Belgique – Japon (3-2) : la Jup’Académie note

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A deux doigts de faire sepukku, ils avaient heureusement Lukaku.

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Salut les filles ! Les choses sérieuses commencent, la tension monte, les fûts se descendent à une vitesse, on se masse dans chaque coin de bar, chaque fan-zone (oui, on a installé des fan-zones en Belgique), le peuple noir-jaune-rouge le sait : le destin de la Belgique est en marche avec en point de mire une énième élimination en quart de finale !

Ah ben oui, on a beau trop être accusés d’avoir la grosse tête par nos voisins français et de nous croire trop beaux (c’est le Patachouffe qui dit au Saint-Feuillen « tu pues »), nous savons que la route sera sinueuse, semée de dangers, de nids de poule et de déchets laissés sur le bas-côté. Une route wallonne, en somme.

Mais, face au Japon, et alors que le Brésil a gagné, nous restons confiants quant à l’issue du match. Et si l’envie simple de qualification suffit pour réchauffer les coeurs, votre serviteur vous fait savoir que l’idée de venger Coach Vahid n’est pas pour lui déplaire.


LES DIAP’

Seul changement par rapport à ce qu’on voyait d’habitude : le retour titulaire de Vince the Prince à la place de Boyata.


LE MATCH

Les romantiques qui espéraient voir du grand football ont du déchanter assez vite. Au bout de 20 minutes, on a compris que le premier but se jouera sur un détail. Entre un Japon bien organisé derrière qui laisse peu de chance aux Belges de développer leur jeu et des Diables en difficulté sur la dernière passe pour faire sauter le verrou nippon, les quelques actions intéressantes sont des frappes hors de la surface. Les Japonais procèdent en contre avec Kagawa en relais, mais leurs attaques sont assez petites et ridicules (comme leur pénis).

Le seconde période est clairement à l’opposée de ce qu’on a pu voir : de la vitesse, de l’engagement, des buts (ben oui, ça aide). Les Chinois alliés aux Nazis ouvrent le score sur une ouverture de Shibasaki pour Haraguchi, qui profite d’un Vertonghen troué et ajuste Courtois (0-1, 48e). Les Diap’ réagissent vite mais Hazard trouve le poteau.

Le match semble enfin lancé, et du côté belge on se dit que malgré ce but en retard il faut confiance et raison garder. Mais les Coréens de l’Est doublent la mise par l’intermédiaire de Inui, profitant de la défense belge qui rendait hommage à la montée d’Umtiti sur Eder en 2016 (0-2, 52e).

J’étais alors en train de jeter en l’air mes notes prises durant ce match, je m’étais mis à la poursuite du chat pour le mettre au four (par pur besoin d’évacuer la pression) et d’écrire un réquisitoire incendiaire contre Martinez, la presse, la fédération, Jean-Claude Van Damme et les Elohims. Et puis, sur un but « casquette à l’envers », Vertonghen lobe Kawashima de la tête (1-2, 69e). Martinez, qui a fait entrer Chadli mais surtout Fellaini à la 66e minute, a visiblement compris quelque chose : les Japonais sont petits. C’est pour cela que la Belgique va aller chercher la Touffe, et ça s’avérera payant. Hazard déborde côté gauche et centre dans la boîte. Fellaini, présent aux six mètres et entouré de Japonais propulse le ballon dans les filets (2-2, 74e). La fin de match part dans tous les sens, on va d’un but à un autre et Kawashima enchaîne les raies.

Et puis, alors qu’on se dirige vers les prolongations, les Napojais jouent un corner que capte Courtois. La suite, vous la connaissez, la remontée de balle de De Bruyne, le service de Meunier, la feinte de Lukaku. Tout cela appartient à l’histoire. On a battu le Japon, c’était âpre, dur, on est passé pas loin de jouer le rôle d’une écolière dans une vidéo où on trouve « JAV » et « octopus » comme tag. Mais l’essentiel, c’est qu’on va jouer le Brésil, et personne ne va nous battre, même pas eux.

 


LES NOTES

COURTOIS (2/5) : Il peut pas grand’chose sur les buts encaissés, mais il ne s’est pas montré très imposant devant sa défense.

ALDERWEIRELD (2+/5) : La moyenne, pour acte de présence.

KOMPANY (2/5) : Ça fait plaisir de revoir The Prince sur le pré, mais dommage vis-à-vis du jeune Boyata qui s’était plutôt débrouillé jusqu’ici.

VERTONGHEN (2/5) : +1 pour le but. Vous pouvez faire le calcul.

MEUNIER (2+/5) : Une bonne activité sur son aile, mais il a galéré face à Nagatomo. Un jour où il sera plus imposant dans le jeu, « tôt ou tard ».

DE BRUYNE (2+/5) : Ne sachant pas trop si c’était lui ou Ed Sheeran, j’ai mis la moyenne.

WITSEL (4/5) : Le Patron du Milieu.

CARRASCO (1+/5) : Le gigolo d’à côté.

MERTENS (0/5) : Vous faîte comment vous, quand il faut noter quelqu’un d’introuvable ?

HAZARD (4/5) : Accélère autant que Julien Rochedy, mais lui n’est pas une petite catin fragile qui se fait sucrer ses points de permis.

LUKAKU (2/5) : Présent dans le domaine physique, il a plutôt bien pesé sur la défense, mais il a raté beaucoup d’occasions.

FELLAINI (5/5) (rentré à la 66ème à la place de Mertens) : Tel Samson, il a mobilisé toute la force de ses cheveux pour sauver la Belgique (parce que oui, Samson il sauve la Belgique dans la Bible).

CHADLI (3+/5) (rentré à la 66ème à la place de Carrasco) : Plus impliqué sur son côté que Carrasco. Avec Fellaini et lui, c’est la Principauté de Liège qui se mue en sauveuse de la Nation (et ça doit faire chier beaucoup de gens du côté de la Flandre).

BONUS HITOMI

Pour le copain Homerc

Hitomi Tanaka

2 thoughts on “Belgique – Japon (3-2) : la Jup’Académie note

  1. Je ne vois pas le bonus, c’est bien triste.
    Fellaini qui récolte un 5/5… Où va le monde ?

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