(Episode 7/32) Après avoir excité nos papilles tout au long de la Coupe du Monde 2014, Parie-Maule revient munie d’un défi de taille : vous proposer une recette par jour, une pour chaque pays qualifié. Aujourd’hui, la Corée du sud est à l’honneur.

Hébonjour à tous,

Aujourd’hui on va faire un barbecue les amis, mais pas n’importe lequel, un barbecue coréen. Alors, on va jouer un peu ensemble, hé, est-ce qu’un lecteur peut me dire ce que c’est, un barbecue coréen ?

Perdu, ceci est bien un barbecue coréen, mais du Nord.

 

Non, le barbecue coréen c’est pas ça non plus, et les végétariens, vous arrêtez tout de suite d’essayer de dégoûter les gens, hein.

 

 

Encore moins, vous voyez bien que c’est un barbecue japonais, ça.

 

Bouducon, vous avez pas été bons. Alors je vais vous dire, hébé le barbecue coréen, le bulgogi comme on dit là-bas, c’est fait avec des très fines tranches de bœuf qu’on fait mariner avant de les poser sur la plaque ou la grille.Alors j’ai eu du mal à trouver tout ce qu’il fallait, parce que les trucs de Coréens, là, hébé à Lalbenque ça se trouve pas sous les palmes d’un canard, hé.

Bon, enfin, j’ai pris le bus pour la ville (non, pas Cahors, pour du Coréen faut viser Toulouse, minimum), et j’ai trouvé ce que j’ai pu. Allez, on y va, zou.

Le bulgogi

500g filet de boeuf. Toujours pareil, hé, je vous dis le tope du tope, mais si vous voulez pas vider votre PEL vous demandez un autre morceau moins cher et qui convient, hé. Et tant que vous y êtes, vous le faites trancher en carpaccio, des toutes fines tranches.

300g riz

2 piments verts

2 oignons verts

4 sucrines : non, mais vous faites pas plus bêtes que vous n’êtes, hé, les sucrines c’est pas coréen, c’est des salades.

12 feuilles de shiso. Bon, ça c’est coréen, OK. Si vous voulez vous la raconter sachez que le nom scientique c’est Perilla frutescens, mais enfin, à moins que vous ne faisiez vos courses au muséum d’histoire naturelle, hébé vous allez chez votre supermarché exotique et vous cherchez du shiso, point.

Sauce pimentée

Marinade :

Du gochujang. C’est de la pâte de piment, alors je vous donne pas de quantité, hé, vous vous arrangez avec vos hémorroïdes et vous voyez combien vous en mettez.

1 poire nashi. Té, interro orale, c’est quoi d’après vous, une poire nashi ?

Non.

 

Non.

 

NON.

 

Oui.

50g sucre semoule

1 cs sirop de glucose

2 cs huile de sésame

1/2 cc poivre noir moulu

1 cs grains de sésame

4 gousses d’ail

15 cl sauce soja

10 cl eau

Alors bon, vous allez voir le plus dur c’était de trouver les ingrédients, pour le reste faut pas avoir fait polytechnique non plus, hé. Vous commencez par peler et épépiner la poire, et à écraser les gousses d’ail (en ayant enlevé la peau et le germe, tant qu’à faire). Vous mélangez tout ça avec les autres ingrédients de la marinade, vous ajoutez les fines tranches de viande et vous mettez à mariner tout à 6h au frigo, ou encore mieux : toute la nuit. Sauf si vous faites des nuits courtes, évidemment, dans ce cas vous laissez mariner 6h, hein.

Le jour passe, le coq à Gustave chante – hébé oui, maintenant que ce con de Néerlandais est plus là pour gueuler après [ndlr : voir nos épisodes précédents], et de fil en aiguille il est l’heure de se remettre à votre bulgogi. 30 minutes avant de servir, vous faites cuire le riz gluant au cuiseur de riz (oui, tant qu’à aller à la ville, vous aurez dû y acheter ça aussi ; j’aurais pu le dire avant ? C’est vrai, mais ne râlez pas vous allez rater le bus pour Toulouse). Allez, râlez pas, dans une casserole avec 45 cl d’eau ça va aussi.

Vous tranchez les piments et les oignons verts en morceaux de 1 à 2 cm, vous effeuillez les sucrines et vous les disposez dans une assiette avec les feuilles de shiso et la sauce pimentée. Une fois le riz cuit, vous servez un petit bol à chaque convive en conservant le reste au chaud. 

C’est là que ça devient convivial, vous faites chauffer un barbecue électrique ou une pierrade au centre de la table. Oui, vous vous souvenez ce cadeau à la con que votre beau-frère vous avait offert à la Noël 2003 ? Hébé grâce aux Coréens, vous avez enfin une occasion de vous en servir, alors vous leur dites merci, hé.

Et là c’est prêt : chaque convive se sert en viande et accompagnements : la viande se saisit sur le barbecue avec du piment et de l’oignon. Vous prenez vos jolies baguettes, et moi je vous dis bon appétit bien dur.

Parie-Maule.

1 thought on “Bon appétit Pelé : go go, bulgogi

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