Ah la Lettonie, charmant petit pays balte. Bien entendu, vous connaissez déjà ce pays pour ses superbes autochtones mais la Lettonie, c’est plus que des longues jambes et des jolis sourires. C’est également la belle Riga, agréable à découvrir le temps d’un week-end ou encore Jurmala avec sa forêt de pins en lisière de la mer Baltique.

riga Riga, la douce

Pour notre odyssée footballistique en Lettonie, nos deux guides sont Edmunds Novickis et l’équipe de One Nil Up1.

 

Un championnat homogène avec de jeunes talents locaux

Soyons clairs dès le début, la Lettonie n’est pas une grande terre de football. Le championnat de Virsliga n’est pas complètement professionnel, et comme Edmunds Novickis le précise « certains joueurs ont un autre job à côté. Notre championnat est faible, et les résultats en Coupe d’Europe le prouvent. » One Nil Up relativise ce faible niveau : « la Lettonie est un petit pays avec des ressources limitées. Mais le championnat est compétitif et il devrait pouvoir fournir les grands championnats en bons joueurs. De plus, comme la majorité des joueurs sont lettons, cela permet au pays de développer ses propres talents. »

Le football letton a cette qualité incroyable dans notre ère mercantile d’être disponible pour le monde entier, comme nous l’explique Edmunds : « tous les matchs sont disponibles en direct et gratuitement sur Sportacentrs.com. N’importe quel internaute du monde entier peut regarder tous les matchs du championnat letton et devenir fan d’un club ! »

Si vous cherchez un club à supporter, vous pouvez consulter Edmunds qui met en exergue l’homogénéité du championnat : « nous avons 4 équipes (certains estiment même 5) sur 10 qui peuvent gagner le titre. Daugava Daugavpils a gagné son premier titre l’an dernier et il est fort possible qu’une autre équipe soit championne cette saison2. Le Skonto Riga, Ventspils, Daugava3 Daugavpils et Daugava Riga sont les 4 locomotives du foot letton qui se jouent le titre. »

Bien entendu, tout le monde a entendu parler du Skonto Riga qui fait passer les 7 titres consécutifs de l’Olympique Lyonnais pour une performance ordinaire. En effet, le club de Riga a gagné 13 titres d’affilée de 1992 à 2004. Edmunds loue encore la qualité du club actuellement : « le Skonto joue un football de qualité, très intéressant et avec un bon rythme. »

A ces 4 mastodontes du football letton, Edmunds ajoute le Spartaks Jurmala. « C’est un club intéressant pour notre championnat, surtout par qu’ils ont des joueurs étrangers du Ghana et de Colombie notamment. Ils apportent quelque chose de différent à notre championnat. » One Nil Up penche plus pour le METTA comme autre club à regarder : « Tous les clubs sont intéressants à voir. Même la pire équipe actuelle, le METTA. Ils ont une manière très intéressante d’appréhender le football en mettant l’accent sur la formation et produisent de très intéressants jeunes joueurs. »

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Sabala, le grand espoir du foot letton

Quand il s’agit d’évoquer les meilleurs joueurs du championnat, Edmunds penche pour un Ghanéen du Spartaks Patrick Twumasi et Andrejs Kovalovs (Daugava Daugavpils). One Nil Up ajoute « Jurijs Zigajevs (Ventspils), régulier avec l’équipe nationale et qui a joué au Widzew Lodz en Pologne et deux jeunes joueurs avec de grandes perspectives Kaspars Dubra (Ventspils) et Alans Sinelnikovs (Skonto) ». Mais le nom sur lequel tout le monde est d’accord est celui de Valerijs Sabala, meilleur buteur du championnat avec le Skonto du haut de ses 18 ans.

 

Le football letton sous l’ère soviétique

Bien entendu, le football letton a connu des changements au gré de l’histoire du pays4. La Lettonie a notamment été ballotée pendant la seconde guerre mondiale : en 1940, l’URSS envahit la Lettonie puis en 1941, ce sont les Allemands qui prennent le contrôle du pays, accueillis en héros par la population locale mais cela a vite tourné à la « terreur blanche ». En 1944, les Rouges5 reprennent le contrôle de la Lettonie qui devient une république socialiste soviétique membre de l’URSS, jusqu’en 1991.

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Propagande soviétique vs propagande allemande : « Pour la Mère Patrie ! / Prenez les armes ! Défendons la Mère Patrie, la nation et la famille contre les Bolcheviks ! »

Pendant ces décennies, un championnat local continue alors que les meilleurs clubs lettons prennent part aux ligues soviétiques de l’URSS. Ainsi le Daugava Riga a pris part 7 fois entre 1949 et 1962 à la Ligue Suprême Soviétique. Bien entendu, quasiment tous les meilleurs joueurs lettons de la deuxième moitié du XXè ont squatté les rangs du Daugava Riga.

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S’il ne fallait en citer que 4, ce serait sûrement Gunars Ulmanis, sorte de Gigi Meroni avant l’heure ; Aleksandrs Starkovs, grand buteur des 80’s ; Georgijs Smirnovs et Alfons Jegers. Ce dernier a eu une histoire très intéressante6. Né en 1919, sa carrière montante fut mise entre parenthèses par la guerre et il fut envoyé au camp de concentration de Stutthof où il chopa le typhus et fut très proche de la mort. De retour en Lettonie après la guerre, il reprit le football et devint capitaine du Daugava Riga de 1950 à 1952 et meilleur buteur en 1951. En 1952, après une saison médiocre ponctuée par une relégation et aucun but personnel, Jegers décida de stopper le football et de se tourner vers le hockey. Il joua ainsi quelques années en tant que professionnel au Dinamo Riga.

 

Une équipe nationale à la recherche de performances

L’équipe nationale actuelle souffre dans son groupe de qualifications7 pour la Coupe du Monde 2014 et a depuis longtemps arrêté de fantasmer sur les plages de Copacabana. Hormis le buteur Rudnevs (Hambourg) et le capitaine Gorkss (Reading), peu de joueurs évoluent dans des clubs de grands championnats étrangers. Edmunds tient à ajouter « Aleksandrs Cauna du CSKA Moscou et Andrijs Vanins de Sion – probablement le meilleur gardien en Suisse. Mais oui il est vrai que l’on manque de joueurs de talents. Néanmoins, avec l’équipe que l’on a actuellement, on devrait faire mieux. Tout le monde est déçu du coach Starkovs mais la Fédération de Football de Lettonie a décidé de lui donner plus de temps malgré de nombreuses critiques des supporters et des médias. »

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Debouts de gauche à droite : Vanins, Ivanovs, Bulvitis, Mihajduks, Klava, Gorkss

Accroupis de gauche à droite : Gauracs8, Fertovs, Kamess, Verpakovskis, Sinelnikovs

One Nil up contrebalance cet avis : « Nous ne pensons pas que la qualification pour le Mondial 2014 était un objectif réaliste pour la Lettonie. La Bosnie et la Grèce sont deux équipes très compétitives avec des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats alors que la Lituanie et la Slovaquie ont des joueurs plus expérimentés que la Lettonie. Mais la sélection ne manque pas de talent ! Il y a des joueurs qui évoluent en Pologne, en Azerbaidjan, en Russie et ailleurs mais ils n’ont pas la chance d’être tous titulaires et c’est un facteur important. Nous pensons que le football letton traverse une petite crise mais le talent est là et si plus de joueurs réussissent à s’expatrier, les choses évolueront. »

Quand on a vécu quelque temps en Lettonie, il n’est pas difficile de penser que la raison principale de ce manque relatif de talent dans le football letton est avant tout l’énorme concurrence du hockey en Lettonie avec notamment le Dinamo Riga qui évolue en KHL avec les clubs russes. Edmunds acquiesce en ajoutant que « le basketball est aussi très populaire et sollicite beaucoup de jeunes Lettons. Avec notre population très limitée (2M d’habitants) et qui ne cesse de réduire, c’est compliqué pour le football. »

One Nil Up nuance encore : « Il y a un nombre croissant de jeunes et d’enfants qui s’intéressent au football en Lettonie. Le basket et le hockey attirent beaucoup d’attention mais les clubs de football font évoluer leurs structures et travaillent plus étroitement avec les enfants dans les écoles (un bon exemple étant le METTA) et cela devrait porter ses fruits dans le futur ! »

 

L’Euro 2004, une épopée unique

2004 reste une superbe année pour le football letton avec son unique participation9 à une compétition internationale : l’Euro au Portugal. Dans un groupe de qualifications relativement relevé (Suède, Pologne, Hongrie), la Lettonie a su arracher la deuxième place avec une fin de campagne magique ponctuée par une victoire 3-1 contre la Hongrie puis une victoire 1-0 sur le sol suédois, face aux Isaksson, Mellberg, Kallstrom et compagnie.

Pour les barrages, c’était un ogre qui se profilait sur le chemin des Lettons avec les Turcs, 3è du Mondial en Asie deux ans auparavant. Lors du match aller, les joueurs d’Aleksandrs Sparkovs (l’actuel sélectionneur) l’emportent 1-0 à Riga grâce à l’inévitable Verpakovskis. Au match retour, Senol Gunes sort l’artillerie lourde avec Hakan Sukur, Nihat, Emre et Ilhan Mansiz entre autres. Les Turcs mènent 2-0 peu après l’heure de jeu. Plus personne ne croit dans les chances de la petite Lettonie mais les joueurs reviennent dans le match par Laizans puis Verpakovskis et décrochent une qualification historique pour l’Euro. 

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Debouts de gauche à droite : Lobanovs, Kolinko, Zemlinskis, Isakovs, Prohorenkovs, Stepanovs

Accroupis de gauche à droite : Astafjevs, Bleidelis, Blagonadezdins, Rubins, Verpakovskis

La compétition sera moins réussie pour la Lettonie, tombée dans un groupe très relevé avec l’Allemagne, les Pays-Bas et la République Tchèque. Après avoir failli accrocher les Tchèques (défaite 2-1 après avoir longtemps mené et pris un deuxième but à la 85è), la Lettonie décroche son premier point en compétition internationale avec un nul 0-0 contre l’Allemagne. Le dernier match se soldera par une défaite 3-0 contre les Bataves.

Cette sélection avec les Verpakovskis, Stepanovs, Astafjevs aura réussi une performance historique pour un petit pays comme la Lettonie, surtout dans ce contexte où le football n’est pas le sport roi. Edmunds tient à mettre également la lumière sur Pahars : « Bien entendu Verpakovskis était probablement le meilleur élément mais toute l’équipe bossait dur. Nous étions comme la Grèce de Rehhagel, mais dans une version moins aboutie ! Quoi qu’il en soit, l’Euro 2004 était comme un rêve. En parlant des joueurs, il ne faut pas oublier Pahars, qui a marqué 42 buts pour Southampton en PL. Il aurait pu jouer un rôle important à l’Euro sans une blessure. D’ailleurs les blessures l’ont obligé à arrêter sa carrière tôt et il est maintenant sélectionneur des U21. »

 

Et maintenant ?

De cette glorieuse génération, beaucoup sont restés dans le milieu du football. Igor Stepanovs (ancien joueur d’Arsenal) est le sélectionneur des U17 et Astafjevs est l’adjoint de Pahars avec les U21.

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Verpakovskis, le grand buteur letton 

Verpakovskis est un des rares à continuer à jouer. Après avoir évolué au Dynamo Kiev, à Getafe, à l’Hadjuk Split et au Celta Vigo, il squatte actuellement les terrains grecs avec l’Ergotelis. Il reste le meilleur buteur de l’histoire de la Lettonie avec 29 buts, ayant battu le record d’Eriks Petersons10, buteur qui jouait dans les années 30 et considéré par certains experts comme le meilleur joueur letton de tous les temps.

La relève tarde à prendre le pouvoir comme l’explique Edmunds : « Il y a quelques joueurs talentueux mais malheureusement pas assez pour construire un onze capable de jouer une qualification pour un tournoi final. Sabala est très talentueux et également une excellente raison pour regarder le football letton ! Je pense qu’il deviendra un très bon joueur. Il n’a que 18 ans mais cela fait déjà 5 ans qu’il joue dans la première division ici. Denis Rakels est également un attaquant talentueux qui devrait jouer en Pologne la saison prochaine. »

Avec ces glorieux anciens qui se sont mis au service du football de leur pays et les jeunes talents qui ont l’espace pour se développer au sein de leur championnat, on peut espérer que la Lettonie parviendra à se qualifier pour une autre compétition internationale dans la décennie à venir.

Merci à Edmunds Novickis et l’équipe de One Nil Up pour leur aide sur ce papier !

Tristan Trasca

 

1 Edmunds Novickis évoque l’actualité du football letton sur Twitter @LVfutbols.

One Nil Up est un jeune site en langue anglaise qui traite du football dans les pays baltes. Une excellente initiative menée par quelques expats. Allez mater leur site : onenilup.com

2 En ce moment, Skonto et Ventspils sont devant avec 24 pts en 10 matchs. Daugava Riga et Daugavpils sont à l’affût avec 1 et 4 points de retard mais un match en plus. Sabala a déjà inscrit 9 buts en 10 matchs.

3 La Daugava est le plus long fleuve de Lettonie. Il traverse le pays d’est en ouest, prenant sa source en Russie.

4 Avant le XXè siècle, la Lettonie a longtemps été ballottée et influencée par l’Allemagne et la Russie et le territoire de Lettonie a connu de nombreuses bouleversements. En 1918, elle devient indépendante jusqu’à l’arrivée de l’Armée Rouge à Riga en 1940. La Seconde Guerre Mondiale et les occupations soviétique puis allemande ont conduit à de nombreuses batailles fratricides dans des familles lettonnes entre ceux qui se battaient au côté des Allemands et ceux qui avaient choisi les Soviéts. Mais tous se battaient en espérant que le camp vainqueur permettrait à la Lettonie de redevenir indépendante. Elle redeviendra indépendante en 1991 après la chute de l’URSS.

5 En 1940, plus de 30 000 Lettons furent déportés vers des goulags ou tués par les Communistes à leur arrivée. De 1945 à 1952, entre 136 000 et 190 000 Lettons ont été emprisonnés ou déportés par les Soviétiques vers les goulags avec notamment l’opération Priboi en 1949. Sous domination soviétique, l’usage de russe fut favorisé et 400 000 personnes furent envoyées de divers Etats d’URSS pour « coloniser » la Lettonie en 1959, si bien que la population de nationalité lettonne ne représentait que 62% de la population du pays dans les 60’s. Cette problématique nationaliste entre Lettons et Russes reste latente aujourd’hui en Lettonie.

6 Un autre joueur avec une histoire passionnante : à la fin des 30’s, Aleksandrs Vanags était international de football et aussi de basket-ball. Il marqua 9 buts en 18 matchs entre 1937 et 1939 et gagna la médaille d’argent à l’Euro de basket la même année ! Après guerre, il joua en France pour le RC Strasbourg et Nancy. Il gagna notamment la Coupe de France en 1951 avec les Alsaciens. Un autre joueur letton Janis Bebris joua au RC Strasbourg après la guerre.

7 Après 6 matchs, la Lettonie est 5è de son groupe avec 4 points. Les seuls points ont été obtenus contre le Liechtenstein – victoire 2-0 à Riga et nul 1-1 à Vaduz. Les autres matchs ont été perdus contre la Grèce (1-2 à Riga), la Bosnie (4-1 et 0-5) et la Slovaquie (2-1 à Bratislava).

8 Belle interview de Gauracs le voyageur sur One Nil Up

9 Aux JO de 1924, pour leur seul match, les Lettons ont pris 7-0 contre les Français avec un triplé d’Edouard Crut, le joueur de l’OM

10 Eriks Petersons fut le grand joueur letton de l’entre-guerre, scorant 21 buts en 63 sélections malgré sa position de milieu de terrain. Il joua pour un seul club en Lettonie : le Riga FK mais stoppa sa carrière lettonne en 1940. Après la guerre, il s’exila aux Etats-Unis et joua pour les Chicago Viking. Il joua également 8 fois pour la sélection de hockey de Lettonie.

12 thoughts on “Rendez-vous en terrains connus : le football en Lettonie

  1. Monsieur Tristan, votre abécédaire était plaisant, cet article est carrément jouissif. Je ne sais comment vous faites pour accumuler autant d’informations en ce qui semble si peu de temps entre chaque papier, mais c’est remarquable. BRAVO,bravo, bravo, même si je doute regarder pour autant la ligue lettone.

    Par contre, pour être passé (en toute vitesse mais passé quand même) à Riga, j’ai du mal à partager l’engouement pour cette ville, qui ressemblait à mon sens bien plus à un campement tzigane qu’à la capitale d’un beau pays ;)

  2. Merci pour cet excellent article, Tristan. Comme quoi horsjeu.net ne fait pas que de l’anal…

  3. Je ne savais pas que Daugava Riga avait joué dans la ligue suprême soviet, 7 ans qui plus est ! Je vais désormais suivre ce club avec attention et essayer d’aller voir un de leurs matchs au stade un jour !

    Très bon article même si je trouve que la partie sur la sélection nationale est un peu longue et celle sur le championnat un peu courte ^^

  4. Bravo bel article sur un pays que je confonds systématiquement avec ses voisins. Je sais pas comment tu fais mais c’est un réel plaisir à lire. Presque comme des vacances…

  5. C’est très bien. Merci.
    Particulièrement les paragraphes soviétique et portugais.

    Une nuance pourtant: les nuances et contrenuances des personnes interviewées prennent beaucoup de place. Elles pourraient être réduites ou plus intégrées aux analyses.
    Le style et le (t)ton sont donc très proche des SoFooteux papier tout en faisant la part belle aux collabs.
    Cette posture de journaliste-historien est trop honnête, on en oublie presque ton double boulot.

  6. Je suis épaté, jaloux. Bravo pour cet article, quel bonheur !

    Je parlais justement de Stepanovs dans un récent article. Il faisait partie de l’équipe la plus nulle de l’histoire de la D1 belge.

    Je m’intéresse un peu à la Lituanie en ce moment (son histoire, pas le sport). On aura droit à un petit article sur ce chouette pays ?

  7. Merci pour les opinions.

    @Willy: je te trouve un peu dur avec Riga. Le centre historique vaut le détour. J’aimerais bien savoir pourquoi t’as eu l’impression que ça ressemblait à un campement tzigane. Pour les infos, j’ai la chance de trouver des mecs qui me racontent des trucs intéressants et aussi d’autres sources d’infos sur Internet.

    @David: ton comm me fait plaisir, surtout pour les vacances !

    @Viorel: je capte ton point de vue sur les nuances. A travailler. Je vais prendre la comparaison avec le SoFoot papier pour un compliment. Par contre, j’ai rien compris à ta dernière phrase.

    @JMPfouff: la Lituanie, ça viendra peut-être. Je bosse sur l’Albanie et après je compte quitter un peu l’Europe.

  8. Super article. « N’importe quel internaute peut devenir fan d’un club » belle invitation. Y a plus qu’à retenir les noms des joueurs.

  9. Félicitations pour ce bel article. une annexe sur l’utilisation de Sportacentrs.com serait la bienvenue.

  10. Bonjour,je suis jeune footballeur,je suis au centre kadji au cameroun et je veux donne mon point de vue concernant le football dans votre pays.
    Le football aujourd’hui est devenu un grand busuness,le football dans votre pays est encore amateur et vous m’aviez pas assez des joueurs etrangers donc il faut recruter dans les centres de formation en afrique surtout ou les jeunes joueurs sont moins chers.

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