Par Porthos Molise, en direct de l’Olympic,

Les vendéens aiment bien le Natianal, c’est bien la preuve que ce sont tous des fachos. Après Le Poiré-sur-Vit, Lucon, ville dont les plus géographes d’entre vous serait bien incapable de caser sur une carte. Oui, chez les chouans, là-bas. Mais où exactement ?

On n’en saura rien. les joueurs Luconnais eux-même ont du mal à se trouver. Et pourtant ils ne sont pas passés loin de nous la mettre comme une fleur au con. Comme un symbole de Paris contre sa banlieue, c’est Delanoë qui nous la colle à la 26ème.

A la différence de la fois d’avant où nos joueurs avaient la rage au ventre, cette fournée là c’était plutôt les couilles au cux. Pas forcément les nôtres.

C’est ce qui nous pend au gland si on ne joue pas plus sérieux.
Les luconnais, modestes relégables (alors que nous, on ne l’est plus depuis qu’un certain Laurent F. nous a quitté), nous ont montré ce qu’une équipe avec des tripes pouvait faire : gratter difficilement le nul contre plus fort que soi.

Ouais, bon, OK.
N’empêche que. N’empêche qu’à deux minutes de la fin on l’avait dans le cux. Merci donc à Geoffray Durbant pour nous avoir sauvé la mise. Brave garçon.

A noter que oui c’est vrai, la moitié des cadres de l’équipe étaient soit à l’hosto soit aux urgences psychiatriques et que la charnière de ce soir était plus qu’expérimentale. Enfin, surtout Ben Amor.

Branlouillante.

Bon, pour résumer :
On s’en sort bien en jouant mal et donnant peu avec une bonne équipe face à une mauvaise équipe qui a tout donné et qui jouait bien.

Ce qui fait un nul logique. Voyez donc.
Et malgré ça, on garde huit point d’avance sur le premier reléguable (Lucon, tiens tiens) et on maintient haut la main notre dixième place (à trois point du quatrième).
Ce qui au vue des saisons précédentes reste une fameuse prouesse.

Quand je récupérerai un vrai ordinateur (ma station de travail ayant cramée, je travaille actuellement sur un vieux 486 arraché aux mains du stagiaire autiste), je vous montrerais un joli graphique qui indique l’évolution au classement de Red sur les dernières saisons de Natianal. Vous verrez, c’est parlant.

Les stats à la con que tout le monde il nous envie :
Invaincu à domicile depuis le 1er novembre 2013 (6 matchs : 3V 3N)
Invaincu à l’extérieur depuis 31 janvier 2014 (oui bon… 2 matchs : 2V)
Série à suivre de 4 matchs sans défaite…
Une augmentation de 0% du prix de la bière avec supplément Picon (2 euros le demi).
100% de réduction pour les abonnés au match du RedStar Futsal (soit 0 euros) à venir en seizième de finale de la coupe de France du truc.
Un taux de criminalité de 153,39 pour 1000 habitants avec un taux de résolution de 28.79%
Un joueur du Red Star sur deux a été résistant pendant la guerre. Pas forcément la même, notez.

Bref, tout ça pour dire que si on maintient des belles statistiques de la sorte, on va pouvoir gratter le dessous de la ligue d’eux.
S’agirait pas de se foirer désormais.

Parce qu’il faut bien noter :
Planté (4/5) : Assure ce qu’il doit assurer. Sauf le but.

Marie (2/5) : j’en suis fort marri.

Allegro (4/5) : Le tournant du match. Deux minute après le but luconais, il place une belle tête… Dans les bras du gardien. Non, pas aujourd’hui.

Ben Amor (-1/5) : Dur… Très dur. Non content de s’être fait dépassé sur tout les ballons, il s’est surtout fait dépassé PAR tous les ballons.

Ielsch (3/5) : Bah, en fait, ça allait.

Cissé (1/5) : Par contre, là. Pauvre petit enfant. Qu’aurait dû rester chez sa mère. Ça lui aurait épargné l’humiliation d’être sorti à la mi-temps et remplacé par Lafon.

Fardin (2/5) : La passe de trop… Ou de moins.

Tuslane (2/5) : Imam Salafiste ou Hipster fan de Woodkid ? Les deux ? Quoi qu’il en soit ses performances s’en ressentent.

Laborde (3/5) : Quoi ? Il n’a pas fait la différence à lui tout seul ? et c’est sélectionné en équipe de France U20 ? Ben dame…

Lee (2/5) : Son but face au Paris FC ne serait donc que le bambou qui cache la montagne sacrée ?

Orsatonni (1/5) : Ben oui, garçon. Se bouger le cul, c’est tout les matchs, pas juste UN match. Remplacé par Durbant, motivé.

L’interview de fin d’académie :
Désormais la Jules Rimet Académie laissera le dernier mot à un spécialiste connu et reconnu dans le domaine du sport collectiviste audonien. Après le très glop Pifou, le sympatoche Kim-Jong 1, la très-relativement-communiste Jacqueuline R. et l’outre-mangeur MANDRICHI, c’est Léonid Brejnev, mort et heureux de l’être, qui nous parle un peu de l’Etoile Rouge. Interview.

brejnev« ????, ?????, ?? ????? ???????? Enora Mallagré? ? ???? ??????? ????? ????? »

Porthos Molise : Alors Camarade, ça va ?

Léonid Brejnev : Tovaritch, da, ça va.

PM : Parlez-nous un peu du Red Star. Vous suivez un peu les résultats ?

LB : Niet, pas ces derniers temps, nos deux pays (Saint-Ouen et l’URSS) ont des liens historiques mais
ce n’est pas dans notre caractËre d’interferer dans les politiques de pays frËres (lol).

PM : ah, vous lolez votre faucillitude ? Comme c’est cocasse.

LB : Da. Est-ce que le commissaire au parti du peuple audonien est satisfait de la patinoire ?

PM : Bof, vous savez, ça vieillit mal ce genre de truc… On peut revenir au Red Star ?

LB : Da. Faire confiance aux dirigeants historiques de la vieille école pour redresser Red Star. C’est dans les vieux pots qu’on fait moisir les meilleurs confitures. J’ai toute confiance dans les camarades audoniens pour me supplanter dans la longévité à leur poste.

PM : Hum. Hum… Je crois qu’on va conclure très vite là-dessus…

LB : Da, si je peux me permettre un petit conseil. Méfiez-vous des réformateurs… Ce sont des conservateurs qui veulent garder leur place quand la routourne.

PM : Et la routourne ne s’arrête pas de routourner. Merci Léonid.

LB : ???????????? ??????! ? ?????? ? ????, ??? ??? ?????????.

Cordianalement,
Porthos Molise

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.