« Enfin ! »

Jean-Alain Duchemin, rival éternel de Jean-Luc Delarue.

 

Oui, c’est morbide d’entamer un article de victoire par une blague vaseuse. Mais celle-ci est tellement symbolique pour les petits que Marcelin ne pouvait s’en empêcher, ma gueule. Un peu comme Didier Barbelivien et Felix Gray à l’arrière d’un camion rempli de paille, la poésie est de retour. La sueur fait le va-et-vient dans tes aisselles, le stick s’étale sur tes poils d’homme sans soucis. Voilà, enfin, une victoire. On peut se remettre à boire par plaisir, pour fêter un truc.

Marcelin a ressorti ses godets Amora pour l’occase.

Bon, c’est sûr, gagner contre Sochaux n’est pas franchement l’exploit de l’année, tant cette équipe a une fâcheuse tendance à écarter les cuisses en criant « c’est ouvert ». En résulte une constante difficulté à noter ce match, car on ne sait si la performance est belle ou si elle reste simplement opportuniste et Marc Dutroux.

Avec leur système basé sur les fautes techniques voire les fautes de goût, les félins du pauvre, griffes limées, couilles vermifugées, ne sont jamais parvenus à inquiéter une équipe de Montpellier qui pourtant n’était pas dans un grand soir. Ouais ma couillasse, le score ne reflète que ton gros cul bien sale dans le miroir de ta prétention. Sniper.

Match de rédemption donc, rachat réussi aux yeux de la planète média : « Montpellier démarre enfin ». Pendant ce temps, Sochaux cale, tousse comme une vieille femme en manque de nicotine dans le cramax qui lui sert de larynx. Marcelin en a franchement rien à secouer de l’adversaire, tant la prestation convaincante des petits l’a ravi. Nous ne serons vraisemblablement pas champions cette année, mais nous tenterons de faire au mieux, sans arrogance. C’est ce qui fait notre force, de ne jamais voir plus loin que le bout de notre bite, et d’enculer allègrement les critiques lancinantes qui reviennent avec toujours plus de lourdeur. La faute à qui ? Pas à notre système de jeu en tout cas, qui nous permet de réaliser des quasi-boucheries sur le terrain des sans-le-sou-et-sans-succès.

Marcelin dépèce à tour de bras, enfilant le pasta-pastaga comme un symbole de chef bègue des services techniques. Tu-tu-tu-tu peux pas faire plus masculin.

Parce que le jeu de Montpellier est revenu par moments aussi limpide que la saison dernière, parce que les doubistes daubistes n’ont jamais mis vraiment en danger Jourdren, parce qu’il y avait pénalty, n’en déplaisent aux fers de lance de la Busquets Académie, celui-ci ayant diffusé la mauvaise foi jusque dans notre pauvre hexagone, parce que les blagues de prolétaires sont parfois flatteuses (Cabella est ravi d’être le Cristiano du pauvre, Banana l’est-il d’être le Mertesacker du sans-abri?), pour toutes ces raisons mes aïeux, Marcelin se sert et se ressert avant le dessert pour crier un seul mot : VICTOIRE.

 

Les notes :

Jourdren (3/5) : il a assuré la baraque comme un chef, réalisant une belle parade sur sa gauche devant Contout, préférez le verlan. Sa sortie pleine d’assurance devant Roudet, préférez le droilan, suffit à elle toute seule pour démontrer son gros match. -1 pour le but, même s’il ne peut pas faire grand chose.

Bocaly (2/5) : Si l’habit ne fait pas le moine, la barbe ne fera pas l’imam. Oui, mais ferait-elle l’arrière droit ? Pas sûr…. (remplacé par une chèvre)

Yanga-Mbiwa (3/5) : Très solide, à part quand il se troue comme une mite sur une couverture en début de match. Il parvient à sauver les meubles notamment sur une cagade de son comparse. Match correct de Mapou, espérons qu’il ne mettra pas mille ans à retrouver sa motivation et son niveau de l’an passé.

Hilton (3/5) : Toujours aussi présent dans les duels, habile dans les relances, il a failli nous coûter des sueurs froides en fin de match avec son imitation quasi-parfaite d’Happy Feet. Allez va on te pardonne tant que tu bosses ta tenue de route ! On l’a pris à Marseille rappelez-vous, donc sans ABS.

Bedimo (3/5) : Match tout en yo-yo branché sur courant alternatif pour le nègre des supermarchés. Une cavalcade fantastique sur le but de la trottinette, une bicyclette couillue pour dégager son camp, mais des errances aberrantes dans son couloir pour le repli, un manque d’énergie flagrant en attaque, des fautes techniques… Le yo-yo n’étant pas un délice, l’expérience n’est pas à renouveler hein.

Saihi (4/5) : Retour du banni en fanfare. Une activité débordante sur le milieu de terrain, même si la difficulté à museler les Sochaliens n’est pas apparue insurmontable pour Jamel. Son absence a fait beaucoup de mal, et il montre avec cette prestation qu’il est aussi indispensable que le botox pour Geneviève de Fontenay.

Cabella (4/5): Loulou le réclamait depuis longtemps : un repositionnement de Miaou-Miaou au poste de milieu relayeur afin qu’il puisse évoluer AVEC Younes. Et voilà la preuve que le gros ne se trompe jamais. Et en plus il plante un but. Mazette.

Belhanda (4/5) : Très bon match, ses chevauchées ont pratiquement toutes fait mouche, en témoigne son rush de la 16eme où il est fauché par la muse de Richard Gotainer. Il monte en puissance et son association avec Miaou-Miaou DOIT être renouvelée.

Mounier (2/5) : Qui est tu petit homme ? Tu cours partout inutilement, tu gigotes dans tous les sens pour te faire remarquer, sans succès, tu as une coupe de cheveux pas très très belle. Non vraiment, qui es-tu et surtout, qu’est ce que tu fous là ? (remplacé par Stambouli)

Utaka (2/5) : Bon toi on sait qui tu es. On le sait trop. Tu es même le modèle du petit homme. Deux trois courses intéressantes et pi c’est tout. Ton frère Pa ne peut pas te donner des cours, hein U ?

Herrera (2/5) : Marcelin ne peut même pas lui mettre +1 pour le but, tellement il est facile et moche. La trottinette n’y arrive décidément pas. Ses frappes sont merdiques, son jeu de tête exaspère la SPA section mouette, et ses courses feraient marrer la tortue de La Fontaine. Jusqu’où ira la tolérance de René ? Marcelin n’en sait rien, mais peut dire que la sienne ne dépassera pas ce match. (remplacé par Aït-Fana)

 

Sont entrés en jeu :

La chèvre : c’est l’histoire d’un mec qui entre en jeu et qui pour sa première action lâche le marquage sur un CPA, et PAF le but. Vexé, le mec réalise sa première bonne intervention en 4 matches. A suivre.

Stambouli : Il rentre, une passe décisive. Soliiiiiiide.

Aït-Fana : T’y es BOOOTCHE ou quoi ?

 

Bonus « ferme ta gueule t’auras chaud aux dents » :

Marcelin passe le bonjour au collège de l’académie des vaincus.

Le bisou vigneron,

Marcelin.

1 thought on “Sochaux-Montpellier (1-3) : La Paillade Académie ivre ses notes.

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