Angers-Montpellier (1-0) : la Paillade Académie est humaine

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N’oubliez jamais

N’oubliez jamais
I heard my father say
Every generation has its way
A need to disobey
N’oubliez jamais
Un verre pour Moké
Il fallait bien que ça arrive après tout. C’était une folle embardée, elle était belle, elle présentait bien, elle avait tout ce qu’il fallait dans les petits critères qu’on s’était formulés gentiment, à voix basse, dans les oreilles de l’esprit.
Mais il fallait bien que ça fasse pschitt, à force. On était un petit peu trop confiant, on bombait le torse à peine trop fort, on paradait. Il y avait de ça, de ce bonheur qui nous surprend au détour d’un soir, aviné, débarrassé du cadenas des jours sobres. Il y avait de cette surprise doucereuse qu’est le battement à nouveau joyeux du cœur trop longtemps laissé sec. Mais il fallait bien que ça ne soit qu’une illusion, sinon, quoi, être heureux, vraiment ? Allons bon, la farce n’est plus très fraîche, restons sérieux.
Mais il ne faut pas se vêtir d’un drap d’éternité, et accepter la sentence, si courte soit-elle. Ce n’est qu’une anicroche dans le métier de la tisserande joueuse qu’est Clio. Il faut continuer et tout sourira à nouveau.
En tout cas il faut y croire.

Les notes :

Lecomte (3/5) : toujours vivant, toujours debout.

Aguilar (3/5) : il court toujours et il intéresse.

Congré (2/5) : mou du genou.

Hilton (2/5) : vieux de la vieille.

Cozza (2/5) : jeune poussif.

Lasne (3/5) : généreux sans le sou.

Le Tallec (2/5) : technique qui le nique.

Skhiri (0/5) : ET LE MARQUAGE, C’EST POUR LES PÉLICANS, BOUGRE DE TARÉ ???

Mollet (2/5) : inexistence sans conscience n’est que ruine de l’âme.

Laborde (1/5) : météorologiste capricieux.

Delort (1/5) : sur répondeur, ne prend pas les appels.

Entrés en jeu :

Sambia ni pantalon, Piriz cantonné et Skuletic n’est pas fini.

 

Le bisou vigneron, 
Marcelin Albert

1 thought on “Angers-Montpellier (1-0) : la Paillade Académie est humaine

  1. Soyez indulgent avec votre météorologiste. Il reste moins maladroit que son frère auquel nous avons eu droit à Bordeaux, Monsieur Gaëtan Lagaf’.

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