La Lens académie profite de la trève.
Viteuf’
Le môtch:
Il est marqué par de la réussite, de la chance, des heureux hasards, des circonstances favorables, de la moule, une bonne étoile, la destinée qui s’ouvre enfin ou de la chatte. Lens attaque tambour battant. Un ballon frôle le cadre à la deuxième minute et à la 8ème, Fortune s’écroule dans la surface. L’arbitre accorde un pénalty plutôt généreux, que Cristian transforme. La réussite continue ensuite puisqu’une main lensoise évidente est oubliée par le corps arbitral. Les débats s’équilibrent ensuite, entre fol espoir et traces dans le slip. La fin du match est toutefois lensoise avec un festival de Zoubir au milieu de 4 plots corses, puis par un but particulièrement moche consécutif à une percée de Diarra. Après une action digne de Benny Hill, c’est Markovic qui conclura.
Les notes :
La Lens académie te propose de noter les joueurs toi-même grâce à cet outil ludique .
Programme toi-même le générateur de chiffres aléatoires, 11 fois entre 0 et 5.
Si le procédé te choque, ne t’inquiète pas. C’est comme ça qu’ils procèdent dans le quotidien sportif le plus classe du monde. Ou alors ils n’y connaissent vraiment rien mais ça m’étonnerait.
Les nouvelles
Le lendemain du match, voilà ce qui tombe sur le site Officiel du RCL.
Le communiqué laisse entendre que Gervais prend du recul. On aurait plutôt tendance à penser que l’actionnaire a décidé d’un commun accord de le ranger dans un placard tout en continuant de profiter de ses dossiers compromettants.
L’organigramme change sensiblement. Joseph Oughourlian, actionnaire principal, reprend les rênes du club. Arnaud Pouille reste DG. C’est Eric Roy qui remplace Jocelyn Blanchard au poste de DG. En CDI, certes, mais on s’en branle, les ordonnances de la loi travail permettront de lui mettre dans l’os s’il fait de la merde.
A l’évocation d’Eric Roy, les plus anciens d’entre nous se souviendront de ce jour de 1999 à Caen. Le 16e de finale est disputé là bas, puisque le Vélodrome est suspendu et que Courbis ne veut pas jouer là où il y a « les pingouins » (ça n’empêchera pas ce sombre sire de venir palper la thune lensoise et de nous laisser Grozdic en cadeau. Putain d’ingrat). Lens s’imposera aux penaltys. Lors de la séance, la frappe de Roy rentre, mais M. Derrien, ce bel homme, la refuse. Lens s’impose, et filera jusqu’au trophée contre un FC Metz qui est notre victime favorite.
C’est donc dans cette configuration que Lens va repartir dans quelques jours. Profitons de cette trêve et de cette place de barragiste.