Info Hj : la liste de DD connue (officiel)
Exclusivité Horsjeu.net! En route pour Rio
À l’aube de la liste de Didier Deschamps, la FHJF (Fédération HorsJeuïenne de Football) ne se retrouvant pas tout à fait dans l’équipe de France ou règnent balais à chiottes, teintures desigual, et « esprit de la Gagne avec Didier Deschamps », a décidé d’envoyer une sélection anale. Elle partira une semaine plus tôt que la vraie équipe de France histoire de tromper le monde et de piquer sa place à l’hôtel et au début des matchs. Pour ce faire, la fédé a auditionné dans l’ombre sans que cela soit sale et a reçu bon nombre de sélectionneurs. Son choix s’est arrêté sur Daniel Desprès. Mais qui est Daniel Desprès me direz-vous? On a un peu envie de vous répondre: qu’est ce que ça peut vous foutre, vous êtes flics? Ben non…. Mais; on va faire un effort. Daniel est un homme dans la force de l’âge du haut de ses 45 ans, toutes ses dents et à peine grisonnant. Il possède peu d’expérience dans le poste:
Daniel Després et sa femme sont en plus vachement tendance.
– Sélectionneur section jeune des Tigrous du Grésivaudan en Floorball lors de la saison 2007-2008.
– Coach des U13 de l’AS Samer dans le Pas de Calais 2008-mars2010 où il remporte un challenge orange avec son équipe à Boulogne Sur Mer.
– Sélectionneur de l’équipe de la maison d’arrêt de Lille avril 2010-janvier 2014
– stages fréquents en Thailande et au Maroc où il met ses compétences au service de jeunes équipes locales
La fédé peut avoir parfaitement confiance en lui. Le problème c’est que lui n’a plus totalement confiance en ses qualités pour juger réellement des talents de joueur majeur. Du coup la fédération a fait appel, non pas à la ligue des gentlemen extraordinaires, mais presque. Elle a fait appel à 23 académiciens pour l’épauler. Ça vous la coupe hein? Pendant près de deux mois Mr Desprès, accompagné d’académiciens, a sillonné le monde à la recherche de joueurs capable de rafraîchir un peu notre équipe de France. A Montréal, à Florence, à Orléans, Daniel a visité les plus beaux endroits et les plus beaux stades pour former son groupe.
Loin des bars à chicha, des escort-girl et des Harlem Shake, le sélectionneur avait à cœur de constituer une équipe qui emballera le cœur des puristes et laissera sans voix les sycophantes. Il a donc retenu 23 noms :
Les Gardiens
Alphonse Aréola: Who else ?
Le seul gardien Français en activité champion du monde, c’est lui.
Le seul gardien Français à avoir fait gagner une finale de coupe du monde au tirs aux buts, c’est lui. Si Lens en est là cette année, à savoir à être encore en lice pour l’accession, c’est surtout grâce à lui. Des preuves ? Simple : il suffit de voir ce qui se passe quand il n’est pas là.
Lens-Créteil : 3-4
Le Havre – Lens : 6-2
Monaco – Lens : 6-0
Ah bah, quand tu te tapes Kantari-Landre en défense centrale, t’as intérêt à avoir un sacré sphincter. Où Alphone Aréola dans les buts.
Comme là, on part foufou avec du Morel ou du Cissoko, on assure, on laisse Costil et Placide couper les citrons et préparer les bouteilles d’eau pour la mi-temps et on prend le futur meilleur gardien de l’équipe de France, accessoirement futur plus grand gardien du monde. Oui madame.
Benoît Costil : Alors que certains gardiens sortent l’arrêt juste pour le plaisir des photographes, Billy Costil n’a pas besoin de sortir la raie pour plaire aux lecteurs de Têtu. Un choix gay-friendly s’imposait pour une sélection anale au Brésil. Alors quand en plus le choix numéro 1 propose de vrais solutions footballistique, il n’y a pas à hésiter. Parce que oui, Billy est beau, mais en plus il est un peu gardien. Un peu court sur les sorties aériennes, comme pour dire qu’il ne nous fera pas atteindre le 7e ciel, certes. Mais vigilant et séduisant sur la ligne comme en conférence de presse. Il sera aussi très utile dans la vie de groupe en animant un atelier tatouage qui permettra en plus aux joueurs remplaçants du groupe d’animer joliment leur compte instagram. Un choix logique donc.
Johnny Placide: Johny Placide, c’est le symbole anal de la relève. Au Havre, il a poussé Christophe Revault à partir à la retraite, rien que ça.
Arrivé à Reims, il arrive comme doublure d’Agassa, 35 ans (bientôt 36), tiens donc. Opportuniste ? Non, je dirais patient et malin, le Haïtien. Quelques remplacements convaincants cette saison , il devrait normalement garder les cages du Stade en tant que titulaire la saison prochaine.
Les Défonceurs
Aly Cissokho: Le choix du latéral de Liverpool est celui de la modernité et de l’audace. Il s’agit d’un vrai parti pris technique tout d’abord puisqu’Aly est le prototype de défenseur moderne mêlant impact physique et technique largement au-dessus de la moyenne. Deux qualités qui lui ont valu le surnom de « Chico » qui célèbre les accents Brésiliens de son jeu. Chico doit aussi accomplir son destin et chercher bonheur dans LE pays qui doit consacrer son talent. Lui l’enfant de Blois, perdu à Gueugnon se révèle finalement à Porto, dans un pays lusophone déjà ! Il connait ensuite une trajectoire fulgurante le faisant passer des laboratoires du Milan AC aux intervaux de Lyon. Il gagne de l’expérience avec une nouvelle expérience à Valence avant de connaitre la consécration à Liverpool où il lutte chaque jour avec les plus grands attaquants : Crouch et Benteke par exemple. J’accorde toute ma confiance à Aly qui est un joueur ambitieux : « Ses dents rayent le parquet !» plaisante-t-on souvent avec mes adjoints.
Jérémy Morel: Oublié du dernier remaniement ministériel au profit de Ségolène Royal, ignoré de l’Académie française au bénéfice d’Alain Finkielkraut, c’est donc sous le maillot bleu que Jérémy Morel se chargera de sauver la France. Joueur de devoir, il aura la tâche d’apporter simplicité et qualité technique à un couloir gauche dévasté par l’hypertrophie cucurbitacée de son prédécesseur (coucou, Luke Seafer). Habitué à se faire chier sur la gueule à chaque contre-performance de son équipe, Jérémy saura soulager ses camarades du poids hystérico-médiatique des Bleus.
Le monde retiendra son attitude interloquée (mais tout de même pas autant que nous) lorsqu’il aura inscrit le doublé de la victoire en demi-finale. Jérémy Morel, un Lilian Thuram du XXIe siècle qui se prendrait moins pour le Malcolm X de Saint-Germain-des-Prés que pour le Charles Ingalls du Garlaban. Jérémy Morel, tout simplement.
Loïc Perrin: Parce qu’il fallait un mec bien au milieu de cette équipe de salopards (bon, surtout Umtiti en fait), il ne pouvait pas ne pas être sélectionné. Il est mince, il est beau, il est Couramiaud (je vous laisserai chercher), il s’agit bien entendu de Loïc Perrin. Capitaine courage de l’ASSE depuis de nombreuses années, il a enchaîné les blessures avant d’enchaîner les performances de haut vol depuis qu’il a été replacé en défense centrale. Régulièrement mis à l’honneur par les sites de stats qui soulignent qu’il ne perd quasiment aucun duel, il n’est pas qu’un vulgaire Alou Diarra à se gargariser sur des colonnes de chiffres, ooooooh non ! Ses tacles sont aussi précis que ses relances, et il n’a jamais un mot plus haut que l’autre. Certains le trouvent effacé ou n’ayant pas assez d’expérience internationale : dois-je vous rappeler qu’on est allé à l’Euro avec une charnière Mexès-Rami ? 2 « joueurs » qui étaient déjà sur la trajectoire de Christanval dans leurs clubs respectifs, et qui n’ont pas redressé la barre depuis. Toutes ces simagrées ne sont que jâcounasseries de badabeus s’estimant mieux placés que Robert HERBIN ou Jean-Mimi LARQUE (un exploit d’arriver à les mettre d’accord) pour juger légitime la pépite forézienne. Alors merde à Deschamps et à son Mangecaca de Porto : l’avenir de sa défense, c’est Loïc qui l’incarne, même à 28 ans. Mais comme l’actuel sélectionneur est complexé par son physique de marmotte aux dents ravagées par l’acide, il préférera sans doute prendre le grand costaud un peu bourrin mais qui ne lui ressemble pas du tout, plutôt que souffrir la comparaison avec un joueur élégant sur et en dehors du terrain, et qui lui rappelle un peu trop ce grand dadais qui se trimbale aujourd’hui avec une touillette à la bouche. Un grand badinguet qu’on appelait « Le Président », quand lui était surnommé « La Desche ». Vieil aigri va, mais fais donc : Loïc, dans sa grande bonté, ne t’en voudra même pas. Moi si.
Christophe Kerbrat: Christophe a séduit le sélectionneur par son arôme, sa finesse et sa fraîcheur. Il accompagne parfaitement une tarte aux oignons, une fougasse aux olives, une viande blanche grillée ou rôtie. Il convient de le servir plutôt frais. Daniel a un doute, et se demande s’il ne confond pas ses notes sur Kerbrat avec le Saint Christol du Languedoc qu’il a bu hier soir. Qu’importe, il croit se rappeler que Kerbrat est un défenseur rugueux mais propre. Il a participé à la quasi totalité des matchs de Ligue 1 pour très peu de fautes. Il est l’un des joueurs qui intercepte le plus de ballons du championnat de France, et ça, Mr Desprès sait que ce n’est pas uniquement parce que les autres sont nuls. Avec seulement deux cartons jaunes cette saison, c’est soit que Christophe défend très bien ou soit qu’il défend pas, mais ça c’est peu probable à moins qu’il s’appelle en réalité Jean-Alain Boumsong.
Wesley Lautoa: Il n’a pas fallu longtemps pour que le nom de Lautoa s’impose comme une évidence aux yeux du coach pour la sélection finale. Défenseur des plus élégants, l’excellence de ses performances à Lorient n’est jamais assez soulignée. Depuis son arrivée de Sedan il y a désormais un peu plus de 2 ans, seules quelques vilaines blessures l’ont privé de son statut de titulaire indiscutable. Mais celles-ci ont surtout démontré son incroyable mental, un mental qui lui a toujours permis de revenir, de retrouver immédiatement sa place sur le terrain, où il exprime son leadership avec grâce, même lorsqu’il doit jouer les pompiers en latéral ou au milieu de terrain. En plus de sa polyvalence, sa présence au Brésil apportera au groupe de la sérénité, de la solidité, et de la beauté. En effet, comparé aux autres défenseurs de la liste, seul Wesley a le physique approprié pour séduire de la brésilienne sans passer par les putes. Ah, les chanceuses qui auront le droit de tâter la rigueur et le muscle de Wesley… Pardonnez-moi, je m’égare. Evidemment, il serait de bon goût de voir Lautoa utiliser de ses qualités par le biais footballistique, histoire qu’il finisse de se révéler aux yeux du monde. A lui de jouer.
Samuel Umtiti: Il y a encore 3 ans, si l’on avait dit qu’Umtiti devait aller au Brésil, on aurait juré que ce serait dans le cadre d’un obscur échange avec un joueur de l’Atletico Mineiro qui aurait des ambitions de Ligue 1 et de la fameuse « Copa da Liga » dont rêvent les enfants là-bas. Pourtant, aujourd’hui, Samuel Umtiti a su gagner la confiance du sélectionneur, moins pour ses performances que pour sa capacité à se faire passer pour un idiot. C’est en découpant Alessandrini un beau jour de février qu’il s’est révélé : en voyant la France lui conseiller de manger du foin, il a compris. La stratégie est simple : mettre sa chasuble à l’envers, prendre un regard bovin pendant les séances vidéo, confondre les vrais matches et les parties de FIFA. Résultat, les adversaires jouent sur lui, pensant avoir flairé le bon coup, et rien ne passe. Les plus attentifs auront compris que sa coiffure n’est donc qu’un leurre : Samuel est en mission. Attention cependant à ne pas prendre son rôle trop au sérieux : son coéquipier de sélection, Aly, peut en témoigner.
Tripy Mankonda: This is not The Greatest Player in the World, no. This is just a Tribute. Délaissé à Brest sans raison particulière, c’est frais que Makonda arrivera avec nous au Brésil, un coup à tenter pour l’Équipe de France à l’instar de la victoire Grecque à l’Euro 2004, surtout au vu des conditions météorologiques exigeantes qui nous attendent sur place. Milieu de formation et poste auquel il préfère évoluer, mais plus souvent utilisé comme latéral gauche, Makonda s’impose logiquement dans cette sélection, non pas comme un titulaire mais comme un remplaçant de luxe, parce qu’une Coupe du Monde ne se gagne pas à 11, comment se priver d’un joueur qui au long de la saison et dans les moments les plus difficiles a donné satisfaction aux postes d’arrière gauche, de relayeur gauche, de milieu gauche, de latéral droit et de défenseur central ? En plus il est moultement international chez les jeunes et a même tâté de la Coupe d’Europe, c’est dire s’il est qualifié pour le poste. Il a connu le haut, l’espoir et les déceptions. Inexplicablement remis au placard par son entraîneur dès qu’il en sort c’est, pour montrer une implication sans faille au long des matchs, donnant tout ce qu’il a, parfois à des postes qui ne lui conviennent pas. Makonda bosse, Makonda fait le travail en réserve, Makonda ne refuse pas de rentrer en cours de match au Vélodrome en insultant son coach parce qu’il est Number One. Voilà quelqu’un qui ne risque pas de nous retourner le vestiaire, déjà qu’on sera dans l’Hémisphère Sud et que les services techniques planchent encore sur les crampons à ventouses afin de pas tomber quand on aura la tête en bas. Parce qu’on veut des joueurs irréprochables Parce qu’il peut être le petit bonhomme de 2014 Parce qu’il sera à 100% derrière ses partenaires Parce que Lionel Charbonnier est champion du monde mais pas Lionel Messi Je partirai à la guerre avec lui sans crainte qu’il ne m’abandonne alors pourquoi pas au Brésil ?
Hassoun Camara: Hassoun, c’est le Brésil. Qui aurait cru il y a encore quelques semaines que le solide latéral droit de l’Impact allait aller à la Coupe du Monde ? Peu d’entre vous j’en suis certain. Et pourtant, le Franco-Sénégalais a toutes les qualités pour s’imposer dans le couloir. D’une adolescence passée à l’Olympique Noisy-le-Sec Banlieue 93 (ouaich couzin), il s’engage avec un autre Olympique, celui de Marseille, en 2006. Il ne jouera qu’un match officiel et ira faire ses classes de défenseur rugueux en Corse, au SC Bastia. Là, il apprend à stopper les attaquants adverses d’un tacle à la gorge à la 90e minute, préférant se saborder au service de l’équipe, commun symbole de la marine française dans le port de Toulon en 1942. Mis de côté par Faruk Hadzibegic, ce bel athlète à la peau d’ébène évite le piège émirati pour tenter sa chance au Canada. Bien lui en a pris, car il réalise d’excellentes performances au sein de l’Impact de Montréal, au point d’être repéré et présélectionné à plusieurs reprises par le staff français. La consécration intervient donc en 2014, Hassoun se joint au groupe de 23 pour la Coupe du Monde au Brésil. Il fera bien évidemment profiter les Laborde et autre Fauvergue de ses longues ouvertures chirugicanales, et brisera probablement la jambe d’un Neymar en finale, pour assurer au pays une victoire anthologique. Ses débordements fulgurants provoqueront moult torsions anales et son expérience d’une autre forme de football bénéficiera au groupe entier. Polyvalent, il pourra également dépanner en défense centrale, mais personne ne lui souhaite vraiment une fin de carrière à la Eric Abidal. Le plus beau ? Sa bicyclette victorieuse dans la prolongation de la demi-finale face à l’Allemagne.
Marc Planus: Seul defenseur central incapable de sauter. Marco connait tout de la coupe du monde. Déjà présent il y a 4 ans et habitué du fond du bus, il fera de nouveau la claque pour défendre le gentil Yoann si les vilains Francky, Patrice et Nicolas ennuient de nouveau le petit. Et puis cette fois c’est juré il ne s’assoupira pas devant la double porte battante du bus et ses petits camarades pourront descendre s’ entrainer.
Autre avantage, Daniel Després ne s’ entendra pas inviter à entretenir une relation sexuel contre nature, réprouvée par la morale et Christine Boutin, à la mi-temps du second match de poule. Non! Marco ne dira pas à Daniel d’aller se faire enculer. Non! Il n’ajoutera pas sale fils de pute. Non! Car Marco ne parle pas la bouche pleine et le temps qu’il finisse ses 3 pizzas chorizo-merguez-artichauts-quenelles de brochets et sa calzone rouquefort-cabécou, l’equipe de France sera déjà éliminée et en route pour le bercail.
Enfin dernier avantage et pas des moindres, tel un pilote de F1, Marco possède son propre sponsor prêt à payer pour voir son poulain titulaire dans le 11 type tricocoricolores. Ronald MacDonald a conçu et commercialisera dès le début de la coupe du monde son nouveau burger: le BIG MARC! Le premier sandwich à plus de 6000 kcal. 50% graisse 50% cholestérol. Sa recette est simple : une tranche de pain une feuille de salade, 18 steaks, 10 tranches de bacon, du filet de poulet grillé, 6 nuggets, un nain de jardin, du lard fumé et 8 portions de fromage. Le slogan est prêt lui aussi « la BIG MARC tu le goûtes du bout des lèvres et comme Marco tu as aussitôt le cul qui touche parterres ». Marco: le profil type du joueur de foot moderne, payé à rien foutre depuis 4 ans et capable de se blesser en enlevant sa chasuble pour rentrer à la 89ème. Emmenez le SVP mais ne le ramenez pas…produit ni consigné ni repris.
Les Miyeux
Morgan Amalfitano: Les surprises en Equipe de France, pour les Coupes du Monde, il y en a, il y en a eu et il y en aura toujours. Celle que je propose n’est pas anodine.
Dégagé de l’Olympique de Marseille pour « rebondir » dans le West Midlands à West Bromwich Albion, chez Mémé, Organe Analfitano, plus connu sous le nom de Morgan Amalfitano, aura déjà posé ses fesses sur le banc d’une sélection en Bleu-Blanc-Rouge et même foulé une pelouse en portant le maillot tel un vrai patriote.
Conscient de ses qualités, le garçon s’est lâché en Angleterre après avoir été jeté aux chiottes marseillaises comme un vulgaire caca. Aucun respect pour le caca. Et pourtant, les Dieux du Football savent qu’il existe des cacas qui sentent bon, qui, malgré leur odeur initiale, ils respirent le bonheur et la qualité. Et vous savez très bien que lorsque que le caca est gros, difficile à extérioriser, il est encore meilleur.
Alors, oui, des surprises il va y en avoir, alors pourquoi pas lui ?
Habile balle au pied, et bien plus que Loïc Remy, rapide, bien plus que le gros cul Nasri, mieux coiffé que Griezmann, meilleur centreur que Sagna et Menez réunis, le joueur des Baggies a largement sa place dans les 23 qui prendront l’avion pour rejoindre le pays des travelos et des strings sévères.
C’est en toute logique que le sélectionneur convoquera l’Organe pour s’appuyer sur un joueur adroit et qui ne va pas seulement tout droit. Une superbe alternative pour une équipe qui aura sans nul doute besoin d’un garçon qui joue la tête haute et qui pourra offrir un autre type de caractère dans un groupe où la plupart des types ont les couilles souvent recroquevillées.
Clément Chantôme: avant de le sélectionner pour ses performances sportives et ses compétences techniques hors du commun, Clément se doit d’être présent dans cette liste pour sa capacité à fédérer un groupe. Il est l’unique à pouvoir créer du lien entre les tauliers et les jeunes pré-pubères de cette équipe. Il incarne à la fois la ringardise old school qui plaît tant à Riolo et la branchitude des adeptes de gel Fixation Extrême. Ainsi, il peut chanter sans honte du Daniel Balavoine lors de sa première sélection en EdF, tout en passant pour l’éternel jeune qu’on croit sorti du centre de formation (alors qu’il a déjà 26 ans). Qu’on se le dise: Chantôme est une icône. Il symbolise l’image typique du footballeur du XXIème siècle: un mélange de talent, de charisme (mais sans démonstration exagérée; Clément sait rester discret), de leadership, et de proximité avec ses fans. D’ailleurs, il est dans la vie comme sur le terrain: spontané, toujours tourné vers les autres, au service de ses camarades, mais sans se laisser marcher sur la gueule non plus (la preuve ici; on lit bien sur ses lèvres: « Ferme ta gueule toi… ferme bien ta gueule toi ! p’tit PD ! » à l’adresse de Cheyrou). Bref, cette sélection de notre chouchou dans cette liste est tout sauf une surprise. Clément, on te kiffe trop grave!
Jonathan Schmid: Laisse moi te raconter l’histoire du punk qui doit incarner le renouveau de l’Équipe de France.
Tout le monde devrait savoir de longue date qu’il s’agit là de Jonathan Schmid, milieu virevoltant et imprévisible du SC Freiburg. Évoluant dans le meilleur des championnats au monde possible, dans une des meilleures équipes au monde possible, Jonathan Schmid est là de la même façon que le nez existe pour y placer des lunettes. Sans lui, on ne voit aucun avenir à la nation française. Sans lui, la France sombre dans le Ribérysme le plus gênant. Sauf que Jonathan ne le clame pas de partout et reste discret. Il a pitié de Frank. Il pourrait l’écraser, mais il le laisse quelque fois gagner pour ne pas l’écœurer.
Alors il faut faire parler les statistiques de Jonathan Schmid : 12 buts et 6 passes décisives sur la saison 2012/2013, un début 2013 loupé mais une suite propre et finalement déjà 11 passes dé. Et si ce ne sont pas ses stats, c’est sa machine de guerre qui s’exprime, là où les grands discutent pour savoir qui court plus vite, l’influent lobby Twitter qui réserve ses plus belles salves pour son nom. #SchmidEnEDF regroupe la parole des puristes, de ceux qui connaissent le football, de ceux qui savent que Jonathan, comme un punk en hiver brésilien, est prêt à faire avaler des mouches à Petit Vélo et offrir une joie éphémère mais belle aux Bleus. Ce n’est pas pour l’argent, ce n’est pas pour sa gloire qu’il faut envoyer Johnny au Brésil. Et ça, Daniel Desprès l’a bien compris et lui a dit dans le plus simple des appareils : « Johnny Schmid, je voudrais passer l’été avec toi. »
Johan Cavalli: En attendant que la Corse joue la Coupe du Monde 2022 (dans le groupe du Kosovo et de la Catalogne), Johan Cavalli mérite bien une chance. Sa chance. Actuellement blessé, Daniel Desprès devrait tout de même lui faire confiance. Pourquoi ? Plusieurs raisons. Si Samir Nasri venait à manquer à l’appel, qui pourrait s’embrouiller avec les adversaires ? Franck Ribéry n’étant apte à le faire que contre Patrice Evra, Cavalli est le joueur idéal pour pimenter les rencontres. Tout au long de la saison, Cavalli s’est entraîné aux fronts à fronts, aux poussettes et aux coups en douce.
Deuxième raison, son pied gauche. Plus exquis qu’un canistrelli, plus mortel qu’un javel-menthe, plus pétillant qu’une Orezza mais surtout plus précis que l’assassin du préfet Erignac, d’Antoine Sollacaro, de Jacques Nacer, de Jérémy Mattioni, de Jean Leccia, de Patrick Sorba, de … bon on arrête sinon on en a pour 15 ans. Vous l’aurez compris son pied gauche est une véritable arme. Pour déposer des caviars à Giroud ou à Benzema ou pour tirer les coups de pieds arrêtés, Johan Cavalli est le meneur de jeu qu’il faut à l’équipe de France. Et puis, s’il fait partie des 23 qui gagnent contre le Honduras ou l’Equateur, il pourra enfin savoir quel sentiment ça fait de gagner un match. Il n’en a pas trop l’habitude.
Adnan Januzaj: Il faut la folie, l’euphorie, le feu pour faire vibrer ce mondial, de Rio à De Janeiro. Et qui mieux que la révélation mancunienne de l’année pour s’en charger ? Car il est là le seul qui ait pu dérider feu David Moyes et le public d’Old Trafford. Januzaj c’est l’insolence du crochet soudain, l’outrage de l’accélération qui laisse l’opposant sur le derrière, la fougue qui fait danser les foules.
Alors certains esprits obtus me diront, qu’il y a un problème de nationalité. Récapitulons : il est sélectionnable par la Belgique, l’Albanie, la Serbie, Le Kosovo, la Turquie et (bientôt) par l’Angleterre apparemment. La France non ? Et tu vas me dire qu’on est pas capable de lui trouver une tante qui a croisé Bernard Kouchner en ex-Yougoslavie, un cousin qui vend du crack dans le XIXe, une tante qui se promène sur certain grands boulevards de la capitale (c’est pas moi c’est la presse qui le suppose), allez même une photo d’Adnan qui mange un jambon-beurre lors d’une sortie scolaire ?
Fais un effort François Hollande, et sauve ton quinquennat. Et la France.
David Zurouxtuza: Avec son physique d’ado bizu, grand, frêle, frisé et roux, David avait deux choix de carrière: vendre des Kit kat au cinéma Apollo de Rochefort, où il est né, ou poster des vidéos de lui et de son chat –roux lui aussi- sur le Net. Allergique à l’aspartam et né avant l’invention de Youtube, David a dû se résoudre à devenir footballeur. Numéro 10, aussi chiant sur le terrain que sur le banc, il ne brille que par le reflet des projos dans ses cheveux. Sa présence dans cette liste ne doit pourtant rien au hasard: Daniel cherchait un dynamiteur. Non pas pour l’entrejeu, mais pour dissuader les gars de rester dans le bus à se taper une queue sur Irina Shayk -ou Cheick Diabaté, Daniel confond toujours. Indépendantiste affirmé et engagé, David s’est fait une spécialité de poser des bombes ailleurs que dans les chiottes et dans la lucarne. Daniel est conquis.
Les Aquattants
Yoan Gouffran: Rare satisfaction Magpie de l’année, Yoan sait qu’il doit en grande partie sa convocation à Alan Pardew dont les qualités humaines et tactiques, reconnues de tous, ont su faire de lui un joueur meilleur.
Capable de marquer des buts importants, c’est surtout son travail sans relâche dans les couloirs qui est reconnu par cette sélection. Doté d’un état d’esprit irréprochable et d’un sens du collectif sans faille, il a eu des mots sympas aux micros de la BBC pour ses compatriotes qui ne feront pas parti du voyage au Brésil : « je suis désolé pour mes amis Massadio, Mapou, Romain, Sylvain, Hatem et surtout Gaby mais parfois « life is a beach » ».
Il parachèvera son œuvre en mettant fin à la malédiction qui veut que les champions de France bordelais de 2009 deviennent des joueurs quelconques, en inscrivant un Gouffran victorieux en pleine lugarne lors de la finale de cette Goupe du Monde.
Gaëtan Laborde:
Gaëtan Laborde, qui aura 20 ans le 3 mai 2014, est un attaquant des Girondins de Bordeaux. Un attaquant qui marque des buts. « Queuquoi ? » diriez-vous. Oui c’est curieux ! Oh évidemment, Gaétan est girondin, mais il est prêté. Ouf. A qui ? Mais au plus grand club de tous les temps : le Red Star Football Club.
Ok, ok, petit footiquse souffreteux nourri au foot bubulle, le Red Star c’est que du Natianal, de la troisième division française de bas de tableau que dans ta tête ça vaut sans doute pas la liga portugaise ou le championnat grec. Je pourrais gaspiller toute ma salive fraîche à te dire que tu te trompes. Mais un petit clip valant mieux qu’une grande claque, jauge toi-même du niveau, bonhomme. Je veux dire : du niveau du bonhomme.
Laborde, c’est un but en finale de Gambardella, c’est douze buts en dix-neuf match de champ’nat’ (et pas des moindres) pour autant de passes décisives, c’est les internationaux U19 et U20. Laborde, c’est l’excellence française en provenance de Mont-de-Marsan et le futur de l’Équipe de France. Aux mêmes âges, Trezeguet et Henry fêtèrent leur première sélection. Un peu de fraîcheur dans cette équipe de France moribonde et valétudinaire, ça ne se refuse pas. OK, il ne jouera sans doute qu’un match, contre l’Équateur, mais il marquera à la 85ème, comme toujours.
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Nicolas Fauvergue: Nicolas Fauvergue, c’est le Grantatakan tant espéré depuis
Stéphane Guivarch. 193 centimètres de muscles et un visage de raie manta, Fauvergue
nous est apparu comme un atout non négligeable à la pointe de l’attaque : n’ayant pas
véritablement de libre-arbitre, Fauvergue fait tout ce qu’on lui demande, même les consignes
les moins censées. Et il le fait avec du coeur avec les doigts. Grand artisan du bon début de saison
du FC Metz, Nicolas a ensuite perdu sa place dans le onze de départ, puis dans le groupe, puis en réserve,mais le mental est toujours là. Et Mr Desprès sait que le mental est ce qui permettra de s’imposer au Brésil,et c’est avec ce type de joueurs, blanc de peau et propre dans sa vie, que les Bleus retrouvernt l’amour quileur manque tant.
Ronny Rodelin: Le choix de Ronny était aussi évident pour Daniel Desprès que l’était celui de Christophe Dugarry pour Aimé Jacquet, car Ronny représente le Brésil à lui tout seul : sa dextérité technique, son attachement au soleil (il est né à La Réunion), son physique de travesti du Bois de Boulogne… Son physique et son jeu peuvent faire de lui un leader de l’attaque de notre sélection. Malgré sa grande taille, utile quand on a besoin d’un pivot digne de Bernard, ce sont bien ses pieds son point fort. Il sait tout faire : des contrôles, des passes, des zigs dans le zag, et même des coups du foulard (avec photo à l’appui). Depuis 2 ans à Lille les entraîneurs n’ont eu de cesse que de le faire bouger. Tantôt sur l’aile, tantôt dans l’axe, tantôt en meneur de jeu, tantôt même pas là. Pourquoi ? Et bien parce que ces Rudi et R’né ne savent toujours pas où il est le meilleur, ou du moins où il est le moins génial. De plus, sa ressemblance avec Guillaume Hoarau peut être sujet à beaucoup de plaisanteries (toujours teintées de franche camaraderie), et si il a le même humour que son sosie, cela ne peut qu’être bénéfique pour un groupe qui, s’il veut gagner la Coupe du Monde, qu’il vit bieng.
David Pollet: La présence de David Pollet dans notre équipe ne souffre d’aucune contestation. Débarqué cet hiver à Anderlecht en provenance de Charleroi (peut-être le meilleur cadeau de Noël – pas Le Graët hein – de tous les temps), Pollet (ou « Mais comment on peut rater ça » pour les intimes) a inscrit pas moins de treize buts cette saison.
Sélectionnable par la France et la Belgique, le convoquer serait un sacré coup de frein pour ces deux sélections. En l’absence de Christian Benteke, Marc Wilmots pourrait être tenté de le convoquer. Il est vrai que si les noms de Jelle Vossen, Tom De Sutter ou Pelé Mboyo reviennent plus souvent, aucun de ceux-là n’ont su être aussi prolifique face au but. De plus, Wilmots ayant pris l’habitude de bloquer certains joueurs pouvant évoluer pour une autre équipe (coucou Nacer Chadli, Zakaria Bakkali et bientôt Adnan Januzaj), l’attaquer sur son propre terrain montrerait la toute-puissance de la Fédération HorsJeuïenne de Football.
Même son de cloche chez les Bleus. Ni Benzema ni Giroud ne peuvent se targuer de présenter un ratio but/minutes meilleur que celui du natif de La Bassée (raison de plus pour lui donner sa chance, il a assez souffert comme ça). Se passer d’un joueur qui joue dans un club 32 fois champion national (comme le Real Madrid, comme un symbole) serait donc une erreur incommensurable.
Ses prestations remarquables et remarquées commenceraient d’ailleurs bien avant le début du match. Dans un élan patriotique, emporté par la fierté de représenter le football horsjeuïen, David Pollet entonnerait l’hymne national avec conviction, tel un vulgaire premier ministre belge.
David Pollet, pour une analité retrouvée.
Le groupe a fait quelques matchs de préparations face à l’Erythrée, la Papouasie Nouvelle-Guinée et le Groland-du-Haut. Pour une victoire et deux matchs nuls. Grâce à ces amicaux, le sélectionneur y voit plus clair.
– Bah pourquoi, ils sont fâchés?
Nan, Clair sans e, il a plus de certitudes je voulais dire! Ouais et donc une équipe type se dessine:
L’équipe type
La tsar de la sélection
Y’en a pas vraiment. Y’en a tellement vraiment pas qu’on avait prévu de rédiger un nouveau truc sur la saison de Clément Chantôme à Toulouse. Puis on s’est dit que Toulouse, Clément Chantôme, star… Il y avait un truc qui allait rendre le papier d’un seul coup pas crédible du tout.
L’espoir de la sélection
Daniel n’a aucun doute la dessus, avec le groupe qu’il possède il ne peut pas perdre. Il est certain qu’il ne prendra pas de buts. En revanche, il ne garantit pas que l’équipe en marquera. Il voit bien le groupe faire un parcours à la Paraguay lors de la copa América 2011. 3 Matchs nuls en poule et que des 0-0 jusqu’à la finale, où là, Ronny Rodelin ouvrira son compteur but et offrira le trophée de la Coupe du Monde à tout un pays.
Luissette Attaque, Blaah, Tristan Bourrepif, Jean Colère, L’Ours à Collier, Gérard Côlon, Perfettu Erignacci, Petit-Louis Fernandel, Roland Gromerdier, Raymond Kropack, Porthos Molise, Petit Pont Moulon, Andy Padroll, Patxi, Rigobert Pirès, Jean-Marie Plouff, Luke Seafer, Gwen Tagrenmer, Roazh Takouer Mèch Tuyot, Bart Van Der Van Krrr, Mauricio Vincello & Just Wide
Ronny Rodelin ouvrira son compteur but et offrira le trophée de la Coupe du Monde à tout un pays.
=> Oui, mais quel pays ?
Et Grougi ? Et Obertan ? Et Langil ? Ils sont trop techniques ?
Ah si j’avais su qu’on pouvait y mettre des joueurs étrangers j’aurais participé, #Bendtner2014 a faim, il en veut.
Mais sinon, vous cherchez le tsar de l’équipe, alors que Aly semble être l’homme de l’emploi: il joue à l’étranger, dans un grand club, et surtout, il est latéral gauche comme son prédécesseur.
Où est Benjamin Corgnet, l’idole de Zinedine Eidane et Michel Platini?
je ne peux pas croire que Malicki ne soit pas dans les 23. Aujourd’hui, j’ai mal à ma France.
Je me demandais pourquoi Sorlin et Barbosa n’était pas dans l’équipe, puis je me suis souvenu qu’ils faisaient maintenant parti de la sélection de Savoie, qui n’ira pas à la coupe du monde puisqu’on sait déjà qu’on est meilleurs que les autres.
Kerbrat titulaire à la place de Lautoa, Noël Le Graët serait donc aussi capable d’influencer les choix du sélectionneur de la FHJF?