Salam, Olà.

Le grand choc de la saison est là avec ce déplacement chez nos amis les sardines. Et cette rencontre à de gros enjeux pour les deux équipes. Avec une victoire parisienne, l’OM serait à 5 points et il ne resterait probablement que les Lyonnais (qui ont gagné de leur côté) pour mettre la pression sur Paris pour le titre.

En dehors du plan comptable, ça serait juste plaisant de taper les sardines chez elles, hein…

 

LES 11 TYPES :

Sirigu, qui est décidément nul au « derche au goal » se retrouve une nouvelle fois dans les cages, avec devant lui Marquinhos à droite, T. Silva et D. Luiz dans l’axe et Maxwell à gauche. Devant eux, le trio T. Motta, Verratti et Matuidi pour gratter des ballons et alimenter le trio d’attaque Cavani, Pastore et Ibra.

LE MATCH :

Premier gag de la soirée, les Marseillais sont hors-jeu au coup d’envoi… Oui, c’est possible.

Il faut un peu plus de cinq minutes de jeu pour voir la première frappe du match. Elle est marseillaise et ne trouve pas le cadre.

A noter que les Marseillais sont totalement déstabilisés par le marquage individuel  hyper strict imposé par leur coach. On voit notamment Mendy suivre Verratti jusque dans la surface parisienne… Ce qui laisse pas mal d’espaces pour les Parisiens devant…

Peu après la dixième minute de jeu, Verratti trouve Pastore dans le dos de la défense d’un amour de passe. Le Dieu argentin croise trop sa frappe et voit le ballon passer à quelques centimètres du poteau de Mandada.

A quart d’heure de jeu, Lemina reprend de demi-volée un ballon renvoyé par Ibra aux vingt mètres. Heureusement qu’ils y ont mis un toit au Vélodrome.

Quelques minutes plus tard, Pastore sert parfaitement Cavani sur le côté gauche de la surface marseillaise. Enchainement parfait : contrôle du tibia, frappe molle sur le gardien de la part de l’Uruguayen.

On arrive à la demi-heure de jeu et les Marseillais semblent avoir enfin compris les consignes de leur coach… Paris s’endort tranquillement et rate des passes pourtant simples… Gignac lance Payet d’une superbe transversale et ce dernier ne trouve rien de mieux à faire que de lui rendre la balle au second poteau. Marquinhos est battu, Gignac trompe Sirigu d’une tête imparable.  1 – 0

Un malheur n’arrivant jamais seul, je viens de souiller mon slip…

Dans la foulée, David Luiz se blesse après un contact avec Gignac. C’est Van Der Wiel qui le remplace et Marquinhos qui passe dans l’axe.

Le jeu reprend et Matuidi bien servi devant la surface efface Dja Djedjé avant de placer un super enroulé du droit direction la lucarne opposée.  Eh ouais, il est comme ça Blaise. 1 – 1

Le but de Blaise, je vous déconseille de mettre le son :

Les Parisiens reprennent le contrôle du ballon, et se rendorment progressivement. Une forme rare de narcolepsie…

Du coup, très mal servi par Verratti, Pastore est devancé par Romao qui lance Gignac seul face à Sirigu. L’international Gitan en profite pour tromper Sirigu. 2 – 1. Et encore un slip à changer…

Juste avant la mi-temps, Gignac, encore lui, reprends un centre de Payet, (oui, encore lui). Sirigu se dit que non, deux buts encaissés, ça suffit. Au rythme où ça va, je vais retourner mes slips avant de les changer…

La mi-temps est sifflée, Ibra n’a absolument rien fait, Cavani à tout loupé. Il va falloir changer quelque chose dans l’animation offensive et surtout, arrêter de faire 750 passes courtes avant de se rappeler que le but du jeu c’est de la mettre au fond.

De retour des vestiaires, Paris montre tout de suite un autre visage. Le pressing est plus haut, les joueurs plus agressifs… Dès la 48e minute, Paris obtient un bon coup franc. Ibra glisse au moment de frapper, le ballon est dévié par Cavani et finit dans l’axe, dans les pieds de Marquinhos, qui égalise seul face au but. 2 – 2 Deux minutes plus tard, sur une récupération de Matuidi qui lance Pastore côté gauche, l’Argentin centre pour Ibra au point de pénalty. Le Suédois est à la lutte avec Morel et ce dernier pousse la balle dans ses propres filets. 2 – 3

Cinq minutes plus tard, Ibra, de la tête, ne trouve pas le cadre après un bon centre de Van Der Wiel.

Peu avant l’heure de jeu, instant « on va pleurer » des sardines, une frappe de Gignac est contrée la main de Marquinhos après avoir touché sa cuisse… Non seulement le geste est involontaire, mais en plus Gignac est à peine à un mètre du brésilien… Comment voulez-vous qu’il ait le temps de faire quelque chose ?  Bref, de l’autre côté, ça va parler Qatar, argent, complot et Illuminatis.

Blanc décide de jouer enfin à 11 et sort Cavani pour mettre Lavezzi.

A l’heure de jeu, Motta lance Matuidi qui frappe dans un angle fermé. Mandanda la sort…

Cinq minutes plus tard, c’est au tour de Pastore qui, après une superbe passe de Verratti encore une fois, efface Romao dans la surface avant de louper le cadre. Mandanda était battu.

Peu après la 70e, Lavezzi bien lancé par Pastore s’en va tout seul face à Mandanda… Vous vous en doutez, il frappe en plein sur le gardien. Same classic shit…

82e, Pastore laisse sa place à Rabiot

Il reste moins de dix minutes à jouer, et Morel, décidément bien mauvais ce soir se fait chiper le ballon par Verratti près de la surface. L’Italien décale Motta en rentrait qui sert Ibra. Le Suédois, bien pressé par la défense, loupe le cadre.

Une minute plus tard c’est Ibra encore une fois, qui est parfaitement servi par Rabiot, qui voit sa frappe être détournée par Mandanda.

90e Motta se blesse. Comme David Luiz il se tient derrière la cuisse. Les trois changements sont faits, Paris va finir à 10. L’arbitre annonce 5 minutes d’arrêts de jeu. Je vais finir le match directement sur les chiottes, ça sera plus simple… Coup de sifflet final après une frappe loupé d’Ocampos et un face à face loupé par Ibra, qui était de toute façon hors-jeu (.net)

 

LES GENS

Sirigu 3/5 : Ne peut pas grand-chose sur les but. Présent quand il le fallait.

Marquinhos 4/5 : Enorme match du jeune brésilien… En plus il marque le but du 2-2 !

T. Silva 4/5 : Très bon, sans la continuité de ses derniers matchs

D. Luiz : Blessé à la demi-heure de jeu, n’a pas eu grand-chose à faire avant… Remplacé par Van Der Wiel (3/5) : auteur d’une entrée intéressante.

Maxwell 4/5 : A bien bloqué son couloir, a su apporter le surnombre offensivement…  J’espère que Digne prends bien le temps d’apprendre à ses côtés parce qu’il n’est pas prêt de s’imposer…

T. Motta 4/5 : Très bon match de sa part, il a su dicter le rythme et créer de nombreux décalages. Il sort lui aussi blessé en toute fin de match.

Verratti 4/5 : Excellent match du petit Italien. Il a plusieurs fois lancé ses coéquipiers face aux buts qui se sont empressés de louper ses caviars. Par contre, il donne un ballon extrêmement difficile à Pastore, qui se la fait chiper, ce qui amène le second but marseillais.

Matuidi 5/5 : Je laisse telle-quelle mes notes prises au court du match : « Top but, partout, énorme, sperme »

Pastore DIEU/5 : A constamment apporté le danger par ses passes ou se deux énormes occasions (non converties). Remplacé par Rabiot en fin de match, auteur encore une fois d’une très bonne rentrée

Cavani 1/5 : Il a loupé tout ce qu’il a essayé de faire. Même sa sortie…

Ibrahimovic 2/5 : A perdu énormément de ballons dans le match, a aussi à peu près tout loupé… Sauf qu’une glissade sur coup-franc se transforme en passe décisive (plus ou moins hein) et qu’il met la pression sur Morel pour le but du 3-2.

LES IMAGES QUI BOUGENT

LE BILAN : On gagne, on conserve la tête et Marseille se retrouve à 5 points…  Lyon est toujours à un point derrière, donc le faux pas est interdit ! Par contre, on perd Luiz et Motta pour un petit moment. Ça va être compliqué avec l’enchainement de matchs à venir…

Sinon, pour le fun, l’OM se retrouve à trois points de Monaco, qui a un match en retard et se déplace au Vélodrome dans quelques semaines. Vous la sentez venir la 4e place les gars ?
Ça m’inspire une chanson.

Cette défaite va quand même rester en travers de la gorge des marseillais.

Sinon, pour parler de nous, on va probablement recevoir Barcelone sans Verratti, Motta, Luiz et Ibra… Sympa, hein.

Capitaine Raï

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5 thoughts on “OM – PSG (2-3) : La Porte de Saint Cloud académie livre ses notes

  1. Bonjour,

    Je te proposerais bien d’aller niquer ta mère. Mais dans ta nation d’enturbannés consanguins, je suis pas sur que ça soit une insulte. Du coup, je me contente de te chier dans la bouche.

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