Dijon – Guingamp (3-3), la Paysan Breton Académie livre ses notes

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En plus de vous le dire, il peut vous le montrer son jonc.

À nouveau porté disparu pour probablement accomplir de sombres desseins ou assouvir ses bas instincts, le Gwen Tagrenmer sauvage a surgi d’un buisson, sa bite à la main et une académie dans l’autre. Il n’est donc pas mort, ou pas tout à fait malgré sa mine affreuse, son odeur plus que douteuse et son slip dans un état désastreux. Et en plus il a choisis une très belle affiche pour son retour : Dijon – Guingamp.

LÀ ! Putain, des jours que je cherche mon chemin pour retrouver la base secrète d’horsjeu.net afin de vous faire la causette sur l’En Avant de Guingamp. Je me suis égaré sur des tout petits chemins. Il y avait très peu de verdure et il y faisait plutôt sombre sur ces sentiers. Un petit parfum de cerise griotte mêlée à ceux de quenelles fumées émanait par moment du fond de l’air et orientait plus ou moins ma route. Ou alors ce sentier c’était le fion bien irrités des Lyonnaises que l’En Avant s’est tapé vite fait sur une banquette arrière poussiéreuse pendant mon absence. Quel chantier par ailleurs. Y’en avait partout. D’ailleurs, depuis ma dernière apparition divine les Bretons ont vaincus Lille, Bastia, Angers et l’Allemagne nazie. Mais assez parlé de Lyon et de son public brassards rouges sur bras gauches, la simple découverte du résultat sur mon téléphone fut une douce vision. Et le résumé, l’occasion de dessiner une mapmonde dans mon caleçon à chaque fois.

Expérience sexuelle numéro 1 de la paysan breton académie

 

Expérience sexuelle numéro 23173 de la Paysan Breton Académie.

Oui, je suis le genre de mec déviant qui apprécie des préliminaires avec du gros Joël Bats et du bobo lyonnais, cul de poule, fucks de petit fragile qui tweet «@JM_Aulas trau abuset de prandre 3buts kontre une équipe de L2. Génésio démission, fo recruté Hervé renard. » grâce au formidable outils déployé par l’institution grâce à la formidable académie. Oui à Lyon, on aime la paraphrase.

Mais, c’est Dijon qui nous préoccupe aujourd’hui. Club qui a le luxe de voir jouer chaque week-end le beau Yohann Rivière qui a fait les beaux jours de l’En Avant dans une période peu reluisante. Dijon a aussi comme dénominateur commun d’avoir également fessé l’Olympique Lyonnais cette saison. C’est pour dire à quel point cette rencontre ça va pas être la même mayonnaise, et qu’une véritable opposition va être proposé aux Guingampais.

L’En Avant carbure très fort en ce moment, on a même vu Null de Paiw bien jouer au foot, Dorian Lévêque jouer au foot et Nicolas Bénézet se remuer sur une piste de danse. C’est dire à quel point tout va pour le mieux et que chacun a pu se remettre à la pratique de sa discipline favorite.

Johnsson – Ikoko, Kerbrat, Sorbon, Marçal – Deaux, Didot, Blas – Coco, Salibur, Briand (c)

Le labourage

Étouffé par la formation dijonnaise dès les premières minutes avec une, deux, trois, puis quatre frappes dont une très belle volée de Sammaritano qui passe tout prêt d’inciter Tolkien a écrire un nouveau bouquin sur des petits êtres (à cela près que Tolkien est décédé, oui), l’En Avant fini par céder logiquement à la 6e minute. Sur un corner remisé par Céline Diony, Varrault devance un Johnsson peut réactif et un Deaux amorphe qui avait totalement lâché son marquage, pour placer une petite tête de derrière les fagôts et ouvrir les hostilités. DFCO 1-0 EAG.
Les Dijonnais ne sont pas rassasiés pour autant et multiplient les assauts dans notre surface. Les Guingampais s’en sortent le plus souvent miraculeusement soit via un sauvetage de Kerbrat sur sa ligne ou bien par un arrêt testicule gauche de notre gardien aka Kalle Johnsson. Pour ne pas arranger les affaires, Salibur sort sur blessure dans la première demi-heure. Son épaule lui faisant souffrir suite à une mauvaise chute. On pense que Null De Paiw a rompu la malédiction après avoir un marqué son premier but (chanceux) la semaine passée face à Angers, mais son entrée est synonyme de deux à zéro : Sur un bon service de Sammaratino, Diony reprend d’une tête lobée qui vient mourir dans le petit filet sous les yeux de Johnsson encore une fois impuissant. DFCO 2-0 EAG. Cette magnifique entame de match est à mettre aux crédits de Deaux et Didot qui font un air-travail défensif remarquable. Probablement zéro interception à eux deux dans la première demi-heure.
Heureusement, dans cette équipe qui carbure à plein régime, il y a des éléments increvables, qui ne lâchent jamais l’affaire. C’est le cas de Marcus Coco, très actif malgré les difficultés de son équipe à jouer vers l’avant. Sur la première occasion Bretonne, il reprend un centre d’Ikoko et trompe Reynet d’un plat du pied. DFCO 2-1 EAG.
Le match et les joueurs sont relativement corrects entre eux, malgré quelques coups un peu dur sur l’homme comme on aime bien en Bretagne. Cependant, Didot récolte le seul carton jaune de la partie pour un tacle appuyé. Appuyé, ascendant scandaleux. Pied décollés, perso je lui colle rouge. Rien que pour son début de match déjà. Juste avant la pause les Guingampais encaissent un nouveau but, après avoir été longtemps acculés dans leur propre surface. Sur un centre de Lees-Melou, Tavarès dévore Ikoko et Johnsson dans les airs pour placer une tête. Imparable. DFCO 3-1 Guingamp.

MT : Guingamp est dans une sacré forme mais Dis-jonc fait le match de sa vie. Ils occupent mieux le terrain que les Bretons, jouent constamment vers l’avant face à une défense guingampaise qui manque d’autorité et d’agressivité.

La première situation de la seconde période est pour Céline Diony qui décoche un scud sur une remise de Tavarès mais sa reprise est loin du cadre.
Guingamp se montre dangereux a son tour sur un corner. Ce dernier est mal renvoyé par les Dijonnais et la balle revient sur Sorbon puis Kerbrat qui ont le temps de se faire des passes dans la surface avant que Blas termine l’action par une frappe contrée par le mur dijonnais. Cinq minutes plus tard c’est De Pauw qui trouve la tête de Sorbon resté aux avants postes. Il faut un exploit de Reynet pour repousser la tentative.
Peu après l’heure de jeu, c’est au tour de Ludovic Blas de s’illustrer au cours d’un parcours en vers solitaire dans l’axe du terrain. Son solo se termine par une lourde qui embrasse la barre.
Dans le dernier quart d’heure, Kombouaré décide de faire souffler Briand un peu et de faire entrer Alexandre Mendy. Sage décision de la part de notre Kanak adoré, puisque deux minutes plus tard Alexandre claque une volée pied gauche qui ne laisse aucune chance à Reynet. Offrant au passage la 3e passe décisive à notre latérale gauche, Marçal. DFCO 3-2 EAG.
Dijon existe toujours, et nous le fait savoir à la 88e par le biais d’Abeid qui colle une lourde aux vingt-cinq mètres que Johnsson repousse d’une claquette.
Alors que je passais un samedi soir relativement tranquille sans trop de sautes d’humeurs ni d’hurlement, conforté dans l’idée que la défaite qui se dessinait sous mes yeux était quand même satisfaisante étant donné la beauté du spectacle, Null de Paiw me fit sauter de mon canapé, arrachant le point du match nul dans la dernière seconde comme le premier chemisier de secrétaire venu. DFCO 3-3 EAG.

La grenouille Baptiste Reynet a beau coasser son statut de hype du moment avec zéro but encaissé en deux matchs, ce soir elle s’incline devant le grand Null de Paiw, son crochet chaloupé et sa frappe rasante qui raserait la Côte d’Or un soir d’invasion et de bombardement de la Bourgogne-Franche-Comté.

Coasse tant que tu veux tête de noeuds, mais ce soir t’as trépassé devant Nill De Pauwow.

Le coach a une grosse baraka. Il a fait rentrer deux mecs qui claquent deux buts pour recoller au score et n’a jamais semblé paniquer. À la fin, il se dit insatisfait de la rencontre et que ses joueurs ont été chanceux de revenir à 3-3. Cette lucidité est réconfortante.

Les paysans notés :

Johnsson (2/5) : Il est capable de faire quelques arrêts incroyables ou chanceux c’est selon, mais il a surtout une très mauvaise lecture du jeu. Deux des trois buts que l’on prend on doit pas les prendre s’il recule de deux pas pour claquer la balle.

Marçal (3/5) : Défensivement pas étincelant, il a été plutôt adroit du centre et du une-deux avec Coco.

Sorbon (2/5) : Patron d’un défense constamment aux abois en première période. Pas reveillé.

Kerbrat (3/5) : A passé tout son début de match le cul dans l’herbe. Secoué par Diony et Tavarès. Mieux en deuxième.

Ikoko (2/5) : My grandma and your grandma were sitting by the fire.
My grandma told your grandma: « I’m gonna set your flag on fire. »
Talking bout, Hey now ! Hey now ! Jordan Ikoko un-day
Jock-a-mo fee-no ai na-né, jock-a-mo fee na-né.

Deaux (1/5) : L’énergie et la volonté de défendre d’un lémurien écrasé par un train puis violé par une famille de phacochères après avoir été picoré par des pies. Tableau abstrait, oui.

Didot (2/5) : Disponible dans le jeu certes, et également appliqué à jouer vers l’avant. Mais également très absent des débats défensif.

Blas (2/5) : Ludovic dans sa façon de jouer, très élégante et peu efficace, tu sens que c’est un romantique. Celui qui ramènerait de boîte la fille jusqu’à ta chambre pour que ce soit toi qui la tringle comme il se doit. Je suis le même genre de mec. Le chloroforme en plus.

Salibur (Non noté) : Car blessé. Et les blessures ça connait la Paysan Breton Académie.

Coco (4/5) : Tout feu, tout flamme.

Briand (3/5) : Un peu esseulé, il n’aura pas trop fait parler de lui sur cette rencontre. Mais on peut quand même louer son intelligence de jeu et son travail de tous les instants. Avant de se faire remplacer, sur un corner qui se transformait en contre dijonnais, on l’a vu faire une course de soixante mètres pour  se placer arrière droit et compenser le fait qu’Ikoko se soit fait aspirer de l’autre côté du terrain. Ce n’est pas son rôle mais il joue constamment pour l’équipe, c’est sa logique.

Les grouillots :

De Pauw (4/5) : Bonne entrée, il est plus à l’aise sur la pelouse et dans le collectif qu’à ses tout début il y a presque un an et demi. Il se contentait de manger sa ligne avec un jeu très répétitif et anticipable. Là il se déplace plus librement sur la pelouse et semble libéré techniquement.

Privat : Quand on affiche un niveau footballistique aussi risible que le sien et des aptitudes physiques de morse en mise-bas on se passe bien de ses coups de gueule envers ses partenaires quand il n’est pas servi. Vu le tour de taille, quand personne ne le sers à la cantine il a l’air de très bien savoir quoi faire pour aller se chercher à manger. Ben là c’est pareil, s’il est pas content, il peut venir les chercher les ballons.

Mendy : Il rentre, il plante. La Paysan Breton Académie apprécie déjà sa fougue. Ça lui rappelle sa jeunesse. L’époque où elle pouvait bander sans s’évanouir.

Gwen Tagrenmer

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