Amis coprophages, bonsoar

Nouvelle déconvenue. N’ayant que trop peu le cœur à l’ouvrage pour me lancer dans une diatribe qui incendierait le Onze grenat et vociférerait des insanités à l’égard de leurs mères et sœurs en guise d’introduction, je m’en vais user et abuser d’une forme littéraire qui m’est chère : la métaphore.

Parce que lorsque l’on a autant de prestance qu’un nain dans une partouze, on ne mérite pas mieux que des comparaisons foireuses.

 

Metz Que Un phénomène météorologique : La dépression

Metz Que Un groupe musical : Tragédie

Metz Que Une chanson : Il s’appelait Stewball

Metz Que Une disparition : La mort d’Elvis sur ses chiottes

Metz Que Un placement financier : Bernard Madoff

Metz Que Une solution de santé : Le toucher rectal

Metz Que Un ancien grenat : Thibault Bourgeois

 

Thibault Bourgeois, l’après carrière (crédit @Vinalt_)

 

Metz Que Une ville française : Dunkerque

Metz Que Une maison dans Harry Potter : Poufsouffle

Metz Que Un phénomène scientifique : Les centres de Métanire

Metz Que Un film : The human centipede

Metz Que Une carrière politique : Philippe Poutou

Metz Que Une sévice corporelle: Le chat-bite

Metz Que Une combinaison de jeu : Le corner à la Rémoise

Metz Que Un plat de Noël : La dinde

 

Toi aussi pour Noël, fourre ton FC Metz (crédit @Symphorien57)

 

Metz Que Une compagnie : Malaysia Airlines

Metz Que Une voiture : Le Fiat Multipla

Metz Que Un problème technique : Tchernobyl

Metz Que Une pratique sexuelle : Le dirty pirate

Metz Que Un éducateur pour enfant : Marc Dutroux

Metz Que Un champion d’apnée : Le petit Grégory

 

Ces illustrations devraient suffire à vous faire comprendre la situation actuelle du peuple élu.

 

Le Match : Tours FC – FC Metz

 

Nous sommes dans un contexte merdique. Après la dernière défaite contre le leader dijonnais (lol), l’ancien Meilleur Club du Monde et de Lorraine tient une formidable forme avec une seule victoire en trompe l’œil sur les cinq derniers matchs. Les grognements à l’égard de la direction, du staff et de la bande de mercenaires portugays se multiplient, chacun s’apercevant que la position du club au classement n’est due qu’à un effet combiné de surprise et d’énorme chatte. Le projet de jeu, l’identité, les repères et le XI type sont des notions qui nous échappent encore, alors que nous sommes à la trêve. Quoi de mieux donc que d’aller essayer de se relancer dans un bled’ où la spécialité culinaire n’est autre que la poire tapée, Tours.

 

 

Faute d’un manque cruel de défenseurs centraux – Palomino suspendu, Reis malade, Ozmen envoyé au goulag, Milan toujours blessé -, Riga s’essaye un nouveau kiff en titularisant un défenseur droit, Rivierez, et un milieu défensif qui a encore le nez plein de lait, Toussaint. On est en droit de se dire qu’on n’est plus à ça près, mais j’en ai d’avance les fesses qui font bravo. Nous saluerons toutefois le retour de Janis Ikaunieks sur le pré, la hype persistante des supporters mais qui tarde vraiment à se confirmer. Et devant, Moustapha Tabouret, meuble Sénégalais rapatrié de force pour essayer de bouger les tanches présentes que sont Mayuka, Falcon et le porté-disparu-et-c’est-pas-plus-mal Amido Baldé.

 

Je ne vais pas m’étendre outre mesure sur les 90 minutes de football que le Metz Que Une Diarrhée nous a proposé. Les 25 premières minutes ont été d’une platitude désespérante, chaque équipe étant trop occupée à chercher son propre trou de balle pour s’y caler un poteau de corner plutôt que de proposer du jeu. On a quand même évité un but de Laurent Agouazi, refusé pour cause de horsjeu.net et tronche de nazi.

Et puis du spectacle. Et quel spectacle… Après un premier carton jaune à la 19ème, Lucas Toussaint s’en va forniquer un Tourangeau dans la surface histoire de donner un peu d’animation à la 30ème minute. Double péné’ : deuxième jaune + penalty. Didillon ne peut que trop rien faire sur le péno tiré par un noir au nom de Pokémon, 1-0, but de Kouakou.

A 10 contre 11, c’est roue libre. Lejeune replacé défenseur central aurait pu mettre fin à nos derniers espoirs d’intentions de jeu, mais c’était sans compter sur l’entrée à la mi-temps de Sezer Ozmen, le grand mort turc. A noter également cette scène ridicule d’un enculé d’André Santos n’étant même pas foutu se poser ses couilles dans un début de baston, simulant sa propre mort et récoltant un carton jaune et des insultes contre toute sa famille d’enculés.

 

Les défenseurs Grenats en plein replacement

 

La seconde période est une lente agonie. Personne n’y est. Entre une défense tétraplégique, un milieu sous Prozac et une attaque férocement insalubre, le peuple élu ne peut que se mâchouiller les roubignolles avec grand peur. Car le second but Tourangeau n’est pas loin. Il arrive à la 62ème minute, sur une nouvelle défaillance de T. Gomes, pas assez prompt dans son pressing pour laisser le milieu droit centrer et trouver un Kouakou délaissé au second poteau, qui trompe de la tête un Didillon démuni comme DSK trompe sa blonde avec la première prostitu-concierge qui passe, 2-0.

Ni Mayuka, ni Habib Diallo entré en jeu pour passer à un système nettement plus offensif ne relèveront un collectif qui n’a finalement jamais été dangereux une seule minute, en dépit de la tête cadrée de Kaboré à la 77ème. Didillon nous préserve même d’une décrépitude totale avec plusieurs parades décisives et un poteau salvateur à la 88ème.

 

Nous voilà à la 6ème place de Ligue d’Eux. Un peu plus à notre place. Ce match est encore une fois le révélateur d’une faiblesse globale, d’une non-volonté de jouer, d’un manque criant d’imagination, tant dans le contenu proposé que dans les tactiques de Riga. On s’entête à inter changer les joueurs dans l’espoir d’un déclic, allant à l’encontre d’un rêve d’espoir de début de semblant d’automatismes. J’en suis à penser qu’on ferait mieux de rester une saison de plus dans ce sous championnat, foutre tous nos Portugays et autre assimilés sodomites dans la Moselle avec des chaussures en béton, et reconstruire quelque chose de sexy avec des jeunots et des Luxembourgeois qu’on les aime. J’aimerais un système de jeu à deux pointes, avec un attaquant en pivot, permettant à l’autre de prendre la profondeur. J’aimerais un vrai meneur de jeu, des récupérateurs capables de casser les lignes, un relanceur capable de trouver les intervalles et des latéraux capables de prendre ces intervalles. C’est bientôt Noël, laissez moi rêver.

Car là, c’est 3 victoires sur les 13 derniers matchs, et beaucoup d’anus qui saignent.

 

Les tristes notes :

Thomas Didillon, 3/5 : Pas grand chose à dire sur le péno, abandonné sur le 2-0, il nous sauve d’une potentielle valise. Car, et ça me déchire le fondement de l’avouer, on s’en tire bien à 2-0.

 

Ivan Balliu, 2/5 :

 

Jonathan Rivierez, 2/5 :  

 

Lucas Toussaint, 0/5 :

 

Tiago Gomes, 1/5 : Je regarde tous les jours la rubrique mortuaire pour voir s’il y est.

 

Ferjani Sassi, 2/5 : Le Pirlo du bled qu’ils disaient.

 

Remplacé par Sezer Ozmen, 46’, 1/5 :

 

André Santos, 1/5 :

 

Remplacé par Habib Diallo, 80’, non noté :

 

Yéni N’Gbakoto, 2/5 : Un pied bot au milieu des tétraplégiques.

 

Janis Ikaunieks, 2/5 : Pas de bol, pour une fois qu’il est titulaire, toute l’équipe se noie.

 

Remplacé par Mayuka, 58’, 2/5 :

 

Moustapha Kaboré, 2/5 :

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L’année 2015 du Metz Que Un Club s’achève. Ainsi, nous ne vous souhaitons pas un joyeux Noël, ni un bon réveillon. Non, clairement, on vous emmerde. On espère que Serin fera le ménage au napalm dans son effectif, et on vous emmerde. Deux fois. On se quitte là-dessus, avec ma bite.

 

 

Dr Jerhille

1 thought on “Tours FC – FC Metz (2-0) Silence, la Metz Que Un Club Académie coule

  1. Mes Que une Bite! Putain mais on a 200 joueurs qui peuvent marcher sur la L2 et vous prenez ceux là???

    Vous êtes des Nancéiens…

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