf Joël Sami qui devrait bientôt décéder de nullité aigüe.

 

62e : Albert Cartier entame son cinquième kilomètre sur place.

 

68e : Entrée en jeu du Roi Bouna. Fin de tout espoir du côté du chardon.

 

73e : Bouna Sarr s’en va et Sarr revient, Joël Sami fait une crise d’épilepsie et laisse le petit noir caresser le poteau meurthe-et-mosellan.

 

75e : Moukandjo n’arrive pas à se défaire du marquage-culotte de Choplin.

 

84e : Parti seul en contre, Sarr prend de vitesse la défense nancéienne à la rue ; la sortie PES 2008 de Nardi lui ouvre les portes du 2-0.

 

85e : Certains Nancéiens veulent en découdre.

 

86e : Entré en jeu quelques temps plus tôt, N’Sor profite d’une inspiration géniale de Sarr pour envoyer une formidable praline perforer cette fois tous les espoirs des méchants, et permettre aux gentils d’exulter : 3-0.

 

87e : Le record de décibels dans un stade, jusqu’alors détenu par Besiktas, vient de tomber.

 

89e : Nancy, au lit, la leçon est finie.

 

93e : Fin du spectacle. Joie et allégresse.

 

97e : Dans le vestiaire nancéien c’est la fête. Rousselot se jette à l’eau et annonce double-prime.

 

L’œil de Raymond Koprack :

 

Un retour aux sources, St Symphorien est le premier stade dans lequel j’ai vu un match de ligue 1 : c’était en 94-95, Pires avait fait trembler les filets à la 90ème.

Invité par un poto pour aller voir le derby lorrain, l’arrivée au stade est plutôt chaotique. Les grilles de la tribune Est sont fermées alors que le coup d’envoi est dans 20min, on se retrouve agglutinés parmi des milliers de supporters. Tout ça pour faire rentrer des CRS qui ne chanteront même pas, ces gros nases ! Les grilles finalement ouvertes, la tribune est envahie devant des stadiers impuissants : bien fun, sauf que si j’avais su je n’aurais pas acheté de billet à 20€ « super gala » !

Prendre mon écharpe fétiche du Stade, ce n’était pas la meilleure idée du siècle : aux couleurs rouges et blanches, cela rappelle curieusement celles de l’ASNL…Je laisse le logo du stade bien apparent, et l’explication d’être le seul membre du fan club de Fauvergue passe plutôt bien et en fait marrer plus d’un.

Fauvergue a régalé, des passements de jambe, un coup du sombrero, bref, il sort sous les applaudissements : St Symph ‘est vraiment une autre planète.

Une ambiance bien chaude, bien vénère, les chants locaux transpirent le grenat. Pris dans le kop, je reprends les slogans. Il paraît qu’un samedi, sur le chemin du stade, ils auraient croisé un Nancéen qui allait à St Symph en tenant par la main un bon gros lapin…Mais il n’est pas digne de ça, ce putain de Nancéen !

3-0, c’est propre pour un derby, surtout que ça fait bien longtemps nous ici à Reims qu’on ne sait plus ce que c’est de gagner un derby…

Une bière à la brasserie du Stade et une autre au Troubadour, et il était temps de rentrer.

La rencontre avec Rigorbert un peu courte, mais ce n’est que partie remise.

La Lorraine est grenat, et elle le restera. Qu’on se le dise !

 

 

 

Les notes : (NB : Le bruit, les mouvements de foule et certains autres troubles de lucidité ayant quelque peu agités Rigobert durant la rencontre, il lui est impossible d’assurer la justesse la plus parfaite de ce bulletin de notes. Merci de votre compréhension anale.)

 

Johann Carrasso, 5/5 : Sorte de ligne Maginot avec l’accent qui chante, Carrasso n’a pas servi à grand chose d’autre qu’à repousser des assauts imaginaires d’ennemis invisibles. Le gros match de la saison s’est passé loin du portier messin.

 

Romain Métanire, 5/5 : Coincé quelque part sur la ligne de l’évolution entre l’homo erectus et l’antilope, Méganire a encore chevauché à bride abattue dans son couloir, et aurait même pu en planter un, du gauche. Heureusement le cadre s’est dérobé et la Metz que un club académie peut ainsi conserver son caractère bon-enfant et non pornographique.

 

Gaëtan Bussmann, 5/5 : Plus qu’un simple homme-bus ordinaire, Bussmann c’est le METTIS (NDLR : nouveau bus coupé cabriolé en circulation à Metz). Paraîtrait même qu’il danse la Samba. Plus prosaïquement, son but aurait dû le faire entrer dans la légende, mais l’arbitre de touche ayant une subtile érection à chaque levé de drapeau, ne put s’empêcher de se faire un petit plaisir sauvage.

 

Jérémy Choplin, 5/5 : L’homme-tigre-loup-lion-autruche a tout pris de la tête. Et ce qu’il n’a pas pris de la tête, il l’a pris des couilles. Sauf Benjamin Jeannot, qu’il a préféré prendre par derrière jusqu’à ce que le duel entre les deux hommes tourne au saccage et que la maman de Benjamin, en pleurs, supplie son fils de rentrer à la maison.

 

Sylvain Marchal, 5/5 : Si la notion de capitaine n’existait pas avant, Marchal Pétain l’aurait inventée ce soir. Leader incontestable d’une défense en forme de muraille de Chine, Marchal a même presque paru en forme physiquement. Choplin-Marchal, kestupeufaire ?

 

Ahmed Kashi, 5/5 : Le pitbull avait du mordant comme à l’accoutumée, du déchet comme à l’accoutumée et des cheveux chauves, comme à l’accoutumée. Ça suffit pour claquer le 5 et faire ronronner Sinsinf’ à chaque Nançois foutu au sol.

 

Romain Rocchi Balboa, 5/5 : Régulateur professionnel, Rocchi a fait la pluie et le beau temps dans un jeu messin tanguant entre fulgurances orgiaques et coliques de nones. Esquinté physiquement par le rythme du derby et ses 90 balais, Rocchi a dû laissé sa place à Lancina.

 

Génie N’Gdeuxtroiszéro, 5/5 : Rigobert savait que les noirs avaient le rythme dans la peau, mais à ce point là ! Yéni a plongé dans son match comme Néné dans la surface, percutant la défense nancéienne à grand coup d’accélérations tonitruantes et au rythme des chants et des tambours.. Auteur du premier but messin, et d’une prestation toute en voltiges de petit noir dynamique, N’Gbakoto est devenu un vrai bonhomme.

 

Kévin Source de jeunesse pour votre corps, 5/5 : S’il s’appelle toujours Kévin, Rigobert se voit contraint de concéder que Lejeune est de mieux en mieux dans un collectif messin huilé comme les cheveux de CR7. Pas toujours auteurs de bons choix, Kévin du 57 a quand même amené le but sur CPA en début de match, refusant ostensiblement de se chier dessus malgré le millier de sauvages meurthe-et-mosellans et leurs innombrables projectiles.

 

Nicolas Faux-nul, 5/5 : Fauvergue a une sacré tête de vainqueur, mais il a aussi beaucoup de ténacité et à quelques égards un poil de talent à revendre : une frappe croisée magnifique en première, un coup du sombrero à exciter le zgeg d’un mexicain tétraplégique et un apport précieux sur le front de l’attaque. Tout ça parce que Raymond Koprack et ses potos étaient venus voir leur ancien protégé en tribune. Ils faillirent d’ailleurs ne pas le reconnaître.

 

Diafra Sakho, 5/5 : Pas de nouveau but pour le grantatakan messin, malgré une débauche d’énergie à nouveau formidable et une insatiable soif de planter. Sûrement la faute à la fatigue lorsqu’il avait fait le plus dur en passant comme un vulgaire plot cette pute nègre de Joël Sami, et l’enfant-gardien nançois ; sûrement la faute à l’éblouissement provoqué par sa teinture de blondasse lorsqu’il ne cadrait pas sa tête. Un match de galérien, mais un bon match de galérien.

 

Les entrants :

 

Bouna Sarr, 5/5 : Entrée absolument exceptionnelle du Bounartiste messin : l’art de la faufilade, du crochet court, et de la petite touche. Le but est une récompense. La passe dé un couronnement. Le Roi de Sinsinf’ c’est lui, et sa petite tête de coureur éthiopien qui n’a pas à manger.

 

Kwamé Nsor, 5/5 : L’ancien Messin revenait dans son jardin pour la première fois. Une meule plus tard, le voilà à nouveau adoubé par un stade en fusion, alors que Metz tout entière célébrait un magistral 3-0.

 

Karim Lancina, 5/5 : Lancina avait tellement la dalle à l’entrainement qu’il a gagné sa place dans le groupe pour le derby. Lancina avait tellement la dalle sur le bord du terrain que Cartier l’a fait rentré en six. Lancina avait tellement la dalle sur le terrain qu’il chipe avec brio le ballon pour lancer Sarr et permettre le troisième but grenat. Le Nigérien est un affamé. Du grand classique.

 

Les non-entrants :

 

Thibault Bourgeois, 5/5 : S’est échauffé comme un seigneur du désert. La classe incarnée.

 

Romain Inèz, 5/5 : Inèz a enfin trouvé son poste.

 

Mayoro N’Doye, 5/5 : Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.

 

Romain Inèz, 5/5 : Allez va t’échauffer Romain. Non, je déconne !

 

Damien Grégorini, 5/5 : Il manquait quand même Grégorini à Nancy pour que la fête soit plus folle.

 

Romain Inèz, 5/5 : Allez, juste pour le kiff, une troisième fois.

 

 

 

Se termine donc ainsi l’académie du match tant attendu de par la Lorraine avec ses sabots. Pour ceux qui aime le sexe avec les animaux, le football sous toutes ses formes anales et les blagues sur le zizi, Rigobert est inscrit sur Facebook. Il ne l’est en revanche pas sur twitter parce que les petits oiseaux bleus, tout ça tout ça.

 

Rigobert Pirès.

 

 

 

 

6 thoughts on “METZ – NANCY (3-0) : LA METZ QUE UN CLUB ACADÉMIE A GUICHETS FERMES

  1. Quel bel homme !

    Merci de faire jouer Romain Inez contre Brest, nous on fera jouer Brahim Ferradj

  2. La Lorraine est grenat!! Cela faisait des années que j’avais pas vu ca a Sinsinf, j’avais aucune envie que ca s’arrete!

  3. Les derbys c’est surcôté de toute façon. C’est de produits canal +, tout le monde le sait sauf les messins.

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