Nancy-Le Havre (0-3) : La Chardon à Cran Académie déchante aussi sec.

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État des lieux après la fin du monde.

Velaine-en-Haye, an 1 après PC.

Lecteur du dimanche, va. Le match est là.

 

« Debout, tas de fumier sous-humain ! »

À peine l’ordre vociféré dans l’immensité du dortoir, une intense lumière emplit l’espace, dévoilant une trentaine de corps malingres jetant les couvertures à leurs pieds et sortant précipitamment de leur lit. Immobiles autant que faire se peut dans leurs slips, bras ballants le long du corps, les malheureux gringalets attendent en frissonnant qu’un premier ordre leur parvienne. Sans se presser, Vincent Hognon déambule d’un air martial entre les lits, retardant le moment de reprendre la parole. Un murmure attire son attention à l’extrémité d’une des deux files de corps chétifs ; c’est un jeune blond court sur pattes, que la nature a affublé d’une cage thoracique de lépidoptère et d’une musculature digne du Biafra. Le malheureux s’agite nerveusement tout en feignant de tenir en place, sa frayeur ne suffisant pas à évacuer un malaise plus profond encore. D’un pas tranquille, Vincent se dirige vers lui, Faisan papillonnant autour de sa carrure martiale d’un air faussement guilleret, cherchant mille prétextes pour détourner son attention. Inflexible, le coach atteint le blondinet et finit par se planter devant lui. Un regard noir tombe sur le gringalet à moitié nu qui refrène difficilement un réflexe de fuite. Les bras autour du corps, les jambes enroulées l’une autour de l’autre et le dos anormalement voûté, le jeune homme adopte la pose contrite des sacrifiés.

« Es-tu un footballeur ? demande Vincent Hognon d’une voix assassine.
-Ce sont les plus grands espoirs du club, monsieur !
-Je ne vous ai pas sonné, Faisan.
-Oui monsieur, fait une voix minuscule. »

Hognon jette un regard Van Gaalien à son lieutenant. Qu’est-ce que c’est que ce phénomène de laboratoire ? Est-il seulement plus frileux que les autres, ou a-t-il servi à des expérimentations glyphosatiques sur le système immunitaire ? Qu’est-ce que c’est que ces raclures de bidet, bordel de dieu ? Un blond, en plus…Approchant la figure de l’oreille de son lieutenant, Vincent glisse discrètement :

« Dites-moi, Faisan, celui-ci m’a tout l’air d’avoir un défaut congénital ?
-Il…je…je ne sais pas, monsieur. Je suppose qu’il souffre du froid… »

Sans attendre plus d’explication, Vincent Hognon se tourne vers l’allée formée par les deux rangs de corps anémiés et se dirige de son pas le plus viril au point central de la pièce. À peine s’est-il éloigné du blondinet que ce dernier n’y tient plus et s’écroule, terrassé par une crise. Avant que le coach ne porte à nouveau son attention sur lui, on évacue discrètement le malade.

« Écoutez-moi attentivement, tas de couilles de loups. Je vois que le choc ne vous a pas épargnés. Certains d’entre vous ont même un mal de rat à s’en remettre. À ceux-ci comme aux autres, je veux le dire en toute franchise : ils peuvent venir me trouver. Ma porte leur sera toujours ouverte. Si le moindre doute s’immisce en vous, si la moindre difficulté s’oppose à votre marche, je vous invite, je vous prie même sincèrement de bien vouloir faire le siège de mon bureau. Je suis dur, vous le savez. Je le sais aussi. Mais notre devoir est bien plus dur encore que ma carapace de chef sans cœur. Vous ne devez pas avoir peur. Car nous ne pourrons triompher qu’ENSEMBLE (on entend le le bruit étouffé d’un nouveau corps qui s’écroule sur la froide dalle de ciment du dortoir). Vous avez probablement entendu parler des rumeurs. Sachez qu’elles sont toutes fausses. Toutes sauf une : celle de la Fête de la Promotion. Oui, le président Rousselot m’a officiellement chargé de vous mener tous vers la joie et l’effusion au cours d’une cérémonie qui aura pour but de célébrer l’accession de l’AS Nancy Lorraine en Ligain. Je serai seul en mesure de décider s’il s’agit de la dernière promotion ou de toutes les promotions du club – et elles sont nombreuses. Mais il n’appartient qu’à vous, mes joueurs, de faire de moi l’heureux meneur d’une troupe fêtant une nouvelle promotion (une quinte de toux atroce interrompt longuement le discours de Vincent, qui n’a pas d’autre choix que d’ordonner qu’on évacue le nouveau malade pour pouvoir poursuivre, non sans avoir demandé qu’on lui offre une couverture et une cigarette). Une nouvelle promotion, disais-je, qui donnera un élan tout neuf à votre intégration en tant que joueurs formés au club. Je sais que vous ne connaissiez pas grand-chose au football avant d’arriver ici. Peut-être que certains d’entre vous peinent encore à saisir les règles et leurs subtilités dans leur ensemble. Je veux leur dire qu’ils ne s’inquiètent pas. Entraînez-vous dur. Couchez-vous tôt. Faites un peu de télévision pour vous détendre. Jouer à la télévision est relaxant, et évasif. N’oubliez pas de sauter des femmes, aussi. Il est important d’embrasser l’intégralité des valeurs du football, et je sais votre impatience de retrouver les réseaux sociaux dès qu’internet sera rétabli. Il n’est plus temps de se faire plaisir. Ces notions d’amateur appartiennent au passé, plus aux terrains de football. Je veux qu’on se projette dans l’avenir à la vitesse d’une frappe de Paul Scholes ! Je veux que le train blindé de l’armée blanc et rouge sillonne les voies qu’il aura lui-même tracées dans les flancs obèses gavés aux subventions privées de ses adversaires. Je veux que vos crampons pénètrent leurs chairs et broient leurs os. Je veux que vous courriez plus loin que les limites du monde, au-delà même de Woippy ou de la centrale nucléaire souterraine, pour appeler de vos cris la bienveillance des dieux sacrés du football ! »

Tandis que les pensionnaires du centre de formation se remettent penaudement au lit, Vincent Hognon s’extirpe du hangar encore tout tremblant d’adrénaline, talonné par son lieutenant.

« C’était un discours vibrant, monsieur, une bien belle harangue, pleine de souffle ! Je pense que nos aspirants seront motivés comme jamais après cela.
-Cessez votre lèche Faisan, vous savez très bien que je ne pensais pas un mot de ce chapelet de conneries.
-Que…pardon ?
-Ces abrutis n’y comprennent rien, de toute façon. Avez-vous vu dans quel état ils se trouvent ? Ils tombent comme des mouches. Sans compter qu’ils ne sont pas foutus de comprendre ce qui différencie un corner d’une remise en jeu.
-C’est que…c’est que les temps sont durs, chef. Depuis le cataclysme, les seuls jeunes valides que l’on trouve sont encore bien loin de nos anciens standards. La plupart sont des rebuts venus du pays haut, de Meuse, voir même de Moselle où ils ont été refusés par les centres de Forbach ou encore de Thionville. Il y a bien de solides gaillards du côté des Vosges, mais on est sans nouvelles. On dit qu’ils veulent rejoindre l’Alsace. Mais pour autant…
-Avez-vous de la monnaie sur vous ? coupe subitement Vincent Hognon.
Fouillant les poches de ses guenilles, le lieutenant Faisan extirpe quelques pièces et un vieux billet chiffonné.
-J’ai un peu de l’argent du club, de mon côté.
-Je ne comprends pas, chef…
-C’est simple, pourtant : vu l’état de mes joueurs, j’ai un besoin urgent de recruter. Venez avec moi, je vais nous dégotter une voiture. On va en ville.
-Mais où ?
Vincent Hognon hésite un instant, puis, il prononce d’un air entendu :
-Commençons par un bar. »


LES SORDIDES ESCROCS.


4-3-1-2 à renversement, injection de Pedrettite dans le milieu pour lubrification optimale…sur le papier c’est une belle machine. Mais la loi de Murphy, vous connaissez ?


LA CURÉE (sans scène de cul dans la serre).

-5 Le Ped est titulaire, le Ped est capitaine, le Ped est ce que le peuple veut, enfin tu as compris Vincent.

1 Nancy engage à quatre pattes.

3 Dembélé tente déjà une Van Basten « à la Nancy » : celle où le mec vole et claque un ciseau en l’air tandis que le ballon évite son pied en se marrant.

4 Ba enchaîne déjà avec un tir. Quel appétit le amis !

5 Robic a un bon ballon de Bassi (pléonasme) mais il bute sur le gardien adverse et derrière, Dembélé qui a le but ouvert croque sa reprise (autre pléonasme).

17 Voilà que Saint-Ruf et Yahia se mettent en tête d’inventer des arguments pour ceux qui luttent contre les animaux dans les cirques en se jetant de manière pathétique autour du ballon et en se regardant d’un air à attendre qu’on les mette à mort. Mateta tente de profiter de leur petit numéro grotesque pour jouer les dresseurs et tirer en touche.

19 75e faute sur Robic qui a déjà obtenu coups-francs, un carton et quelques frayeurs chez l’adversaire. Le Havre part ensuite en contre et parvient à tirer, mais le ballon finit par assommer un routier sur l’aire de repos de Void-Vacon.

23 Jourdren prend les choses et le ballon en main dans les pieds de Mateta après que ce vilain bougre a échappé à nos défenseurs aux pieds de ciment armé.

26 But pour Le Havre sur la fameuse « action d’école » : en réalité une attaque placée qui part d’un une-deux à droite qui fait perdre toutes ses dents à Vincent Muratori, puis est conclue dans nos cinq mètres cinquante par une naouette sous la barre suite à un centre tendu. Niquez-vous. 0-1.

28 Oh la belle offrande de Saint-Ruf puis Jourdren, plus préoccupés de préparer leur reconversion chez Sea World que par leurs tâches défensives. Pas de sardines pour vous ce soir. 0-2.

29 Ah et re-niquez-vous, j’ai failli oublier.

33 Bassi s’agace de ce score injuste et frappe. Le gardien la sort et derrière, Dembélé…bon, pas la peine de vous sortir l’imprimante 3D.

42 Le public siffle pour passer le temps ou se réchauffer. Conseil à ceux parmi eux qui pourraient me lire : chanter réchauffe mieux.

45 + 1 Les joueurs balancent eux de longs ballons devant pour cesser de se faire siffler. Ce qui évidemment ne parvient ni à les faire marquer ni à stopper les sifflets.

La mi-temps intervient dans un climat d’échec à situer entre Oswald Spengler et Karl Kraus.

46 Tous les Havrais ne sont même pas encore sur le terrain pour engager, certains sont revenus avec des bières à la main.

52 Ba est appelé à s’assoir afin de ne pas trop fatiguer ses jeunes rotules. Un marcheur blanc le remplace, en la personne de Youssouuuuuuuuuf Hadjiiiiiiii.

56 Tir en touche havrais pour amuser la galerie. Pas bravo.

58 À toutes les lignes, le plus grand n’importe quoi est illustré par les chardons, dont la précipitation n’a d’égal que le manque de réussite dans tout ce qu’ils entreprennent. Allez, continuez à chercher des experts en périphrase de la locution « nul à bouffer ses poils du torse en salade », aucun ne m’égalera.

62 Très belle occasion nancéienne qui fait démentir la précédente observation, à ce détail près : le tir de Pedretti qui termine au dernier rang de la tribune Piantoni.

65 Busin entre à la place de Robic, qui sort à l’état de saucisse de Toulouse.

68 Le blondinet s’illustre d’emblée avec un petit slalom entre deux Normands, puis il rate son centre mais le ballon revient sur Bassi dont le tir est arrêté où sont les virgules dans cette phrase nom de dieu de bordel de sodomie de panda de MERDE.

69 Dembélé est appelé à rejoindre directement le maréchal-ferrant, qui doit encore lui retailler les arpions afin d’éliminer ces angles saillants relous, et c’est l’encore plus jeune Barka qui le remplace.

75 On continue à presser comme des idiots, forts de nos jambes fraîches devant, face à des gaillards qui n’attendent qu’une opportunité de contre dans leurs trente mètres en fumant des clopes…

82 Abergel écope d’un petit jaune qui aurait bien pu être un gros rouge qui tache, mais cet homme est tout de même raffiné.

84 Muratori se dit que c’est le moment de jouer le penalty, mais il n’y a tellement rien sur lui que c’en est trop évident.

88 Tir à côté d’Abergel, hop, comme ça c’est fait : tout le monde a tiré au moins une fois. Allez, on arrête là cet entraînement, on va passer aux phases de repli défensif.

90 Attention, suivez bien, je sais que ce live est interminable, mais ceci vaut le coup d’être lu afin de saisir communsymbole la qualité de nos matchs en ce moment : sur un dernier coup-franc du Ped’, Nicolas Saint-Ruffian manque marquer du dos en retombant d’un saut de carpe invertébrée, et le ballon tape le poteau. Bonsoir.

90 + 3 Ah non, attendez : la soirée ne serait pas complète sans un troisième but infligé sur un nouveau contre. 0-3, et on en reste là.

Allez, niquez-vous bien.


LES NOTES.

Jourdren 1/5
Rien à faire, sauf quand il a quelque chose à faire. Le moment qu’il choisit pour continuer à ne rien faire. Pas plus comme personne que comme gardien.

Cétout 1/5
Forcément, la concurrence est rude avec Cuffaut alors il tente des choses pour se faire remarquer. Pour ce match, il a cru bon d’inventer le football au tour par tour, par exemple.

Saint-Ruf 0/5
Alors c’est bien gentil de soigner la relance et de lever la tête au moment de balancer une saucisse devant, mais si c’est pour proposer autant de nullité quand il s’agit de défendre, retourne à Bastia ou signe à Évian Thonon Gaillard, blaireau.

Yahia 1/5
Il ne doit pas y avoir assez de place pour tous ces vétérans dans une seule équipe en perdition. À un poste où il faut parfois être en mesure de rattraper des mecs qui courent vite, il n’y a simplement pas de place pour lui.

Muratori 2/5
Pris de vitesse sur le premier but, volontaire et appliqué ensuite, mais pas vraiment utile, à l’image de son club.

Pedretti 2/5
Tout en finesse et en toucher, jeu long, jeu court…de la haute noblesse. Manque de pot, là il fallait se jeter dans la mêlée façon péquenot de Tantonville.

Abergel 2/5
Lui le raffinement c’est moins son truc. C’est juste que la réussite l’a fui, comme la présence d’esprit de lever la tête.

Ba 1/5
Sacrifié au prix d’un changement offensif (qui n’a rien changé), il a pu apprendre à marcher une petite heure.

Robic 2/5
Sûr de son devoir, il plonge, galope et centre à l’aveugle sans relâche, sans plus de réussite, et avec un certain panache. Manquent les buts et les passes décisives de sa jeunesse.

Bassi 3/5
Tous les ballons passent par lui, parce qu’il est partout, tout le temps. Et en plus, il sait quoi en faire. Sauf quand il croque.

Dembélé 1/5
Attaquant moderne, école troucoulante pépite : fabuleux potentiel, technique, grand corps noir estampillé Ligain, jeu de tête, jeu de passes…léger défaut de fabrication toutefois : être affublé d’un sort malin qui change ses pieds en outils de terrassement au moment de conclure.

REMPLAÇANTS.

Hadji NN
Il a essayé de jouer en décrochant, mais n’a réussi qu’à venir empiéter sur le territoire de Ben Ped et Bassi.

Busin NN
Une bonne entrée, oui madame, avec du cœur et un statut de remplaçant qui se confirme. Ça vaut toujours mieux que de voir Nordin dans le groupe.

Barka NN
Belle entrée pour lui aussi, l’audace de son jeune âge ne lui ayant hélas pas valu plus que quelques exclamations en lieu d’action décisive.

NOTE ARTISTIQUE DE L’ÉQUIPE : 1/5

Nous voici donc entrés avec tapage dans cette satanée période de noël. Une période d’espoir déçus, de vérole empaquetée au pied d’un arbre mort, de viol caractérisé des consciences par de mignons bambins avides de se singulariser en possédant exactement les mêmes choses que leur voisin. Pourriture. Tout l’hiver n’a d’yeux que pour cette période sans joie véritable, sans autre promesse que la chiasse du 25, les hypocrisies de cuisine et les regrets de ne pas avoir baisé sa sœur quand l’occasion s’en était présentée la dernière fois quand elle était ronde comme une queue de pelle, là.

Quelle période plus propice donc à se rendre compte que notre fond de jeu n’est pas si vide que cela des quelques séquences que le commun des mortels se plaît à appeler « phases de jeu » au football. On a même vu nos chardons attaquer, tenter de belles choses, un coaching presque audacieux quoique dicté par le tournant des événements, une certaine cohérence tactique et des preuves sans équivoque que l’on ne vient pas aux entraînement pour se filer des coups de bit…de serviettes dans les vestiaires.

Pourquoi alors y a-t-il fallu que l’on encaisse ces trois foutus putain de bordel de sa mère la Morano de chierie de buts ? C’est la question subsidiaire que doivent se poser les quelques clampins qui avaient bravé froid et dépression nerveuse pour se rendre au stade, après Pourquoi suis-je né en lorraine ? Pourquoi un tel retour karmique ? Ai-je réellement bien fait de sodomiser les rênes du père noël avec des pieds de parcmètres dans cette vie précédente ? Des questions dont la plupart resteront en suspens longtemps, comme celle de savoir si un jour quelque chose tournera rond pour cette équipe (à part le gros cul de Robic, allez c’est tout pour aujourd’hui).

Marcel Picon.

4 thoughts on “Nancy-Le Havre (0-3) : La Chardon à Cran Académie déchante aussi sec.

  1. Vous me régalez d’amertume, Marcel. J’ai l’impression de boire de la Guinness coupée au Picon et au cyanure.

  2. hé Marcel t’as quelque chose contre les Tantonvillois ? c’est pas 1ère fois en plus…
    bon d’accord on a mis au monde l’infâme tourtel mais yadélimite… d’ailleurs tout le saintois sait bien que les péquenauds sont de Vézelise (ou des Vosges mais là n’est pas la question)

    à part cette faute de goût, je rejoins ton ANALyse de la situation actuelle du chardon… c’est à en chialer des litres de pisse et le froid qui s’installe n’arrange rien pour réchauffer nos petits c(h)oeurs

    In Pablo (bis) we trust…

    1. Je n’ai absolument rien contre les gens de Tanton (mis-à-part la malheureuse naissance que vous avez mentionnée), j’ignorais même qu’on m’y lisait. Enfin disons que je n’ai rien de plus que contre les autres, qui sont tous les mêmes véroles, vous me suivez ? Bref. Courage à vous.

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