RC Lens – AC Ajaccio (2-0) : encore un déplacement à Bollaert pour I Sanguinari

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Pour la sixième fois en trois saisons, direction Lens. Je vais plus souvent à Bollaert à l’autre bout de la France que chez ma grand-mère à 30 minutes de chez moi.

Tous les ans, c’est la même chose : un déplacement à Lens en Coupe de la Ligue et un autre en championnat quelques semaines plus tard. On connaît donc par cœur les rayons du Cora de Lens 2, on sait exactement où on peut trouver le Rivarol, les canettes de Red Bull et les M&M’s. On peut aller à l’hôtel des joueurs les yeux fermés et y retrouver du premier coup les photos de Benoît Poelvoorde et de Nelson Monfort accrochées au mur. Mais c’est la première fois, dans cet hôtel, qu’un mec nous parlait de gibier. « J’ai un copain qui m’a donné un faisan en plus, il faut que je le plume demain et tout. Mais moi j’ai une technique, je le saigne comme ça et hop ! ». C’est également la première fois qu’on voit un type sortir de sa voiture avec des béquilles de la première guerre mondiale et mettre seulement… 3 euros d’essence à la station-service.

Après ces expériences hors du commun, direction un bar du centre-ville lensois, où l’on retrouve des Red Tigers. Parmi eux, le fameux Boulette, l’homme aux 54 matchs consécutifs du RCL. Et l’accueil est fantastique : bières, vodka, charcuterie, frites, des shots de Jäger, frites, des girafes, frites, Ricard, frites, des chants anti-Lillois, des frites. Rien ne peut casser la bonne ambiance, pas même Manufrankin qui explose trois verres au sol. Des rencontres qui viennent confirmer que l’on n’est jamais mieux accueilli qu’à Lens.

20h15 : il est l’heure de se rendre dans notre beau parcage visiteurs, rien que pour nous. Nous sommes un mardi de novembre, le temps est glacial et pourtant nous serons 20 supporters acéistes en parcage : des membres d’I Sanguinari, Eddie McCoy qui a emmené le petit Antoine pour son premier match à Bollaert, Matthieu, Antoine, des inconnus, Guillaume (qui est arrivé à la 20e minute, perdu dans les méandres de Bollaert), des curieux ET SURTOUT 6 membres de l’Orsi Ribelli, venus tout droit (enfin presque) d’Ajaccio. Un beau parcage comme on en a peu souvent en Ligue 2, ça fait plaisir. Autre petit plaisir, la titularisation de Moussa Maazou, qui nous donnera vite raison avec un ou deux ratés rapides devant le but. Le début de la rencontre ne sera pas en faveur de l’ACA, ce qui fera dire à Manufrankin le « Oh arbitre, oh PD, siffle c’est fini ! » le plus rapide de la saison, dès la 3e minute.

La mi-temps approche, l’heure du casse-croûte aussi. Rafraîchis par le temps et le score, pas rassasiés par le festin d’avant-match, nous voici partis à la buvette dès le coup de sifflet de l’arbitre. Il faut dire que le stadier nous avait prévenu dès le début que les sandwichs et les boissons nous étaient offerts.

Les + :

  • Les sandwichs n’étaient pas les mêmes qu’en Coupe de Ligue, ceux-ci étant moins industriels
  • Le sandwich et la petite bouteille d’eau ont été offerts, un geste appréciable et très rare
  • J’avais hérité, personnellement, d’un sandwich thon/crudités. Ca change du sempiternel jambon/beurre. Et le rendu était assez frais (gustativement parlant)

Les – :

  • Nous n’avons pas eu le plaisir de choisir. Le stadier qui a fait la distribution n’a pas fait de détails : « Il y a plusieurs saveurs mais je vais pas me faire chier, je vous donne ça comme ça et vous vous démerdez entre vous pour changer si vous voulez »
  • C’est pas de l’eau qu’on voulait nous, MAIS DU VIN CHAUD
  • « Ahé, le pain, c’est le pain des poules regarde », dira Manufrankin en disséquant son jambon/beurre

Note sur le guide Michelin/Perfettu des buvettes de Ligue 2 : 2/5. La gratuité de ce casse-croûte n’a pas été la seule bonne surprise. Les sandwichs étaient, en effet, différents et bien meilleurs que ceux vendus (très chers) lors du match de Coupe de la Ligue en août dernier. Des efforts ont été faits mais le résultat aurait été encore meilleur avec un peu plus de qualité dans le produit et surtout avec un meilleur service. Peut mieux faire.

La deuxième période ne restera pas dans les annales du football, ni d’I Sanguinari, qui a déjà vu des spectacles bien plus enthousiasmants. Au coup de sifflet final, trois ou quatre joueurs de l’ACA viendront nous saluer, dont Joris Sainati. Il est déjà l’heure de débâcher et de rentrer. (Avant de revenir à Bollaert deux fois la saison prochain, ne vous en faites pas).

Le retour (plus de 500 km) se fera plus rapidement. Parce que je ne vous ai pas dit, mais la 106 est au garage, au bord du décès. C’est donc avec la Polo de Madame que j’ai fait le déplacement à Lens. L’avantage, c’est que, pour une fois, j’ai pu rouler à plus de 110 km/h sur l’autoroute. L’inconvénient ? L’auto-radio est d’époque et n’a capté tout au long de la route que la station 107.7 Autoroute FM. Il a donc fallu écouter, tous les quarts d’heure, le message suivant : « Sachez une chose : tous les axes autoroutiers sont concernés par des salages. Soyez vigilants et adaptez votre vitesse, les saleuses roulent bien moins vite que… » MAIS TA GUEULE.

A la saison prochaine, Lens.

Perfettu

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