Angers-PSG (0-5) – LA PORTE DE SAINT CLOUD ACADÉMIE EN MODE JOGA BONITO

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Pim pam poum pif paf

Au nom du Prince, de Nass, et du Saint Unaï, je vous salue amis parisiens, et autres provinciaux.

Suite de cette semaine offensive.

Il est l’heure, l’heure de l’expansion sur le territoire, il est l’heure, l’heure pour nos petits de livrer des tartes chez les autres, comme si on était à la maison. Parce que coller des « manitas » à domicile ne suffit plus, parce que ça commence à être ennuyant de galérer à l’extérieur, ou de se voir sauvé par Capitaine Cojones dans les dernières minutes.

Un déplacement chez les Angevins, une équipe tactiquement solide (faut le dire, Moulin fait du bon boulot), dans un stade à capacité réduite, sur une pelouse plutôt haute (c’est pour toi ça Kyky), c’est le moment de frapper fort, de confirmer, de montrer qu’à l’extérieur aussi, c’est Paris.

Juste avant d’aller se faire chier pendant la trêve internationale, ou de se sociabiliser, c’est selon.


Pré-match & Compo :


Unaï débarque avec son 4-3-3, sans Neymar (occupé avec sa sœur blessé), Motta (blessé), Marquinhos et Di Maria (futurs papas, chacun de leur côté hein).

Comment on dit Ch’ti en brésilien?

Un 4-3-3 donc : Kimpembe fait son retour pour se coltiner Toko/Sunu et la puissance angevine, les 3 du milieux ne bougent pas, et le messie fait son retour, la grâce, le football pur, l’amour sur un rectangle vert prend la place de Neymar côté gauche pour accompagner Mbappé et Cavani.

Stéphane Moulin lance un 5-3-2 surprenant, tentant sûrement de se caler sur Montpellier.


La mètch :


Trois minutes, le temps qu’il a fallu à Dani pour désamorcer la défense à 5 du SCO, il envoie un centre dont Guardiola rêve, pour Mbappé qui prolonge au fond des filets. Trois minutes pour que le petit réenclenche sa marche en avant.

Paris peut maintenant gérer, mettre le pied sur ballon, et accélérer quand ça lui chante, surtout que Silva n’est pas venu pour visiter le château du Duc d’Anjou, Ô Monstrô est dans la continuité de son début de saison, impassable en 1vs1.

Alves bien installé en cuisine, a décidé de distribuer de la galette, surtout que le système angevin lui offre le temps de régaler, comme à la 13e, quand il lance Draxler, qui pique le ballon sans même regarder la sortie du gardien, c’est beau, c’est chaud, c’est Joga Bonito.

15 minutes pour conclure le match, Silva continue de verrouiller, Kimpembe fait voler tout joueur qui se présente sur son chemin (même Rabiot), les latéraux jouent haut, le milieu contrôle, Mbappé est bouillant, Cavani a déjà fait 45km…seul Pastore est en dessous, il manque de rythme notre bellâtre, il est l’heure de faire du Emery :

30; Paris aspire, Alves ressort le ballon d’une louche, Rabiot nous permet d’admirer la vitesse de Mbappé, remis en retrait, Cavani conclut, pour l’histoire encore une fois, 100e but en championnat, après avoir conclut l’équivalent d’un marathon déjà. Mbappé régale sur la « passe dé ».

Le reste de la mi-temps est inutile, sauf pour Kimpembe qui continue de scalper tout le monde, tandis que Pavlovic calle une belle cravate sur Mbappé juste avant la mi-temps, comme ça, pour le plaisir.

Retour des vestiaires, contrairement aux autres matchs, c’est Paris qui revient avec plus d’envie, le bloc est haut, Cavani atteint la borne des 60km, aucun signe de fatigue.

Toko décide de faire coucou à Areola.

Cavani sentant la relâche de sa défense décide de faire un repli de 70m pour récupérer le ballon de sa surface, trouvant son deuxième souffle, il remonte le terrain dans le sens inverse, Draxler l’envoie en profondeur, et El Matador pose un pointard comme on les aime au fond. (60’)

Unaï envoie Meunier et Lo Celso s’amuser à la place de Alves et Draxler (65’), Lucas suivra 10 minutes plus tard pour faire « souffler » Cavani, le Brésilien enverra Mbappé claquer son doublé (83’).

Une défense solide, qui protège un gardien concentré, un milieu qui commence à s’articuler de mieux en mieux, une attaque létale : 8 tirs cadrés, 5 buts. Un nouveau match maîtrisé, avec des phases de jeux différentes, entre attaques placées, et contre-attaques mortelles, un bloc plus compact, un carton à l’extérieur, qui mettra nos petits en confiance pour les prochains déplacement. Rendez-vous le 18 novembre pour se faire une salade aux magrets de canaris.

 


Les notes :


  • AREOLA (2+): Peu de boulot mais bien fait à l’exception d’une sortie…
  • ALVES (4): 2 passes décisives, il entraîne l’équipe rapidement à aller de l’avant, et plier le match.
  • SILVA (3+): Un match parfait, a maintenu le bloc haut, parfait en 1vs1, des relances de velours. Ô MONSTRO.
  • KIMPEMBE (3+): Toujours impressionnant de puissance. Mais il faut également parler de sa qualité technique, des relances osées, des passes claquées. Du tout bon, peut être aura-t-il droit à sa première sélection pour ringardiser Varane & co.
  • KURZAWA (3): Moins en vue que Alves, mais un match sérieux et appliqué.
  • RABIOT (3+): Ça commence à se voir que t’es excellent à ce poste, et que tu t’y plais  énormément vu que tu permutes bien avec Verratti. Fais pas le con avec une décla de merde d’ici peu.
  • VERRATTI (3+): Ça commence à se voir que tu retrouves ta forme, et que sais jouer sans Motta sur le terrain, vu ton entente avec Rabiot. Fais pas le con avec une décla de merde d’ici peu.
  • DRAXLER (4+): Tout bon, techniquement, physiquement, tactiquement. Un QI supérieur, et ça se sent dans les déplacements, comme sur son but tout en touché. Emery a tout bon également sur ce replacement.
  • PASTORE (90): 90 minutes sur le terrain, tellement plus habitué qu’il a semblé perdu, emprunté. N’a pas servi à grand chose, mais ça fait du bien de le revoir parmi les nôtres.
  • MBAPPE (5): Il y a le bon Mbappé: celui qui met 2 buts et 1 passe D, qui régale, joue simple, et collectif. Il y a le mauvais Mbappé: celui qui se prend un jaune ridicule, se chauffe avec un inconnu pour rien. Continue à revenir vers la lumière mon petit.
  • CAVANI (101): 101 buts en championnats, beaucoup de sueur, de sacrifices pour le collectif, tout en continuant à planter. J’attend de voir un autre 9 faire ce qu’il fait sur son deuxième but, et je parle pas du pointard.

 

PAPUS CAMARADE

 

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