Les Francis Van Nobel sont officiellement de retour après le succès inter-planétaire des trois précédentes éditions. Mais puisque personne ne dit « jamais 3 sans 4 », il était temps de changer quelque peu la formule en proposant quelques changements.

Premier changement donc, nous avons décidé d’annoncer les candidats aux différents Francis Van Nobel sur différentes pages, parce que ça fait plus de suspense, et puis aussi plus de clics (on a beaucoup appris en 4 années de vigilance médiatique).

Commençons donc par le Francis Van Nobel le plus prestigieux d’entre tous, les Francis Van Nobel du stade anal, célébrant la plus grande avancée scienti-footballistique de l’année. Vous retrouverez notre sélection maxi-best-of, frites, salade, tomate, et beaucoup d’oignons ici.

 

Les 10 candidats retenus par nos lecteurs, nos délateurs, et nous-mêmes sont donc :

 

Bruno Roger-Petit , professeur B(u)RP et prospecteur à ses heures (comme Jacques Attali) :
« Le stade du 21e siècle est un théâtre, ce n’est plus une arène. C’est un endroit ou vont naitre des générations de supporters bon enfant, qui se transmettront, à l’anglaise d’aujourd’hui, la culture club, mais de manière apaisée et tranquille. En outre, ce nouveau public, plus bourgeois et CSP+ est susceptible de consommer davantage football en produits dérivés de la même façon qu’il est prêt à débourser davantage pour une place ou un abonnement. »

Jawaher El-Abdeli, comité national des droits humains, pour sa limpide démonstration rappelant que le problème, ce n’est pas la situation des travailleurs immigrés au Qatar, mais les travailleurs immigrés avant tout :
« Je suis sûr a 100% que le Qatar accueillera quoiqu’il arrive la coupe du monde de football 2022. D’accord, il existe des problèmes, mais qui n’en a pas ? Tous les pays rencontrent parfois des difficultés avec leurs travailleurs immigrés. Les médias exagèrent, ils gonflent le nombre de plaintes. Le Qatar est toujours le méchant.»

Marco Simone, pronostiqueur de génie :
« Qui sera champion ? Marseille. Je le dis depuis la première journée, ce n’est pas de la provocation. »
Soulignons donc que Marco avait compris avant tout le monde que le PSG ne jouait plus vraiment le même championnat.

Ricard Pruna, médecin du Barça, mais également fin observateur :
« Physiquement, on ne peut pas trop se rendre compte de sa forme (Abidal ndcvm) parce que, comme tous les défenseurs du Barça, il joue en marchant. »

Serge Raffy, éditorialiste web, pour son magnifique combo :
« Si nous transformions ce fiasco inévitable en hymne à la joie, au printemps, au renouvellement des générations, au retour aux sources du sport, et aussi, n’ayons pas peur des mots, au patriotisme ? (…)Mais il faut regarder la réalité en face : qu’avons-nous vu depuis des mois ? Une poignée de mercenaires arrogants et claniques, à la morgue inépuisable, qui, en fait, ne sont jamais descendus du bus de Knysna, ce moment fondateur d’une génération perdue. »
Puis le lendemain, après la victoire des Bleus :
« Didier Deschamps a réussi à éloigner de son équipe les sortilèges de Knysna. (…) Rien n’est plus stimulant que de se sentir mal aimés. Les Bleus, dans ce domaine, ont eu leur dose. Résultat : la forteresse assiégée a défendu ses murs la rage au ventre…»

Pierre Ménès, premier homme à reconnaître le génie…de Pierre Ménès :
« En fait, c’est quand j’ai mis 4 à Verratti au CFC après Lille-PSG, que j’ai rencontré le plus de problèmes. Je me suis fait massacrer sur Twitter. Ce soir-là j’ai eu tort et raison à la fois. Tort parce que son match méritait plus que 4 et raison parce que j’avais mis le doigt sur les défauts qu’on lui reprocherait plus tard, comme son excès de gourmandise avec la balle aux abords de sa surface de réparation. »

Pierre Ménès encore, dont le bonheur et la joie de voir les Bleus qualifiés surpassent tout le reste :
« Je sens que tout ça va m’énerver. Mon bonheur dépasse de loin tout le reste. Mais tous les retourneurs de vestes professionnels,
tous les faux-culs… J’ai écouté toutes les radios aujourd’hui. C’était un massacre. Tous les auditeurs, c’était un massacre. »

Pascal Praud, pour avoir su être le brillant porte-parole « des gens » à un moment aussi crucial :
« Les gens détestent cette équipe (de France, ndcvm), les gens veulent qu’ils soient éliminés. »

Pascal Praud pour avoir démontré qu’utiliser des mots savants ne rendait pas un discours plus pertinent pour autant :
« Les sycophantes célèbrent la défaite de Barcelone. Toujours, ils contestent la perfection du FCB. Ils tiennent leur médiocre revanche. »

– Et enfin, et pour la première triple candidature de l’histoire des FVN, Pascal Praud et son incroyable découverte qui aurait pu en être une avec un peu de chance :
« Pogba est le premier joueur exclu lors d’un match de l’EDF depuis Marcel Desailly en finale de coupe du monde 1998. »
Vous faites bien de le souligner, Pascal Praud. Le premier si, bien entendu, on ne compte pas Thierry Henry en 2002 contre l’Uruguay. Ni, bien sûr, Zidane en 2006 contre l’Italie (après tout ce n’était qu’une modeste finale de coupe du monde.). Ni Abidal contre l’Italie lors de l’Euro 2008, ni Gourcuff contre l’Afrique du Sud en 2010. Puis sans compter non plus Lloris à Belgrade en phase éliminatoire du mondial 2100. Après, le comité ne prétend pas que cette liste est exhaustive.

 

Vous pouvez voter, relayer cette page, et partir en campagne jusqu’au lundi 27 janvier, 14h14.
Pour la première fois, les Francis Van Nobel seront révélés en direct lors de l’émiffion radiorjeu (sous réserve que Luke Seafer retrouve une web-cam et un appartement).
Les Grands vainqueurs se verront également proposés un petit trophée fait plus-ou-moins maison afin d’immortaliser cette grande victoire.

 

Rappel des précédentes éditions
2012 : Patrick Vieira, pour ses travaux sur les matches à domicile à la maison.
2011 : Moussa Maazou, pour sa découverte sur l’importance des passes dans le football
2010 : Hatem Ben Arfa, pour ses considérations post-nietzschéennes.

26 thoughts on “Le Francis Van Nobel du stade anal 2013

  1. Yes mon collègue mystérieux n’avait pas encore voté ici ! Et une voix pour Pascal et les médiocres sycophantes.

    Bon si Pascal ne gagne pas, additionnés ses votes et remettez lui quand même un prix spécial pour l’ensemble de son oeuvre…

  2. Les multiples candidatures auraient pu faire liste commune pour ne pas éliminer leur candidat au premier tour comme Lionel Jospin.

  3. Il le mérite tous. J’ai un petit coup de coeur pour la très pertinente analyse du travail immigré mais je vais quand même voter pour Pierre Ménès et sa fameuse tactique du « Accuse tes ennemis de tes propres torts » certainement adoptée après lecture de la quatrième de couverture du traité de Machiavel.

  4. Je me demande si un FVN d’honneur ne pourrait pas être attribué au Qatar. Ils ont une belle production.

  5. Le choix me paraissait impossible, puis je me suis rendu compte que Pierre Ménès passe les années impunément sans avoir jamais remporté de Van Nobel. J’espère que ce sera pour cette fois, et tant pis pour l’étoile montante Serge Raffy qui gagne à être reconnue.

  6. Je suis partagé, j’ai peur d’être aveuglé par l’admiration que je porte à Ménès et Praud. Parce que la sortie de B(u)RP est quand même dingue, comme celle du Qatari.
    Non, mon vote va à Ménès qui sent que tout ça va l’énerver, rien que pour la jubilation de l’avoir vu effectivement s’énerver sur iTélé.

  7. Praud le mérite, pour l’ensemble de son oeuvre… et rien que pour la gueule le lendemain de la qualif des bleus, tentant de nous expliquer que c’est un peu grâce à lui et qu’en fait, si si , il est content.

  8. N’enterrons pas trop vite Marco Simone qui voyait pour champion un club qui, à la mi-saison, est loin du podium ; dont le président a viré l’entraineur quelques jours après avoir dit qu’il restait l’homme de la situation ; qui n’a toujours pas de nouvel entraîneur, près de deux mois après l’éviction du précédent ; compte le ballon de plomb dans son effectif.

  9. Praud et les 5 expulsions qui passent à la trappe, pas mal pour un journaliste sportif dédié au foot

  10. Praud et Ménès le mériterait tellement, mais allé, comme il faut choisir, je vais voter neutre en la personne de Serge Raffy, l’intellectuel qui décrypte le football, c’est un bonheur.

  11. Je crois que vous m’avez mal compris. Le vote pour Pierre Ménès et sa mauvaise foi n’est pas un droit. C’est un devoir.

  12. la saillie de BRP franchement… ça me donne toujours autant envie de le tuer à coup de figues molles

  13. Praud et ses sycophantes

    De l’or en barre pour Le Comité et ses lecteurs depuis des mois.
    Ne soyons pas ingrats!

  14. Choix difficile.
    Ménes et Praud font de la provocation. On voit bien qu’ils désirent le Van Nobel anal comme Ronaldo le ballon d’Or. Leur donner, c’est rentrer dans leur jeu, alors je dis non !
    Du coup, je pense à Simone, mais c’est un peu léger pour succéder à Viera. Ce sera donc, un peu par dépit, Brubru Rogégé Petiti. Un Van Nobel décroché à la constance !

  15. Pascal et ses yeux de chimène pour le grand Marcel Desailly, à jamais dans mon coeur.

  16. Pascal le grand frère et ses sycophantes ont rendu cette année magnifique. Cela mérite amplement ce FVN.

  17. Je vote Praud sans hésitation !
    Enfin si, j’ai hésité entre les sycophantes et l’expulsion.

  18. Pascal Praud, parce qu’il me permet de briller en société; mes imitations sont « priceless ».

  19. C’est compliqué mais Monsieur Machin du Qatar là, il pose les bonnes questions mais apporte de mauvaises réponses.

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