Napoli-AC Milan (2-2) : L’Accademia Piemontese livre ses notes

Putain. On était chauds, on avait regardé la VHS avec Maradona qui fait tomber le short de Baresi et 4-1 dans le cul des Rossoneri, on commençait de se taper une sègue à 2-0, mais finalement Il Faraone a douché notre enthousiasme de vieux – semi-érection. Après on va pas jeter l’eau du bain avec le bébé, mais vu la physionomie du match le partage des points est forcément décevant.

Titolari :

De Sanctis (3/5) : Naples s’est fait « el shaarawyser », Milan s’est fait « abbiatiser ». Il y a tout de même une différence. À 2-2, Morgan a fait deux trois arrêts importants pour assurer le point du match nul.

Gamberini (3/5) : Pas grand chose à lui reprocher si ce n’est sa tête de Grec. Quelques bonnes interventions et des relances un peu plus léchées, comme s’il supportait mieux la pression désormais.

Cannavaro (3/5) : Il nostro capitano. C’est bien d’être agressif, mais la prochaine fois il faut casser les deux jambes d’El Shaarawy.

Campagnaro (2/5) : Joue à « un, deux, trois, soleil » avec El Shaarawy et ça fait 2-2. On pensait qu’à 32 ans il avait passé l’âge de ces conneries.

Zuniga (3/5) : De mieux en mieux au fil du match ; c’est normal, il lui fallait retrouver le rythme après avoir été absent plusieurs semaines. Droitier, il a un meilleur pied gauche que Dossena.

Inler (4/5) : Ouvre le score rapidement avec une frappe de bourrin dont il a le secret – e grazie Abbiati – « behramise » le milieu de terrain rossonero, distribue bonbons et chocolats à ses coéquipiers. Un match référence.

Dzemaili (3/5) : Un bon comportement, en même temps on le voit mal enlever ses crampons pour se curer les doigts de pied dans le rond central. Il a beaucoup pressé, couru après le ballon et bien suivi les milieux offensifs dans leurs déplacements vers le but. Malheureusement, il y a toujours ce petit déficit de qualité dans la relance.

Maggio (2/5) : Encore un match pas terrible ; difficile de rivaliser avec Constant physiquement – pour résoudre un problème d’arithmétique on ne sait pas. C’est la faute à Prandelli, aux Illuminati, au Pentagone.

Hamsik (3/5) : Comme contre le Torino, il manque une occasion énorme de faire le break et est finalement responsable du partage des points. Fallait pas viser la lucarne aussi… fallait viser Abbiati. Un très bon match au demeurant.

Insigne (4/5) : Lorenzo c’est le Brésil. Et le Brésil, c’est supérieur à la Macédoine – oui, Pandev est une grosse merde. Avec sa mobilité et sa technique, il apporte la percussion qui fait justement défaut au Macédonien. Buteur, Lorenzo aurait pu/dû/(cul) s’offrir le doublé, mais trop altruiste il a préféré tenter la passe pour Cavani. El Matador n’a pu se saisir du ballon.

Cavani (4/5) : Au service de l’équipe comme Vincent Duluc, mais avec une lotion plus efficace contre les cheveux gras.

Sostituzioni :

Mesto : A croqué dans son match comme Mangiacaca dans les fesses de l’infirmière.

Dossena : Le pied droit c’est pour monter dans le bus, le pied gauche c’est pour en descendre. Almost like Gareth Bale.

Vargas : L’homme providentiel serait en fait une fouine.

Baci a tutti,

Mangiacaca et Fistoculo