Salut les p’tits beurres.

L’an dernier, le fiel de la défaite cinglante m’avait amené à poser un constat brutal : le PSG des Qataris, c’est de la merde, et la Liguain n’a plus grand intérêt. Cette année, je vais juste me contenter de pisser à la raie des adorateurs d’Ibrahimovic. En toute simplicité.

Oui, car il faut savoir qu’il y a pire qu’un mec qui plante deux pions sur deux occasions contre ton club. Il y a le mec qui appartient à une équipe qui aurait pu se retrouver à 10 et à 0-2 en dix minutes, mais en fait non. Et ce mec-là se permet de foutre une pression monstre sur l’arbitre, de le traiter avec condescendance et de se foutre ouvertement de sa gueule. Non, vraiment, croyez-moi, Ibrahimovic est une biatch.

On ne va pas refaire les deux tournants du match, l’arbitre s’est à mon sens trompé, vaincu par la pression du moment et par une myopie trisomique congénitale. Mais que ce PSG-là méritait d’être puni ! Les gus prennent le match par-dessus la jambe, se font bouger comme pas permis et s’en sortent presque blancs comme neige après 20 minutes de souffrance. Suffisants, arrogants, évoluant en toute impunité arbitrale, quand tu es supporter adverse, y’a de quoi avoir les chocoboules. Surtout que comme l’an passé en Coupe de la Ligue, on se fait homejacker par l’arbitrage et on donne deux buts à Zlatan…

Evidemment, la suite du match a été très difficile pour les Canaris, privés du ballon et concédant (outre les deux buts) plusieurs actions dangereuses aux Parisiens. Le PSG fut au-dessus avant de s’en foutre royalement et de se faire à nouveau quelque peu inquiéter en fin de match. Des regrets, Nantes en aura sur ces approximations défensives (on a pas le droit de prendre un but en contre au Parc) et sur les faits de jeu qui n’ont pas tourné comme ils auraient dû. On se consolera en ce disant que (Kita mis à part) on aura eu 100 fois plus de classe que Paris sur ce match-là.

Les gars de chez nous :

Riou (1/5) : Un arrêt-réflexe, mais c’est tout. Car entre sa sortie très moyenne sur l’égalisation et son placement sur le but du 2-1, y’a pas grand-chose à sauver.

Veigneau (1/5) : Encore un but pour sa pomme. C’est malheureux, mais là il doit sortir de l’équipe.

Vizcarrondo (2/5) : Un seul duel perdu, mais qui coûte un but. Bon, c’est pas le premier ni le dernier à souffrir devant Ibrahimovic. 

Djilobodji (3/5) : Il aurait tellement mérité ce but, rien que pour ce rush de folie qui aboutit à l’ouverture du score.

Cissokho (3/5) : Défensivement, ça a tenu, grâce à l’apport de Bedoya. Son match a été courageux, on sent quand même le mec au max de ses capacités.

Hansen (2/5) : Il a fait le match que l’on attendait de lui, à savoir faire l’essuie-glaces devant la défense. Dommage qu’il oublie Pastore dans son dos sur l’égalisation parisienne. Remplacé par Bessat (88ème).

Gomis (2/5) : Tout pareil que Hansen, mais en noir. Remplacé par Deaux (69ème), qui a dynamisé l’équipe sur la fin de match.

Nkoudou (2/5) : Intenable en début de match, il a ensuite plongé comme le reste de l’équipe. Courir vite, c’est bien, lever la tête parfois, c’est mieux.

Veretout (2/5) : Rincé, cuit, bouilli au bout de 20 minutes, il doit faire de gros dodos cette semaine pour revenir en forme. Remplacé par Gakpé (69ème), remuant mais imprécis dans ses transmissions.

Bedoya (3/5) : Un but American Express, doublé d’une activité défensive remarquable. Inspiré lorsqu’il a eu le ballon, il mérite d’être très vite revu.

Bammou (2/5) : Pas au niveau, comme un symbole d’un vendeur dans une boutique du PSG trop grande pour lui. Mais ça n’a rien d’infamant pour Yacine.

 

Les mecs d’en face (la réussite du champion dira-t-on/5) : La Porte de St Cloud Académie va certainement se gargariser de ce succès de haute lutte. Salauds de riches.

 

Raynald croit toujours à l’objectif des 30 points à la trêve, et file les images du match.

Câlins beurrés

Raynald Dunoeud

Ah oui, et sinon, désolé pour cette académie sans images, à l’instar du Francis je suis obligé d’avoir un boulot alimentaire à côté d’Horsjeu.net. Sous prétexte que je vis dans une municipalité socialiste, l’Editeur (ce bel homme) a coupé les subventions. Vous retrouverez les gifs des buts et les bonhommes des compos dans les prochaines académies, parce que là, je suis en déplacement, à baiser les ménagères.

8 thoughts on “PSG – Nantes (2-1) : la Canaris Académie livre ses notes

  1. Non mais faut comprendre aussi. Gagner au Parc n’est pas à la portée du premier club venu.

    Puis faites pas un scandale pour un but refusé là-bas, alors que le dernier match à la Beaujoire que j’ai regardé, j’en ai vu deux refusés aux visiteurs sous prétexte que le buteur était noir avec des cheveux.

  2. Putain, les Rennais qui se la ramènent alors qu’ils viennent de se faire faire dans le cul par Loulou…

    Mais c’est vrai, vous êtes capables de terminer premier non-européen, de perdre une nouvelle finale de Coupe sur un but de la bite d’un joueur amateur ET d’infliger sa seule défaite de l’année à Paris.

    Je crois en vous.

  3. Tout de suite les grands mots… Vous êtes bien des Sudistes dans l’âme.
    Déjà, c’est pas des Rennais, mais un seul.
    Ensuite, je la ramène pas, je viens juste signaler amicanalement, en bon voisin, que ce n’est pas la peine de crier au complot ou à la fin de la ligain après chaque défaite au Parc alors qu’une équipe avec pas forcément beaucoup de talents parvient à s’y imposer deux années de suite.

    Cela dit, je suis globalement d’accord pour dire que ce PSG là pue du cul, et je ne verserai pas une seule petite larmichette quand ils se feront défoncer en 1/8e de finale de ligue des champions.

    Bisous beurrés et salés.

  4. Si, c’est la peine de crier au complot. Purée, mais même Bedoya fait un bon match, je sais pas ce qu’il vous faut de plus. C’est bien la preuve d’un complot franc-maçons-sionsiste-qataris, dans lequel les victoires rennaises trouvent tout leur sens.

    C’est juste pour faire chier Nantes.

    Sinon, c’est normal que l’on s’aime quand même (un peu), même si ça tient en trois mots : Gourvennec, Le Roux, Monterrubio.

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