Nancy-Auxerre (0-1) : La Chardon à Cran Académie se fait aussi les défaites. Et Romain Grange.

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la haine la haine la haine

Salut, Émile Louis.

La semaine dernière, l’Yonne s’invitait en Lorraine pour venir casser les pieds des ambitions de l’ASaNaL. Enfants de viols, avortons qui ont réussi à se glisser hors du vide-ordures, rejetons consanguins de la chasse gardée du grand Émile, bienvenue dans un coin à peine plus civilisé que le vôtre, où les tueurs/violeurs en série viennent trouver le repos d’un bon service neurologique une fois leurs forfaits accomplis.

Ah mon vieux Émile… Toi au moins tu savais la mettre au fond, en ton temps. Tu étais le roi. La grande époque ! Pas comme ces peines-à-jouir qui attendent d’être menés au score pour s’exciter un peu le fion, et qui ne parviennent même pas à faire monter une petite mi-molle à peine exploitable à leurs supporters, tout ça alors qu’ils sont poussés par l’énergie du désespoir.

Reviens, Mimille.

Le Pablo nous avait concocté un onze grand luxe avec des remplaçants et tout, pour bien honorer la tradition du match en semaine dont tout le monde se cogne largement, mais qui compte quand même comme une rencontre classique à la fin de la saison.

Pas fou, ou peut-être que si mais d’une folie qui côtoie de très près le ridicule sans passer par le génie, le coach du bonheur maintient tout de même Assembé Gui Ndy Roland (quarté dans le désordre) dans les bois. Une nouvelle saison de peines, de lamentations et de froideur hivernale ne se prépare pas sans rien.

En défense, on retrouve Cétout à droite, et Chrétien axe droit, mais on a droit à la surprise Diagne en remplacement de Lenglet, plus franchement à l’aise dans ses baskets en début de saison. Muratori reste le maton armé et dangereux du couloir gauche.

Au milieu, nouvelle surprise : Correa se la joue Mankovsky, en titularisant Rémy Walter. Pour info, la non-vente de ce jeune homme par ailleurs talentueux a pesé sur les finances du club cet été, au sens où le club comptait sur sa vente pour renflouer les caisses à hauteur de ce qu’exigeait la salope en chef nommée DNCG. De la à croire que Pablo ne le fait pas jouer par pur esprit de conservation pour l’institution de son cœur…non, disons juste que le jeune galère un peu à retrouver sa place en ce début de saison.

Le taureau Guidileye et le vieux au faciès sans âge Pedredetti complètent le milieu.

Devant, Robic et Coulibaly se partagent les ailes, tandis que Hadji l’indomptable se pavane en pointe.

 

EUL MÔTCH

-15 Il reste environ 16 000 connauds pour aller voir un tel match en semaine ? Que fait Frédéric Thiriez ?

-10 Le match m’est tellement tombé dessus par surprise avec ce calendrier à la con, que je n’ai prévu ni alcool ni drogue morbide. Je sens qu’on va se faire chier.

-5 Je me fais déjà chier.

1 Coup d’envoi.

5 Pedretti tire un coup-franc pour Chrétien, qui en bon chrétien miséricordieux, place sa tête au-dessus.

8 Cétout trouve Robic, mais ce dernier frappe à côté. L’histoire de l’AS Nancy Lorraine résumée en deux phases de jeu pour les enfants.

10 Tête de con chauve à côté en faveur d’auxerre. Quoi, il y a une majuscule qui manque ? Ensuite, tel un homonyme téméraire, Coulibaly charge tout seul sabre au clair, mais se fait reprendre par la patrouille comme une merde, le buffet truffé de plomb.

13 Christ s’enflamme sur un super tacle piloté par Dieu le père en personne sur une ouverture ausseranne.

16 Nouvelle vague d’attentats en France pilotée par la cellule « Défense armée Yonnaise » : le petit Walter est la première victime. Coup-franc tiré par Pedretti, pour une bonne tête de Diagne sortie in extremis.

19 On me dit que le chauve, c’est Sébastien Puygrenier. On est foutus.

22 Centre d’un Auxerrien. Touche.

24 Belle percée d’Hadji qui tente de s’emmener le ballon à travers la défense de l’AJA et qui frappe ; le gardien l’arrête. Premier tir cadré de Nancy depuis trois matchs.

25 Centre de Robic, nouvelle occasion, mais toujours pas de chocolat. Bordel de pute.

27 Un type bien rapide et bien chiant se faisant appeler BA se singularise par sa dangerosité en contre. Le schéma est simple : Nancy frappe à côté ou rate un centre, et dès qu’Auxerre a récupéré, ils balancent tel de gros flans sur le sus-nommé, qui se saisit du ballon grâce à sa technique supérieure à la moyenne des otaries de cirque, et tente une frappe ou un centre. Ndy doit même le calmer en lui montrant que cette année, il sait capter des ballons.

28 Coulibaly, très en verve, tente un tir façon Kourou depuis son couloir. Philippe Saint André demande son numéro à Rousselot.

35 Robic insiste à gauche avec le soutien de Cétout, mais les Yonniens ont tout cadenassé, rien à faire. Putes. Bon, si nos chardons n’étaient pas si gauches devant le but, il y aurait déjà 2-0, mais bon…

37 Pedretti ramasse plein de ballons proprement à la récupération, à tel point que je n’ai même pas de mal à dire de lui. Ah attendez, ce petit plongeon de tafiole devrait nous donner du grain à moudre…

39 Ba est donc définitivement chiant, en plus de jouer à Auxerre.

Mi-temps. À boire, ou je tue un autre chien.

49 Le jeu a repris, et c’est sur un bel arrêt de Ndy, pour contrer une frappe en angle fermé de ce gros enculé de Ba qui commence à nous les râper menu, que le premier fait un peu mignon de la deuxième mi-temps apparaît.

52 Grobic n’est définitivement pas en réussite, les Auxerrans l’attendent en rigolant.

59 Muratori sort pour une raison obscure. Il est remplacé par Cuffaut, qui n’est pas loin d’être le plus insignifiants des défenseurs au monde, en plus de s’appeler Geoffrey. Très obscur, lui aussi. Sans même être noir, ce qui est d’autant plus suspect.

62 Ba se singularise à nouveau, mais de manière plutôt sympathique, cette fois : en pleine confiance, il voit Ndy avancé, et tente donc une frappe d’environ 55 mètres. Le ballon roule doucement derrière la ligne de but, au niveau du drapeau de corner.

63 Une combinaison qu’on avait plus vue depuis longtemps : l’auto-contre. Sur cette belle balle précise de Pedretti sur coup franc, Christ s’envole et va marquer, mais Hadji ne lui ayant pas parlé, ou n’ayant pas prêté l’oreille à sa parole divine, tente lui aussi de placer son bocal en déviation, et ne parvient qu’à contrer la frappe de son défenseur. Dans la vraie vie, il y avait but. Dans celle de l’ASaNaL, il y a la ligue d’eux.

66 Pedretti, le retour, est remplacé par Puyo, la menace.

70 Dalé le lent remplace Robic le lourd.

71 But pour ces chacals puants à foie jaune. Sur une balle anodine qui rebondit mollement dans la surface de Nancy, Diagne peine à savoir s’il doit dégager ou regarder ce qui se passe. Comme il n’est pas très futé, et surtout, comme il est défenseur, il opte pour l’option « fin de carrière prématurée », et laisse un mec appelé Berthier en profiter pour tromper Ndy qui bouche parfaitement son angle sur ce coup. Mais à l’aide d’un pet, ce qui n’est pas très efficace. 0-1.

72 Sur un coup-franc pour Nancy, le très responsable de notre déroute Diagne éclate un Auxerriste. C’est pas ça qui te sauvera de la mine, blaireau.

78 À la suite d’une belle combinaison entre Cuffaut et Puyo, comme quoi c’est possible même entre nuls, Hadji trouve le moyen de frapper à côté. Je mange ma ceinture, je la trouve pas mauvaise, par rapport à nos joueurs.

83 Sur un coup franc dans l’axe, l’homme poulet Puyo tente la frappe « QI national» direct en tribune. Ah, c’est pas passé loin, c’est vrai. Mais au final, c’était aussi dangereux que la bite d’un lépreux qui tente de violer le cul d’une femelle porc-épic.

86 Coulibaly se montre en deux temps : 1) il rappelle à tout le monde qu’il était encore sur le terrain en se saisissant d’un ballon et en entrant dans la surface. 2) il tombe dans la surface, mais plus mal qu’un Valbuena et un Cabella réunis.

À la fin du match, je suis en slip, seul chez moi, en pleurs.

Il y avait bien longtemps qu’un vieux monsieur comme Émile ne m’avait pas pris par la main pour me mettre sa limace dans la bouche dans le passage de la Ravinelle…depuis que j’ai quitté la maison familiale, je n’ai plus vraiment eu l’occasion, en fait. Mais si je regarde la saison dernière, après tout, il y avait bien des restes, de ces épisodes douloureux, qu’un vieil Émile apportait avec lui sous le nom de « défaite de merde à domicile », « chute du podium », « Dijon leader »…eh quoi, ça t’a empêché de vivre ? Du courage, Marcel, arrière la faiblesse !

0/5 pour tous les chardons, indignes de figurer dans un classement quelconque pour cette contre-performance digne d’un PSG pré-Qatari. Alors celui de la ligue d’eux, makache.

Faudra régler nos problèmes offensifs rapidement, et ça commencera par raboter les angles un peu saillants que nos offensifs ont aux coins des pieds, parce que là, ce n’est plus de la déveine. Et vous n’aurez pas toujours Marcel pour faire jouer la fibre émotionnelle des lecteurs avisés d’Hors-jeu.net. Un jour, le monde risque de savoir, tas de pines d’huitre. Il risque de savoir, sans même le concours de Geoffroy Garetier, que vous êtes nuls.

Mais quand bien même j’ai la sensation d’être la belette prise dans les phares qui n’a pas réussi à échapper à l’emprise pourtant pas bien méchante du vieil Émile Louis tout diminué derrière son déambulateur et au dernier degré de sa castration chimique, quand bien même je me sens vidé par tous les trous (surtout ceux du bas) de ma substance de supporter après des matchs aussi ignobles, quand bien même Rigobert me crie encore et encore son amour irréel par-delà les haines ancestrales que Daesh et autres va-t-en-guerre sans couilles style François Hollande nous envient, j’idolâtre toujours un homme. Un homme qui saura leur dire en uruguayen comme en français comme en lorrain (car de toute façon, c’est le même mot) à quel point il sont à CHIER. Un homme petit, chauve, disgracieux, certainement bête, mais peut-être pas encore assez méchant avec ces jouvenceaux demeurés. Dis leur, Pablo.

Je crois en Pablo Correa.

Mais tu crois en avoir fini avec moi, lecteur ?

Sache, petite suce boule, que je ne suis pas mort, juste meurtri ; sache surtout que la défaite ne m’atteint pas : elle me requinque. Sache encore que ton cul n’est pas à l’abri d’une nouvelle académie, puisque celle que tu lis est double, et que moi, pendant que tu étais en train de regarder fébrilement le dernier épisode des Expats Miami, j’étais en mission dans le pire coin de la France. Le coin où personne ne voudrait réellement s’arrêter trop longtemps, celui qui regroupe le club le plus haï et le plus méprisable de toute la Hollandie, voir du monde (mais ce n’est pas de celui là qu’on va parler), et aussi le club des schmirlaps les plus redoutablement soporifiques de la saison avec leurs matchs nuls en cascade, et encore un club qui a son académie ici, mais qui n’a pas le droit de jouer dans son stade, ainsi que toutes les maisons de presse qui se veulent honorables, mais qui regroupent les non moins méprisables connards qui font la pluie et le beau temps quand il s’agit de parler de football. Vraiment, j’étais dans un patelin que je ne te recommande pas : j’étais à Paris, plus précisément, en Charlétie.

Bonjour, vous faites du foot, aussi ? J’ai raté Ségolène Royal.

Et quel honneur d’arpenter ces travées pendant une petite heure. Oui, pas deux heures, parce que déjà, j’étais pas franchement en loge presse comme certains parigots tête de veau du site, mais plutôt en parcage avec les gros bœufs du Saturday FC. Heureusement, la team Picon était neutralisée grâce à un excès d’organisation proche du délire : aucun risque que des commentaires acerbes sur la taille du bide du capo ou le niveau de défonce d’un agitateur de drapeau quelconque ne vienne heurter les oreilles délicates de ces braves enfants des stades et provoque une échauffourée entre supporters. À l’approche du stade, voyant le nombre exubérant de bons Nancéiens ayant fait le déplacement dans l’antre des rebuts du foot parisien un lundi soir, les autorités compétentes ont dépêché la fine fleur des Compagnies Républicaines de Sécurité afin d’encadrer les abords du stade et ses accès. Les braves schtoumpfs, fort sympathiques au demeurant (à peu près autant qu’une exposition d’étrons dans un musée d’art moderne), nous invitent ainsi à un détour par les confins de la grande ville, l’occasion pour nous de voir à quel point le 14è arrondissement ressemble à Vandœuvre en plus grand (et peut-être plus propre), et que les bâtiments de leur cité universitaire sont floqués avec des motifs architecturaux évoquant le continent des gens qu’ils abritent. Ainsi la façade de la Belgique est en forme de bière, la Bougnoulie arbore un plat à couscous, le bâtiment des Amériques est gros, et l’Afrique n’est pas représentée. Il y a aussi un bâtiment marqué « Metz », dont le seul symbole visible est si petit que j’ai du m’approcher, intrigué, pour m’apercevoir qu’il s’agissait d’un sexe d’homme de la taille d’un clito, et en apparence, ce semblant de chibre n’était pas circoncis.

Après avoir échappé au sergent Jean Cailloux, CRS en colère après avoir subi force insultes lorraines et moqueries sur son accent de pédé du sud, la team Picon entre triomphante dans l’arène dressée par Paris tel un monument en l’honneur du retard mental (aussi appelé rugby). Une demi heure après le coup d’envoi.

Cela nous a tout de même laissé le temps de voir Cétout enclencher le mode butor et fracasser les poteaux en béton de l’adversaire à coup de ballon, Clément Lenglet, les deux pieds dans le ciment et le bras bien décollé sur un centre adverse offrir un penalty à Paris et une tête d’enfant battu à la Lorraine, Youssouf se changer peu à peu en statue de pierre, diminué qu’il était par des contacts façon Stade Français de la part des enfants de salauds qui se chargeaient de le marquer, et Romain j’enfourche-ta-sœur-dans-la Grange. Qui comme chacun le sait, répandait miasmes et spores infectieux il y a encore peu de temps dans les environs de Tomblaine. De la à dire que le public chauffé à blanc était prêt à faire fermer les virages du stade Arletty à force de pendre des pantins à l’effigie du vilain traitre, il n’y avait qu’un pas, que la Lorraine honorable n’a point franchi, quitte à ne pas s’aventurer au-delà du stade de rugby con. À défaut de lui jeter des rouleaux de papier cul comme les 5 ultras de 14 ans de moyenne d’âge qu’on a aperçu de l’autre côté du stade se croyant dans la Bombonera, on a donc observé le match de Romain. Ou ce qu’il en restait. Du match. Et du Romain.

Ne te fie pas au photoshopage, lecteur. Ils ont mixé sa tronche avec celle de Matt Pokora pour plaire au fan du Pet FC.

32 Cadeau de bienvenue de Cétout pour ses meilleurs supporters : il ne touche pas un mais les deux poteaux sur une frappe de mulet sourd. Le signe avant coureur que cette soirée serait pleine de rebondissements. Ok c’est nul. Ne sachant s’il doit se réjouir ou se lamenter, et s’il se réjouit, si c’est en faveur de Nancy ou de Paris et inversement, Romain cache son vertige derrière le poteau de corner le plus proche, et y vomit discrètement.

36 Ait-Bennasser sort blessé. Jonathan Église le remplace, afin de former un axe parfait avec Chrétien en vue de la croisade de la Lorraine venue évangéliser ces mécréants vautrés dans le stupre de Parisiens. Pour le foot, c’est mauvais signe, damnation et compagnie, par contre. Romain adresse un sourire béat à son ancien coéquipier, qui le salue d’un cabron ! enjoué.

40 Penalty pour Paris. Romain décide qu’il n’en sait rien. Le bras était vachement près du corps, quand même. Il décide de ne pas contester, mais de ne pas célébrer non plus. S’il y a but, car il connaît le talent de Ndy, son ancien meilleur copain noir qui prouve que comme Nadine, lui non plus n’est pas raciste. 1-0.

Tiens, comme c’est la mi-temps, parlons-en, de la Nadine. Commençons par une question : quand c’est un Parisien plein de morgue qui vient à Toul déclamer devant 300 paysans que tu es une conne (ce que tu es, à strictement parler), ça part au procès ; mais quand c’est toi qui arrête de te faire fourrer par tous les taureaux de la Lorraine et de Moselle pour monter à Paris déclamer tes inepties de petite Rommel (sans la moto de ton ex le Niçois, sûrement pas le dernier à considérer que sa supériorité tient dans la couleur de son gland atrophié), ça devrait BIEN SE PASSER ? Je ne crois pas, non. Sale conne. Ça me rappelle une fois où tu as traité ma sœur de débile congénitale, tiens. J’ai jamais eu l’occasion de te renvoyer l’ascenseur, alors j’espère que tu liras ces lignes, ou quelqu’un que tu connais, et que tu me feras un procès, toi aussi, grossière pute peroxydée de tes morts. Mais la question n’est pas là, Nadine : parlons donc d’anthropologie, puisque ces blaireaux de Parisiens ne servent que de la Tourtel dans leur stade juste bon à servir de décor pour un calendrier de fiottasses. Alors comme ça, tu t’attends à ce que nous les Français, on soit tous bien blancs comme ton cul de fieffée salope ? Et notre âme, elle est blanche, aussi ? Et pas carrée, ni ronde, mais ovale, comme ton trou de balle ? Mais c’est vrai, tu as raison : je me la sens d’ailleurs toute immaculée lorsque je me l’astique les rares matins où j’ai le luxe de prendre une douche avec autre chose que de la pluie ou de la bière. Seulement à ce moment là, même si j’avais le malheur de penser à toi, misérable catin sans honneur, il y a un seul moment où je me la sentirais blanche et malingre, et pas vigoureuse et basanée comme elle est quand je suis momentanément heureux : c’est quand au fond de ton anus aussi large que la porte de la Craffe, elle atteindrait ton unique et inimitable race à toi, toi la grande putain sordide. Parce que la race d’ultimes merdes à peine humaines comme celle que tu dis représenter, elle est bien blanche, c’est clair. Et celle là je veux bien lui chier dessus pour l’aider à passer inaperçu parmi tous ces bronzés qui nous envahissent. Ne me remercie pas.

Nadine, à chaque fois que tu prends la parole, abjecte traîtresse, tu jettes la honte et l’opprobre sur la Lorraine plus sûrement qu’une frappe dans les nuages d’Amido Baldé, entends-tu ? Meurs et re-meurs donc, je te prie, dans une tempête de foutre de rat, ou étouffe toi avec ta propre merde pourrie, je n’en ai cure. Juste, laisse nous tranquille. Romain Grange approuve.

Mais voilà la reprise : parlons de l’ASaNaL, cette équipe de noirs portant maillot blanc.

46 Sur une passe en retrait pas assez appuyée de Lenglet pour Ndy, c’est le Romain qui cavale pour presser son ancien gardien, et Guy Roland est tout flippé de faire mal à son copain, alors il fait un plongeon de lamantin peinard dans les pieds du Parigot pour dégager le ballon. Heureusement, le Romain n’est pas bien rapide, et Ndy avait au moins cent mètres d’avances, alors le mal est évité. Romain adresse un sourire béat à la pleine lune, sa couperose le gratte à force d’accumulation de sébum dans ses pores desséchés.

48 Et le revoilà bien dangereux sur un coup-franc sur le côté. Il l’avait tiré direct, fidèle à ses instincts de tireur de la vieille école (ceux qui ne visent pas : tout à l’instinct). Mais le panda à pinces de crabes veillait, et la balle part en corner. Romain se demande ce que c’est, ce nouveau grain de beauté irrégulier sur sa jambe, qui le gratte et qui saigne.

55 On s’emmerde grave, mais Nancy est revenu dans son match. Romain cesse un peu de courir, il est fatigué.

61 Enfin, sur un corner, Hadji parvient à placer une tête. Elle est trop sur le gardien, mais que c’était beau.

66 Côté gauche, juste sous nos yeux, Vincent Muratori délaisse la vigilance agent orange un instant pour tenter d’apporter le surnombre en attaque. Il hérite du ballon et cherche immédiatement la tête d’Hadji, son centre est dévié. La balle lobe le gardien, mais le but est évité de justesse par un défenseur qui vient de faire la course de sa vie. On l’évacue sur civière peu après, un compresseur de 24 bars 5 sur le nez en guise de respirateur. Romain aimerait en profiter un peu, lui aussi. Depuis qu’il vit à Paris, il ne respire plus très bien, parfois.

82 Puyo, archiduc de la nullité jusqu’alors, adresse une frappe monumentale vers la lucarne du goal parisien, qui doit déplier tout son corps empesé par l’inaction pour la sortir en dernier recours. C’était réellement magnifique, mais comme on dit, la beauté est dans l’œil de celui qui regarde. Et à ce moment là, les yeux regardaient surtout le chronomètre…Romain applaudit, du banc. Il est sorti, mais pas parti.

86 But égalisateur libérateur pour Nancy ! Cétout l’homme-tout se jette au milieu de plein de petites déclinaisons du rien sur pattes, et montre à tous ces connards ce que c’est que de l’efficacité. Nancy mené, mais Nancy démené. Les adorateurs bourrés du culte de la niaiserie franchissent barrière et stadiers en sous-nombre pour aller communier sueur contre sueur avec les joueurs, venus en masse célébrer devant le parcage ! 1-1.

90 et suivantes : le retour au calme est consommé, rentrez chez vous, braves gens.

DES NOTES

Ndy 4/5 Propre. Croyez le ou pas, il est chaud en ce moment, et c’est pas mal du tout vu que la défense n’est pas au top. Il a même plongé du bon côté sur le penalty.

Cétout 5/5 Génie. Trêve de moqueries, Juju est notre meilleur joueur depuis quelques matchs. Sa frappe façon flipper et son but continuent à faire monter son côté offensif en puissance, et ses retours rageurs sont de plus en plus efficaces.

Chrétien 3/5 Divin dans ses interventions, et calme à la relance, il a encore joué un match de daron. Pas comme son petit fils grand prématuré et débile :

Lenglet 2/5 Mental dans les chaussettes pointure 36, tête de lépreux maladif, bras décollé du corps pour le penalty le plus évitable de l’année…faut vraiment que Pablo trouve un moyen de le remotiver (autre que le coller sur le banc au profit de Diagne, parce que ce serait pire), qu’il retrouve ne serait-ce que le quart du niveau qu’il avait l’année dernière.

Muratori 3/5 Violence en standby depuis quelque match, mais si c’est pour soigner l’efficacité offensive et la propreté des duels, je dis oui.

Ait Bennasser NN Tu vas nous manquer pour Ajaccio, toi. Remplacé par Iglesias, que je refuse de noter tant que je n’ai pas la preuve formelle qu’il est footballeur. Aux dernières nouvelles, il est coureur de 800 mètres, et c’est marre.

Guidileye 3/5 Toujours affamé, le Guide a fait preuve de la même sauvagerie que d’habitude, sans se soucier de savoir s’il molestait de riches pintades parisiennes ou de malheureux pécors du centre de la France. Ce qui lui a valu un jaune, et une bonne suspension pour le prochain match.

Pedretti 4/5 Sans courir, on peut jouer au foot. Iglesias devrait en prendre de la graine, comme tout le reste de l’équipe.

Robic 2/5 Pas en réussite, malgré la disponibilité de Cétout. Créer la différence, c’est bien, le faire dans le même rythme que l’équipe, c’est mieux.

Dalé 1/5 Flou dans son rôle, ses motivations, ses courses. J’ai une excellente vue, mais je peine tout de même à distinguer les contours de ce mec qui était notre meilleur passeur la saison dernière, et qui semble désormais être au top du passif.

Hadji NN Youssouf, malin et toujours bien placé, s’est mis tout en bas de mon acad’ en sachant pertinemment que mon déversoir à haine serait vide une fois qu’il faudrait traiter son cas. Juste, si je puis me permettre un conseil : règle la mire, stp.

Sinon, on peut se demander pourquoi ce naze de Puyo est entré si tôt, et pourquoi ce gredin vachement prometteur de Lusamba est entré si tard…pour m’empêcher de le dire une seconde fois, peut-être ? Peine perdue, les gros :

Je crois toujours en  Pablo.

Marcel Picon

2 thoughts on “Nancy-Auxerre (0-1) : La Chardon à Cran Académie se fait aussi les défaites. Et Romain Grange.

  1. J’avais un peu mal aux fesses, je remontais mon pantalon tranquillement en étant content d’avoir vécu ce moment mais aussi content que ce soit terminé, quand je me reprends une deuxième académie surprise dans l’anus. Sans prévenir. J’avais pas cliqué pour deux pénétrations moi. Elle fait mal la deuxième.

  2. Oh putain l’académie en double ASaNaL, qui prend par surprise et décuple le plaisir… superbe !

    Merci Marcel, glorieux chantre apologiste de la race rouge et blanche…

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