Les voeux du rédac chef pour 2017

Un-deux-un-deux. Test micro TEST. TEST. Un-un-un-un-un. TEST micro, TEST. Bon. On dirait que ça marche.

Lecteurs, lectrices,
Lectrices, lecteurs,
Lecteurices, pas de jaloux.

Salut, c’est Luke Seafer, le rédac chef, si tant est que l’on puisse s’accaparer pareil titre au milieu de cette nébuleuse. L’éditeur, ce bel homme n’étant pas dans le coin, je me suis dit : « Tiens, et si je prenais un temps, un moment pour parler avec le lectorat ? Un moment intime, en public. Un moment pour faire le point sur Horsjeu.net. Où est-ce que l’on va ? Qu’est-ce que l’on fait ? comme dirait l’autre qui fait du clic en mettant des coups de boules à des frigos. »
Non. Voilà, ça y est, je m’énerve déjà.
J’ai pourtant mis un fond relaxant de musique classique. Tchaïkovski, vous connaissez ? Figurez-vous que je viens de lancer une playlist en parfait ignare et que je découvre que le jingle pour une marque automobile qui sponsorise la Ligue des champions, c’est du Tchaï’… Le Concerto pour piano n° 1. Je meuble, ça se voit ? Ce n’est pas grave, vous avez l’habitude. Je vais faire un effort et rentrer dans le vif du sujet.

Mine de rien, Horsjeu.net va sur ses 8 ans. C’est énorme. Enfin, c’est pas mal. En tout cas, on est encore là. On ne compte plus ceux qui sont venus s’exprimer dans nos colonnes, on ne compte plus le nombre de comités, de références douteuses, de mises en demeure et d’analyses pertinentes qui se sont fait une place par ici. Mais il faut aussi savoir être pragmatique et utiliser le langage ô combien détesté des analystes que nous aimons « taquiner ». Horsjeu.net vit sans doute depuis (au moins) une bonne saison ce que l’on appellera donc « une fin de cycle », puisqu’il faut parler vulgairement. Nombre d’anciens, du premier chef rédac à des académiciens historiques en passant par des partenaires particuliers de légende, ont quitté le navire. N’allez pas y lire ici un quelconque reproche… Ce que vit Horsjeu, blog avant tout bénévole et ce que vivent ses plumes font partie de la vie : ici un travail qui en demande beaucoup, là une famille à nourrir (on ne saurait compter les académiciens étudiants/chômeurs à leurs débuts qui ont aujourd’hui des biberons à préparer)… Et puis aussi : l’inspiration qui s’étiole, la lassitude qui s’installe, la frustration de voir que Horsjeu n’a jamais franchi un cap de popularité qui lui aurait permis de se développer un peu plus… Beaucoup se sont battus jusqu’au bout avant de rendre les armes, d’autres s’accrochent et nous font coucou quand ils le peuvent… Et, tous autant qu’ils sont, la seule chose que l’on peut leur dire c’est : merci.

Alors, je dresse un portrait un peu moribond du site, là, mais tout n’est pas à jeter. Beaucoup sont aussi restés et, ces derniers temps, quelques uns sont arrivés et progressent tranquillement. Reste que l’on n’est pas dupes et vous non plus, car vous êtes une audience de qualité : Horsjeu.net couvre nettement moins d’activité « clubistique » qu’il y a encore deux ou trois ans.
Est-ce une fatalité ? Non. Nous, rédaction du site, nous refusons à y croire. On sait qu’il y a parmi vous, parmi vos amis, dans votre famille, des gens qui ont le talent nécessaire pour venir écrire ici. Et il en va de même pour les partenaires particuliers. Proposez-vous, venez à nous. N’ayez pas peur. Horsjeu a toujours été un site pour les supporters, écrit par des supporters et il a besoin de vous pour se renouveler. Je suis persuadé que le prochain footballologue (enfin, l’apprenti de l’apprenti) se trouve parmi vous. Et il y a bien quelqu’un par ici qui regarde les matches de Serie A, non ? Arrêtez de vous cacher.

Voila, donc le vibrant appel aux armes, c’est fait, je vais cocher ma petite case.

Quoi qu’il arrive, que l’on croule sous vos candidatures ou que l’on vous traque pour vous ramener de force, Horsjeu.net n’a pas dit son dernier mot, ce serait mal nous connaître. Déjà, après une saison 2014-2015 compliquée, le comité a repris des forces et revient à un rythme (à peu près) quotidien. Une nouvelle mouture du site a été lancée il y a un peu moins d’un an et, s’il reste bien sûr des améliorations à apporter, on a déjà fait un premier pas vers la modernité des internets. Et puis il va falloir aussi changer de serveur, l’actuel étant trop petit pour un lectorat trop grand (c’est pour vous flatter que l’on dit ça, oui, mais aussi parce qu’on le pense). Elles vous gonflent, hein, ces « erreurs 403 ».
Surtout, nous avons des projets, des envies et des besoins (encore ?!).
Relancer Radio Horsjeu tout d’abord. On s’est bien marrés pendant plus de deux ans à raconter des bêtises devant des webcams et ça nous manque. À l’heure où les podcasts fleurissent sur la toile, il serait bien dommage que l’on ne profite pas de la vague (qui a dit opportunisme ?) pour avoir à nouveau notre mot à dire. Mais l’on veut faire ça de façon un peu plus « pro ». C’est un gros mot, je sais. Pas autant que « Praud », mais quand même. On a envie de vous proposer une émission, mensuelle au départ, avec un son décent, une organisation et une préparation un peu plus soignées. Pour ceci on a investi dans un peu de matériel, mais nous ne sommes pas encore totalement équipés pour parvenir à nos fins.
Relancer le Replay ensuite. Oui, le Replay. On l’aime, il nous manque et on ose espérer qu’il vous manque aussi un peu. La première équipe derrière ce grand rendez-vous est partie, mais cela ne veut pas dire que l’on doit faire une croix dessus. En coulisses, ça travaille pour le ramener à la vie. C’est une rubrique qui demande énormément de temps et d’investissement humain. Déjà parce qu’il faut se coltiner des programmes de qualité variable au péril de notre santé mentale, ensuite parce que scruter, découper et monter, c’est un travail minutieux. On ne prendra pas le risque de vous donner un calendrier de publication dès maintenant. On ne va pas se précipiter et s’offrir un nouveau faux départ.
Repartir à zéro pour le système des abonnements. Aujourd’hui, des solutions bien plus efficaces qu’un bête compte Paypal existent. Nous songeons à nous tourner vers Tipee qui permet de mettre en place de nouvelles formules. On pourra vous récompenser par des petits lots à la souscription, proposer du contenu en avance (replay, podcast) aux abonnés, mettre en place des formules au mérite (vous nous filez un petit billet seulement quand on publie un replay, etc.). Tout cela viendra aussi avec la mise en place aussi d’une boutique avec de chouettes t-shirts et peut-être même d’autres goodies.

« Nouveau serveurs, investir dans du matos, abonnement, boutique, gnagnagna. Il ne serait pas en train de nous faire l’aumône, le père Seafer, là ? »

Un peu. Bon, d’accord, beaucoup. Mais nous sommes un minimum réalistes : pour que la machine reparte, elle a besoin d’investissement. En toute transparence, un nouveau serveur coûterait par exemple 75 € (ou $ je ne sais plus) par mois. Pour acheter de nouveaux micros pour l’émission, il nous faut encore mettre bien balles sur la table, sachant que l’on a déjà investi plus que ça pour le matériel de base (console et premiers micros). Et qui sait ce qu’une rentrée d’argent régulière pourrait nous permettre de faire à l’avenir ? Plus de podcasts ? Plus de Replay ? D’autres contenus vidéos ? Des docus même (on s’emballe) ? Des grandes soirées disco ? Des tournois de five Horsjeu ? Permettre à certains de lever le pied au boulot pour se donner encore plus sur Horsjeu ? Racheter le RC Lens ? Jeter ces foutus 8.6 et passer à la Leffe ?

Tout ceci, on peut, on veut en parler aussi avec vous. Les commentaires ci-dessous sont là pour ça, ma boîte mail aussi. On ne veut pas laisser stagner ce projet aussi beau qu’idiot.

Merci de votre attention à toutes et à tous.

Je peux maintenant vous souhaiter, au nom de toute l’équipe, une bonne année 2017. À la base, j’étais venu pour ça. Pardon, j’ai légèrement digressé. Que votre club soit champion de son pays et que celui de votre pire ennemi périsse dans les pires souffrances de la relégation.

Luke Seafer

Attendez non, c’est un peu nul comme conclusion. On va plutôt vous mettre le premier épisode de la nouvelle saison du Replay. C’est plus sympa. Un épisode pour lequel on remercie particulièrement Homerc.
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