Atalanta-Inter (3-2) : L’Internazionale Académie livre ses notes

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Le Snake se mord la queue, il est très souple.

Fin de série pour l’Inter; après une série de dix victoires consécutives, et un pourcentage de 100% de victoires à l’extérieur depuis le début de la saison, les Nerazzurri se sont inclinés chez les Nerazzurri dimanche soir. Faites pas chier, ce n’est pas une coquille mais les deux équipes ont ce surnom. Oui Snake est susceptible ce soir.

En soi, cette défaite n’est pas véritablement surprenante, au Stade Atleti Azzurri d’Italia, les Orobici sont difficilement prenables, Naples en a fait les frais, autour de l’Inter et nul doute que les pensionnaires de Bergame vont accrocher d’autres (grosses) équipes à leur tableau de chasse. Toutefois, au vu du déroulement de la partie, quelques regrets germent dans l’esprit du Snake.

Tout d’abord, comment un mec comme Silvestre a-t-il pu se retrouver à l’Inter ? Ce type constitue actuellement la plus grosse blague dans l’Europe du foot, loin devant la défense d’Arsenal et les déclarations de Girard. Rivas, c’est Thiago Silva à côté, et Mexès c’est Baresi. Ce mec est un imposteur, en tout cas ce n’est pas un joueur de foot puisqu’il ignore tous les pré-recuis nécessaires propres à un défenseur : Il ne sait pas se placer, ne sait pas anticiper, va là où il ne devrait pas aller, ne va pas où il devrait se rendre, couvre comme une capote trouée, il est lent, il lit aussi mal le jeu qu’un dyslexique lit La Bible et par dessus tout, il a une sale tête.

Ensuite, même si dans le jeu Bergame fut plus entreprenant et véritablement incisif, l’Inter s’est procuré pas mal d’occasions mais a buté sur un Consigli des grands soirs (en même temps, vu que c’est le meilleur gardien de Série A en ce début d’exercice, c’est tous les soirs le grand soir pour lui), qui a notamment sorti deux coups de tête de Palacio à 1-0 pour l’Atalanta, cela n’aurait pas corrigé la médiocrité de Silvestre (running-Joke du soir, vous êtes prévenus), mais ça aurait eu le mérite de nous replacer rapidement dans le match.

Même si Stramaccioni n’avait pas vraiment le choix au vu de la liste des blessés (Chivu, Stankovic, Obi, Sneijder, Coutinho, Ranocchia, Samuel …), placer Cambiasso dans l’axe de la défense, c’est une mauvaise idée. Non seulement il n’a pas le physique pour ériger un mur devant son gardien et constituer ainsi la dernière garantie défensive de l’équipe, mais en plus son absence au milieu de terrain prive l’Inter d’un brin de créativité qui a fait cruellement défaut ce soir. Et même si Guarin fut encore une fois exceptionnel ce soir, force est de constater qu’il excelle plus dans la percussion et la chasse aux pigeons que dans la distribution.

Mais comme stipulé plus haut, le Mister n’avait pas d’autres options, à titre d’information, le banc Interiste de ce soir était majoritairement composé de jeunes joueurs issus de la Primavera (Duncan, Livaja, Mbaye, Benassi, Romano …), pire encore, il n y avait aucun défenseur central remplaçant ! Alors on aurait pu croire que l’Inter allait la jouer à la Zeman, attaquer encore et encore, encaisser trois buts mais en mettre quatre, et bien sans Consigli dans les buts c’eut été possible, mais Silvestre en a décidé autrement et a pratiquement offert les trois buts aux adversaires.

Le reste du temps, le jeu de l’Inter fut réellement pauvre et bien trop prévisible, le milieu de terrain enquillait les passes latérales, les largesses défensives offraient plus de possibilités que Clara Morgane dans un bon soir (comme Consigli, tiens, pour elle aussi c’est tous les soirs le grand soir), chaque contre-attaque déséquilibrait le semblant de bloc mis en place, les attaquants ne se comprenaient pas, bref de douloureuses réminiscences de l’Inter 2011/2012 ont jailli dans l’esprit de Snake, qui a pleuré.

Comme l’auteur de cette Académie est de mauvaise foi et que de toute façon l’Atalanta a volé le match (si peu), nous allons couper court et nous intéresser aux performances individuelles, histoire de pourrir encore un peu plus un certain défenseur central Argentin. Non, pas Burdisso.

ATALANTA (4-4-1-1)

Les mecs pas chiants :  Consigli; Raimondi, Stendardo, Manfredini, Peluso; Schelotto, Cigarini, Carmona, Bonaventura; Moralez; Denis.

Les boulets : Polito, Frezzolini, Lucchini, Troisi, Matheu, Brivio, Ferri, Marilungo, De Luca.

Ceux qui pourront dire j’y étais : Biondini, Cazzola et Parra pour Cigarini (Snake se retiendra de faire des jeux de mots sur Monica Lewinsky), Carmona et Denis.

Snake les conchie : Bonaventura et Denis. Deux fois.

 

INTER (3-4-3)

Ils ont fait acte de présence : Handanovic; Silvestre, Juan Jesus; Zanetti, Nagatomo, Gargano, Guarin, Cambiasso; Palacio, Milito, Cassano.

Le banc Next Gen : Castellazzi, Belec, Benassi, Mbaye, Duncan, Jonathan, Romanò.

Ils ont gambadé sur le pré : Livaja, Alvarez et Pereira pour Zanetti (Oui ! Capitano a été remplaçé, en fait ce match s’est déroulé dans un monde parralèle, un monde où Zanetti se fait remplacer), Cambiasso et Cassano.

Snake a hurlé leur nom : Palacio et Guarin.

 

Les notes :

Handanovic : Comment noter un gardien dans ces circonstances ? Ne peut vraiment rien sur les trois buts, a sorti une parade de grande classe pour éviter le 4-1, n’a raté aucune relance, bref un match compliqué dans l’ensemble mais il est loin d’en être responsable.

Cambiasso : 2/5. A bien relancé grâce à sa vision du jeu au dessus de la moyenne, mais a terriblement souffert défensivement, surtout sur les phases de repli. A paru fatigué, il va falloir le bichonner monsieur Stramaccioni, Il Cuchu n’offre le meilleur de lui-même qu’en pleine possession de ses moyens.

Juan : 4/5. Jesus a changé l’eau en vin (Dieu merci), il a guéri un lépreux, a nourri 5000 hommes, il a même ressuscité Lazare (un Saint qui vit dans le 8ème à Paris), mais a-t-il tenu une défense à lui tout seul parce qu’il avait Silvestre à ses côtés ? Hein ?

Zanetti : Pas de note pour Le Capitano aujourd’hui. Pas de jugement sur sa performance non plus. Snake s’est attaché à l’Académie Nerazzurra, il n’aimerait pas que Marco Matrix lui fasse avaler la pilule rouge et le plonge dans les nuées. On va donc dire que Zanetti fut humain ce soir.

Gargano : 2/5. Il a beaucoup couru (oh, comme c’est original), a même distillé une passe décisive à Palacio, mais le reste du temps c’était festival d’interventions en retard et de passes à contre-temps. Lui aussi semble fatigué, et pour ne rien arranger, il est sélectionné avec l’Uruguay.

Guarin : 5/5. Une mine pour montrer à Consigli qui était le boss, des courses dévastatrices, des crochets en veux-tu en voilà, un ou deux ballons dans les tribunes, beaucoup de fautes provoquées et une montée en régime salvatrice tant les absences nous pénalisent.

Nagatomo : 1/5. Un point pour ça :

 

Pour le reste, vu les courants d’air qu’il s’est pris dans la tronche pendant le match, il ne serait pas surprenant qu’il attrape une pneumonie cette semaine.

Cassano : 2/5. Fatigué, peu inspiré, s’est quand même battu et a affiché sa faculté à protéger le ballon, mais c’est à peu près tout. Si Antonio était un personnage du SDA, il casserait des anneaux. C’est nul et Snake assume, mais il se fait tard et les yeux commencent à piquer.

Milito : 1/5. A épuisé ses munitions la semaine dernière face à la Juve, très peu en vue, pas du tout dangereux, c’était Stallone sans Adrian, Rambo sans son bandeau, Grégory Lemarchal sans mucoviscidose, bref c’était un Milito inutile.

Palacio : 3/5. A encore marqué, ce qui a redonné un semblant d’espoir aux pauvres hères que nous sommes. Le reste du temps, il a bougé, décroché, s’est fait péter le nez, mais il a vendangé deux grosses occasions, alors que lubrifié comme il était, il aurait du les mettre au fond.

 

L’homme du match :

Dante écrivait dans sa Divine Comédie : « Toi qui regarde Silvestre jouer, abandonne toute espérance ». Une prophétie qui a fait mouche.

Les entrants :

Alvarez s’est montré aussi utile que les interventions de Coppé sur le mariage Homo, Pereira a réussi un centre, quant à Livaja, il s’est contenté de féliciter Palacio pour son but comme s’il y était pour quelque chose.

La Stat qui tue :

l’Inter a encaissé onze buts en Série A jusqu’ici. Six sont le fait plus ou moins direct d’un certain individu. Vergogna.

Les Highlights :

https://www.youtube.com/watch?v=wXlGrV8zlPY

Quoiqu’il en soit, la trêve internationale arrive à point nommée, en espérant que l’Inter récupère quelques blessés, que les plus éreintés puissent retrouver un second souffle (Cambiasso, Cassano) et que le club retrouve rapidement le cursus de compétitivité histoire de ne pas trop se faire décrocher par la locomotive zébrée.

Snake va profiter de la trêve pour placer un contrat sur la tête de Silvestre, en attendant de vous retrouver, courez vous procurer Okami HD, parcourir un monde bucolique et enchanteur pour seulement 20 euros, c’est donné.

Important : Snake ne touche absolument aucune commission lorsqu’il vous donne des conseils à la fin de ses papiers. Mais si certains d’entre vous souhaitent s’offrir les services du Serpent pour se faire de la pub …

 

Snake.

 

3 thoughts on “Atalanta-Inter (3-2) : L’Internazionale Académie livre ses notes

  1. Le coup franc de Guarin, c’est la version réussie du double échec de Alex-le-veau-du-PSG, non?

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