L’hommage

Au coup d’envoi, les 22 acteurs de ce Nice-Lyon arboraient un brassard noir comme symbole du fait que, envers et contre tout, « The Show Must Go On » comme l’ont si bien dit les anglais de Queen lors de leur dernier concert à Wembley (construit pour rappel en 2007, coucou CJP) [surtout le fameux live à Wembley date de 86, show must go on est un titre d’Inuendo sorti en 91, les jeunes ndsr]. Vous n’êtes pas sans savoir, si vous avez lu l’hommage de l’Editeur ou la collective Bukkake Académie, que chaque académicien a été touché, de son cervelet rachitique jusqu’à ses mycoses d’orteils, par les évènements récents (oui, ça fait maintenant 10 jours mais là n’est pas le sujet). Ainsi ce soir, nous écrivons nous aussi sous le signe du deuil et dédions cette académie à celui sans qui nous n’aurions pris goût et surtout n’aurions pu transmettre cet amour de la blague potache (voire du gif carrément crade) et du foot anal à vous, lecteurs.

Repose en paix Christophe, toi et tous tes alias. Ton héritage survivra. D’ailleurs, commençons donc cette académie cathartique.

L’avant-match

C’est donc le cœur alourdi par la double peine des attentats et d’une trêve internationale durant laquelle nous aurons regardé de bout en bout deux matches amicaux de l’équipe de France avec deux fois André-Pierre Gignac sur la pelouse que nous retrouvons la Ligue 1. Triple peine bientôt puisque Samuel Umtiti est apparemment forfait pour la rencontre. Saluons tout de même la présence d’esprit de Jean-Michel Aulas qui a pris soin de ne pas encore rompre l’unité nationale en demandant de ne pas jouer le dimanche en Ligue 1 quand il y a Ligue des Champions le mardi. En même temps, c’est pas comme si le miracle de Zagreb allait se reproduire… Autant l’allergie des défenseurs croates à la cannelle qui permet à Gomis de claquer impunément un quadruplé c’est crédible autant l’allergie des Valenciens au mojito pour que Beauvue plante, on se fout un peu de la gueule du monde. A noter finalement de chaleureuses retrouvailles entre JMA et HBA. Pour l’OL, jouer contre Hatem Ben Arfa en ce début de saison c’est la même sensation que doit avoir un ex de Katsuni. Celui qui l’a larguée en sixième et qui se branle maintenant sur ses vidéos. En parlant de se branler, la compo d’Hubert pour le match…

La compo

Rien à redire, une défense plus qu’instable avec un abruti et un milieu qui n’a pas l’habitude de devoir couvrir dans son dos et Claudio qui essaie de garder la forme après la Coupe du Monde de rugby. Passons sur Ferri au milieu, il vaut mieux qu’être mélangés à ces gueux.

Le match

On est masochiste mais pas au point de se refaire le match donc on a préféré faire un petit poème à ce cher Mapou, tout en alexandrins s’il-vous-plait.

Mapou Yanga-Mbiwa,

Vendredi tu as bafoué tout le football.

Après un derby qui semblait si prometteur,

Ta gifle à Perrin nous avait mis en chaleur,

Envolé le soi-disant transfert de haut-vol.

Flanqué d’un Maxime totalement perdu,

Anale fut ta performance défensive,

Imprécises furent tes relances hâtives.

Risée de la France entière tu fus,

Esquivant d’abord les balles comme Neo,

Ensuite trompant la vigilance d’Antho.

Nice a posé, tranquille, son chibre sur ton dos,

Colorectaux furent Germain et Ben Arfa.

Usurpés ont été nos dix millions d’euros :

Lacombe, ce blaireau, à Trésor t’accola.

Enculée de chimère Koné-Mangala

Retourne à Montpellier, espèce de paria.

Fournier avait encore confiance en toi

Intimement sûr que Rose n’éclorait pas.

Là, s’il te titularise encore une fois,

Secret ne sera plus le fluide que tu bois.

Dès lors, et pour le reste de ta carrière

En terrain hostile tu seras aux Lumières.

Produit hideux de Lacombe et des recruteurs,

Unanime est la réaction des supporteurs :

Ta mère n’aurait pas du baiser le facteur,

Epargnés dix millions et du cul la douleur.

La poésie-zi du football, Lexie Najas & Paul Igarque

Bonus :

A Claudio,

Roses are Red,

Violets are blue,

Mapou is shit

And so are you.

Pouet-Poet, Lexie Najas & Paul Igarque