Bastia – Guingamp (1-0), la Paysan Breton Académie livre ses notes

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En promotion pour l’arbitrage dans toute la rance.

On avait laissé la Paysan Breton Académie dans un sale état il y a quelques semaines, victime une nouvelle fois des troubles monomaniaques de Clmnt Trpn et de ses copains.

Oui mais si j’avais enlevé les consonnes on aurait rien compris. Il va bien d’ailleurs. Il est dans mes locaux, je prends soin de lui. Disons qu’il cicatrise doucement.

Depuis la dernière fois où j’ai traîné ici, Guingamp a connu sa première défaite en Toulouserie et remporté la première rencontre bretonnante de la saison face à Lorient sur un penalty du retentissant Jimmy Briand. Et ne croyez pas que ça fasse plaisir à votre serviteur de passer à côté de ce genre de rencontre. Il est le premier déçu de ne pas avoir pu gerber sur les arbitres et de vous faire voir une nouvelle photo de merlus dans un orifice. Les traditions et les claques dans la gueule se perdent.
Tout cela permet donc de stabiliser les Costamoricains à une honorable 6e place. devant des équipes comme Lyon, Marseille ou le Stade Brestois. Toutes plus détestables les unes que les autres.

Et cette fois c’est un match face au Sporting Contexte de Bastia, en Corse qui a attisé ma curiosité. J’aborde la rencontre persuadé de pouvoir vivre une expérience unique de match improbable, avec des rebondissements hollywoodiens, des projecteurs qui s’éteignent, des passages à tabac dans le tunnel, de Corses qui font irruption dans le vestiaire guingampais à la mi-temps armés de fusils à pompes, de décisions arbitrales lunaires ou qui sait, peut-être même d’une réflexion intelligente de Jean-Louis Leca. Je suis paré à toute éventualité. N’oubliez pas que la science progresse et que la recherche avance sur la trisomie 21.
Diallo blessé, la vie sera beaucoup moins rouge et même beaucoup moins noire pour la Paysan Breton Académie privée de son Sénégalais préféré.
Pour le remplacer Kombouaré fait confiance à Baïssama Sankoh qui a déjà assuré à ce poste en deuxième période face à Lorient ce mercredi. Je suis bien informé pour quelqu’un qui n’a pas vu le match me direz-vous. J’ai mes sbires qui agissent dans l’ombre pour moi et qui me reportent les moindres faits et gestes. Même les vôtres. Non, ne vous retournez pas. Je vous scrute. Chut.

Johnsson – Angoua, Kerbrat, Sorbon, Marçal – Deaux, Sankoh – Coco, Blas, Briand (c), Privat.

Il titularise également Benjamin Angoua. Mais ça c’est uniquement pour apporter un message de haine en terre corse.

Le labourage

La match commence de manière laborieuse, sur une pelouse plus que compliquée, nous offrant glissades et duels à la pelle, me faisant regretter l’époque de la lutte dans la boue à Fort Boyard. #TeamValérieDamidot.

#SouvenirDeFap

Sérieusement c’est ça leur pelouse en septembre ? Ok, ça va être mignon cet hiver. Heureusement il y a l’En Avant de Guingamp pour rehausser le niveau et pour réchauffer nos pauvres cœurs. la première étincelle vient du jeune Ludovic Blas. Briand se défonce au duel devant la surface et décale, de la tête, Blas qui colle une petite reprise de volée des familles. Reprise cependant bien captée par Leca.
Le terrain est absolument dégueulasse, et loin de moi de faire le Guingampais récemment embourgeoisé, mais ça gêne considérablement les acteurs pour développer la moindre once de jeu. Les occasions sont l’œuvre d’exploits aériens ou de malentendus. Bastia obtient sa première occasion sur un long renvoi de Leca. La tête de Kerbrat, plein axe, est interceptée par Diallo, à moins que ce soit Coulibaly je ne sais plus. Ce qui est sûr c’est que c’était une personne de couleur. Avec un fort accent. Toujours est-il que cette personne sert Crivelli parti dans le dos de Kerbrat, qui lui ne s’était pas encore remis de sa relance de merde. L’équidé bastiais se présente seul face à Johnsson, mais comme tous les chevals, il a des sabots qui le pénalisent pour bien frapper. Il tire comme un sourd-muet dans notre gardien manchot analphabète. Devant tant de laideur, je me morfonds subitement dans un profond mutisme et décide d’arrêter de râler. À la place, pour manifester mon mécontentement, je me masturbe frénétiquement, ce qui a le don de passablement surprendre mes convives venus assister à la rencontre dans mon salon (ma grand mère de 87 ans et demi et son compagnon de 9 ans).
Peu après la demi-heure de jeu, Blas et Coco tentent de développer le jeu à l’abord de la surface mais se font contrer. Ça revient sur Marçal qui prend sa chance d’une frappe pure, tendue, mais Leca se couche sur la tentative du Brésilien.

Et puis. Et puis, il y a toujours ces cerveaux malades d’arbitres mongolitos, soucieux de vouloir se montrer, d’en faire des caisses à la moindre occasion. Pire que des footballeurs. Sur un ballon anodin que se disputaient Marçal et Diallo, le Brésilien arrive le premier pour dégager la balle et Diallo arrive en retard mais simule une hypothétique semelle reçue au pied en se tenant le genou gauche et l’oreille droite. Alors ce bêta de Delerue se dit que ça ferait bien de coller un rouge pour faire viril. On ne pourra pas reprocher à l’arbitre ses faibles notions d’anatomie, c’est qu’en arrêtant l’école à la moyenne section on a que trop peu abordé ce genre de notions des sciences de la vie et de la terre.

Je ne veux pas tomber dans l’insulte gratuite, surtout par écrit, à froid, mais t’es vraiment pas une lumière Amaury. Ta mère aurait surement mieux fait de t’avaler il y a 40 ans, on s’en serait tous sortis beaucoup plus grandis de cette expérience et aujourd’hui ce monde serait moins terne, dépeuplé de tous les ignares de ton acabit.

La mi-temps survient dans ce climat détestable, l’arbitre de la rencontre souriant naïvement, heureux comme un abruti, se demandant s’il est bien coiffé et s’il n’a pas d’épis qui dépassent alors qu’il est chauve. Il ne peut pas être malheureux dans la vie et se poser des questions métaphysiques sur le sens de la vie, cet homme, c’est impossible il est trop brave. Et moi, j’ai une furieuse envie de sodomiser des ratons-laveurs morts ou d’uriner dans des bouches arbitrales où je construirais un tout petit bateau en origami pour le faire naviguer dans leur gosier.

Il était un petit navire, il était un petit navire, qui n’avais ja-ja-jamais navigué, qui n’avait ja-ja-jamais navigué.

Mais ce serait leur accorder trop d’importance.

De retour de la pause, la domination Bastiaise se fait davantage ressentir, forcément, et c’est Cioni qui est le premier à se montrer dangereux sur un corner mal renvoyé. Sa volée termine tranquillement dans la niche de Johnsson.
Il ne se passe pratiquement rien jusqu’à la 67e minute et un beau mouvement de Saint-Maximin, qui en plus d’avoir un nom de fromage à tartiner, possède un bon registre technique, qui lui permet de se défaire d’Angoua sur le côté et de décocher une frappe sur la barre à la sortie de son dribble. Notre gardien était totalement battu.
Inévitablement, Bastia finit par concrétiser sa domination à un quart d’heure de la fin. Sur un centre de Bifouma, Crivelli libre de tout marquage, reprend et trompe Johnsson à bout portant. SCB 1-0 EAG.
Enzo Crivelli qui s’empressera de se faire à nouveau remarquer cinq minutes plus tard en récoltant un carton rouge pour avoir fait une réflexion à monsieur l’arbitre.

Une réflexion qui devait certainement ressembler à « agneugneugneu toi t’es que qu’un méchant, cheval dire à ma mère que ton zizi il sent le fromage ». Et l’autre de s’afficher, tout heureux, lui qui est pourtant moins évolué que la plupart des tables basses que j’ai croisé dans ma vie, et je dis ça sans aucune animosité.

Heureusement qu’il y a toujours le Stade Rennais pour me faire retrouver le sourire chaque week-end. D’ailleurs, c’est notre prochain adversaire. Et c’est vendredi sur canal moins. Je cherche donc quelqu’un pour m’accueillir chez lui, me servir une bière bien fraîche, me mettre un pouf sous mes pieds (ou un coussin si sa petite amie est occupée à me préparer une assiette de fromages), flatter mon égo, tout en savourant cette magnifique rencontre sur la chaîne crypté. Je viendrai évidemment les mains vides, ne tirerai pas la chasse-d’eau et je serai très bruyant et gênant pour le voisinage en beuglant des réflexions racistes, sexistes et homophobes. J’espère recevoir beaucoup de propositions en commentaire. Je vous laisse avec les notes. J’ai fait ça à l’arrache parce que je m’en bas complètement les couilles de l’objectivité. C’est un concept de nihiliste.

Les paysans notés :

Johnsson (1/5) : Aussi rassurant qu’un pet soufflé pendant une gastro.

Marçal (lesarbitressontdessalopes/5) : Une victime de plus des limites de l’arbitrage français. Et on s’étonne de la médiocrité de notre championnat. Moi pas.

Sorbon (4/5) : Même sur un terrain lourd il reste très propre et calme dans ses interventions. Une qualité de relance incroyable, encore une fois patron.

Kerbrat (3/5) : Parfois aux abois, il a peiné face à ce gros mort de Crivelli et sa gueule de poney. Son physique de poney aussi. Bref Christophe a souffert sur ce match.

Angoua (2/5) : Coupable d’une erreur de marquage sur le but, Benjamin mangera des racines et des écorces pendant une semaine. Cet homme a été entraîné à combattre et a tuer rien qu’avec son regard, c’est franchement pas une petite pute du Bangladesh au nom d’Enzo Crivelli qui va le ralentir dans sa conquête de l’univers par la guerre.

Sankoh (2/5) : À son poste de prédilection. Celui qu’il a occupé à Brest pendant une saison. Fébrile, sans grandes idées au milieu, il a été emprunté. il me convient mieux en défense central ou latéral droit.

Deaux (2/5) : Trop lourd, il se fait bouffer. Non ce n’est pas l’appréciation de Sloan Privat, sinon j’aurais écrit : Trop lourd, il se fait à bouffer. Nuance.

Coco (2/5) : Brouillon. Il a fait beaucoup de mauvais choix et de pertes de balles. Le terrain n’a pas aidé, certes.

Blas (2/5) : Lui aussi probablement handicapé par le terrain, il n’en reste pas moins un poil décevant sur ce début de saison. Il a des bonnes inspirations par période mais ne semble pas tout le temps présent. Il a 19 ans, laissons lui quand même le temps.

Briand (3/5) : S’est défoncé comme un beau diable. En vain.

Privat (1/5) : J’ai entendu à la télévision « Sloan Privat sacrifié » lorsque ce dernier se fait remplacer à l’heure de jeu de la part des commentateurs. C’est plutôt le football qui a été sacrifié par sa titularisation messieurs.

Les paysans qui pelaient des châtaignes :

Ikoko : Pour soulager Sankoh en grande difficulté sur le côté gauche.

Salibur : Trop faible temps de jeu.

De Pauw : On en a pas eu. De Pauw.

Riez.

Gwen Tagrenmer

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