En ces temps troubles que nous traversons (absence de résultats, joueurs nuls, coach nul, j’ai plus rien dans le frigo), il n’y a qu’une seule solution pour nous sortir de cette morosité : gagner un titre, avec la réception de Lille. Pas la mission la plus compliquée a priori.
Faut bien ça pour calmer la terrible tempête que nous traversons, et à cette période de l’année, il n’y a pas de plus beau titre que celui de champion d’automne (dernier titre célébré par l’OM).
Ah, et sinon le Parc était d’ambiance rock n’roll à la mémoire du Johnny, notre Belge national. Bon, je suis pas spécialement Rock, mais quand tu vois la gueule de l’hommage, tu sens que le gars pesait, et il a d’avantage fait vibrer le parc que Kezman.
Pré-match & Compo :
Silva et Kurzawa blessés, Kimpembe et Yuri font leur entrée, Verratti/Rabiot en double pivot, Di Maria remplace Neymar tandis que Pastore s’installe en 10, là où l’attend tous depuis 3 ou 4 ans.
En face, le Subprime Project est à la relance après une période trouble sous les ordres du Loco, et sort de 2 victoires face à Toulouse, et surtout l’OL.
La mètch :
Rotation encore, ronronnement toujours, l’équipe tâtonne avec l’introduction de Di Maria et Pastore, logique étant donné que les 2 ont besoin du ballon, à l’instar de Verratti, Rabiot, et Alves.
Alors c’est celui qui apporte le mouvement dans l’espace qui fait la différence, le gars qui a 18 ans vous savez ? Celui qui cours à plus de 30km/h : ben Verratti le voit démarrer, Kyky dépose un centre aux 6m, sur la tête de Angel, 1-0, Paris n’est pas inquiété, la presse est triste (29e). Au passage, Kyky va tellement vite que l’arbitre de touche n’a pas vu le hors jeu.
Le reste de la mi-temps c’est une équipe très forte, face à des jeunes Dogues qui se cherchent, mais surtout qui tombent sur une défense où Kimpembe bouffe tout ce qui passe.
Au retour des vestiaires, Lo Celso vient se mêler à la fête, et Pastore s’occupe de faire le break après une action qu’on aime : pressing de Verratti, Cavani rode pour récupérer ce qui traîne, décalage vers Di Maria, qui remet vers Pastore lancé : 2-0, le speaker fait crier Johnny (49e). T’as pas suivi ? Les Lillois non plus je te rassure. Le reste du match c’est de la timidité lilloise, un PSG qui cherche encore à se calibrer avec un milieu Lo Celso-Verratti-Pastore qui pue le football, et qui peut se permettre des erreurs, mais pas trop quand même puisque les chiens profitent d’une belle relance de merde de Marquinhos pour réduire le score (86e), avant de s’enflammer et de laisser Mbappé préparer ses prochains JO (93’).
Un match tranquille, Unaï s’est lâché un peu avec un 4-2-3-1, la colonie argentine s’est fait plaisir, et Kimpembe impressionne encore.
Direction Strasbourg en milieu de semaine pour récupérer l’Alsace aux mains des pensionnaires de la Meinau.
Les notes :
- AREOLA (2):
N’a rien eu à faire, et ne peux vraiment rien faire sur le cadeau de sa défense à El Ghazi. - ALVES (2):
Pas inquiété par Benzia, pas inquiétant offensivement, un petit match de reprise après son terrible accident du milieu de semaine. - MARQUINHOS (2):
Quelle relance de merde ! Et arrête avec ce bouc putain. - KIMPEMBE (3):
Pas son match le plus compliqué, mais il croque dans chaque opportunité qu’on lui donne pour se montrer, et il le fait très bien. Méchant, solide, de belles relances, se projette dès qu’il peut. La blessure de TS va lui permettre de se lâcher. - YURI (2+):
Il s’est coltiné le seul lillois dangereux, et l’a plutôt bien fait. - RABIOT (2):
Un peu moins dominateur que d’habitude, sûrement de la fatigue, confirmé par sa sortie à la mi-temps pour une douleur musculaire. - VERRATTI (3):
Quand il a envie, ben ça donne son match d’hier : du pressing, beaucoup d’activité, un jaune, une migraine pour l’arbitre. - PASTORE (3):
Ben voilà, quand t’es pas occupé à parler à la presse, tu te souviens que t’es un putain de footballeur, et même en phase de reprise t’es magnifique à voir. - DI MARIA (3):
Ben voilà, quand tu fermes ta gueule tu ponds un match avec un but et une passe D, encore des ajustements à faire dans le jeu, à l’instar de Pastore. - MBAPPÉ (3):
1 but et une passe D, mais un contenu pas terrible dans l’utilisation du ballon. Enfin s’il fait toujours de mauvais matchs mais reste décisif, on va pas s’en plaindre, surtout quand le gars n’a que 18 ans. - CAVANI (1):
Un chasseur sans munition. - LO CELSO (NN):
S’est amusé en compagnie de ses compatriotes, s’est mis au diapason de son tuteur italien. - DRAXLER (NN):
Beau - NKUNKU (NN):
J’aime toujours autant son nom, sa coupe, ses manches courtes. N’chouchou.
Papus
