Notre Footballologue analyse Marseille-Monaco

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L’analyse SM d’OM-ASM par Notre Footballologue.

Guy Lacombe est une star au Japon…là-bas, il est Haruki Yukimura et on le vénère comme maître du Kinbaku. Aussi, alerté suite à une trop longue nuit passée sur internet alors qu’il attendait le retour de M’bia, Deschamps n’a pas du être surpris lorsqu’il a vu son équipe écartelée « tant sur le plan de la largeur que sur le plan de la longueur » par les esclaves du maître de l’ASM.

– Le flanc droit de l’OM, composé de Azpi-Lucho-Valbuena, opère par combinaisons en passes courtes, Lucho faisant office de bumper sur lequel le président du Mickey Club de Corinne Charby aime à rebondir. Aussi, Lacombe San a-t-il placé Park en milieu droit curieusement bas pour leurrer Azpi, le forçant à monter et ainsi créer un espace entre lui et Hilton dans lequel Niculae voire Muratori pouvaient s’engouffrer. Privés de première passe, Lucho et Valbuena doivent redescendre beaucoup plus bas pendant que Kaboré peine au marquage du pote de roulotte de Tony Gatlif.

– Le flanc gauche de l’OM, composé de Taïwo-Cheyrou-Brandao, opère en passes directes dans la profondeur, Brandao obligeant au jeu long – avec un certain succès si l’on en juge par ses déviations de la tête pour Gignac. Pour sédentariser Tatayet et défier les coiffeuses, l’homme qui attacha Shiryu au Rocher a placé la vitesse et la profondeur de Aubameyang dans le couloir droit, laissant Adriano bas pour éviter les ouvertures de Lucho et Cheyrou dans le dos pour Gignac ou Brandao. En cas d’attaques aériennes, Adriano et Puygrenier s’occupent du jeu des têtes de kikitch’.

Cette technique est illustrée par le comportement des deux milieux défensifs. En effet, Mangani, côté gauche, reste prudent, assez proche de Lucho ou de Valbuena, et vient réclamer le ballon pour les relances courtes de ses dc. A l’inverse, Mendy, côté droit, joue dans le camp adverse, provoquant Cheyrou et lançant Aubameyang ou M’Bokani. Ainsi écartelée, l’OM ne peut développer son jeu habituel puisqu’il n’y a pas de profondeur à gauche pour Brandao et que les combinaisons côté droit partent de trop loin pour déstabiliser l’adversaire. Certes le jeu de remises de Gignac ou les déviations de la tête de Brandao pour le nouvel avant-centre phocéen offrent des occasions mais l’OM ainsi étirée expose sa charnière semi-maraboutée à Casper Semenya. Ainsi, sur une glissade de Tatayet, M’bia suit la course de la dame blanche, Hilton dévie sur Niculae, certes à moitié hors-jeu mais bien présent dans la brèche ouverte côté gauche par le placement de Park : 0-1, 14ème. S’en suit une succession de combinaisons et de frappes de l’armada offensive marseillaise mais ce n’est qu’à l’approche des cinq dernières minutes que l’ASM plie et se retranche dans ses 40 mètres, permettant à l’OM de remonter son bloc. Valbuena bump’ sur Lucho, Marseille multiplie les enchaînements et sur un coup franc de l’argentin aux 9 mètres, le ballon revient à Valboku : « kaméaméaaaa !!!! », 1-1, gamelle, balle au centre, 41ème.

Mi temps : « ¨Les écarter pour mieux les percuter dans la profondeur……Park aime percuter. »
Hummmmmmmm…….Baup !

Sans doute effrayé par la violence du pote de Tortue Géniale, Haruki Lacombe remise cordes et bandeaux pour rentrer dans sa carapace, un 442 de 40 m² sans ascenseur avec gardien. Risqué, qui plus est quand Deschamps a remédié aux problèmes d’impuissance de sa La Peyronie en inversant la compo et en mettant tout à gauche. En effet, Lucho est passé à gauche, Cheyrou un cran au dessous à droite, les deux jouent plus bas tandis que Valboku évolue en 10 au service de Brandao et Gignac. Ainsi renforcé, le côté gauche permet désormais combinaisons ET débordements de Tatayet, qui désormais courre devant Aubameyang, ET relances longues de Mandanda sur la tête de Brandao à destination de Gignac. Ainsi, « à la 51ème, Taïwo en une-deux avec Brandao centre en retrait pour Lucho dont la reprise trop enlevée fuit le cadre des buts gardés par Ruffier »(extrait du Manuel du journaliste sportif, chapitre Les dix phrases clefs pour commenter un résumer de match), puis Valboku multiplie les kaméaméa sur Boubou rose, Gignac joue en pivot et remise, mais aucun marseillais ne sait centrer un ballon correctement, exception faite de Brandao, qui le sait encore moins mais ne devrait pas avoir à le faire. Evidemment, faute de marquer l’OM s’essouffle et Lacombe installe un interphone en la personne de Aubameyang, dont la vitesse fait office de contre attaque, puis ravale la façade en sortant, Dieumerci pour M’bia, M’bokani pour Lolo, et Niculae pour Malonga (67ème.)

L’ambiance rafraîchie, Valbuena ailier droit déborde et centre pour Aubameyang qui ouvre sur Park, M’bia cherche encore Casper et le Vélodrome se verrait bien dégorger sa camerounaise pastèque : 1-2, 78ème. Enervé, Valboku passe super-guerrier et sur un décalage de Gignac servi par Lucho, centre et fait une passe volontaire au mauvais brésilien : 2-2, Adriano csc, 79ème. L’OM continue à presser, Azpi fait un débordement « mobylette » digne de ses présumées qualités offensives, Brandao tripote Hansson pendant que Gignac marque, l’arbitre sanctionne. Malgré M’bia et une petite trentaine de tirs, l’OM parvient à prendre un point face à un maître Kinbaku formé chez Tortue Géniale.

4 thoughts on “Notre Footballologue analyse Marseille-Monaco

  1. Dès le matin, le vieux barbu provoque Moké avec ses photos sales comme il les aime.

    Va faire ta ronde sérieusement quand tu as envie de ligoter du nem..C’est moche de faire ça. Mais c’est bon.

  2. Avec des photos pareilles, le référencement du site va prendre de drôle de proportions … Mais ça n’enlève rien à la profondeur de l’analyse.

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