Salut à toi qui, une fois de plus, viens assouvir tes penchants les plus sombres en venant traîner dans ce coin perdu que constitue cette académie savoyarde. Comme tout habitant(e, si si, y’en a) de la Yaute, tu te prépares à des jours difficiles malgré une période de répit : oui, les vacances de février et leur nuée de monchus approchent et ça te fait peur. Sache que je te comprends. Mais encore cette année, je n’aurai pas à subir ça, ce qui me soulage un peu puisque par ailleurs, je supporte l’eTG et que j’ai déjà ma dose de stress et d’agression visuelle toute l’année.

Pourtant, on reste sur une victoire relativement maîtrisée, le groupe a enregistré quelques retours ou montées en puissance, la combativité refait surface… alors quoi ? Alors on reçoit Metz, candidat relativement crédible à la montée, plus que nous en tout cas, et ça fait bien longtemps qu’on est en rade à la maison. Allez, on dit qu’avec le même onze que face à Niort, avec modification du côté gauche, ça passe.

Les gaillards :

Doux Jésus la guigne qu’on se paie : Leroy et Centonze ressentent une gêne pendant l’entraînement, sûrement après avoir vu des extraits de Touche Pas à Mon Sport, et sont obligés de laisser leurs places. Durand et Kamin en piste, c’est légèrement inférieur aux titulaires mais ça reste potable. Angoula prend la place d’Appingandoye, suspendu, et Fall prend la place de Soares, mauvais. Le tout en 4-4-2 à plat, vu que ça n’avait pas trop mal fonctionné la semaine dernière.

Le match : 

Le temps de trouver un streaming autre que ce putain de multiplex de la con de leurs grands morts, et paf ! on est déjà mené au score après un but que je qualifierais de pas mal de la part des visiteurs : petit débordement, grand centre, gros plat du pied, fond du filet, beau but. Bon, une fois revue l’action, deux-trois trucs me chiffonnent les couilles : Kamin est trop loin du centreur, Angoula est trop loin du buteur et Durand… bon, sur le coup je l’ai trouvé pas trop réactif, mais force est de constater que la reprise est puissante et bien placée, comme la bite de Rocco dans le cul de Sylvia Saint. Douleur.

Les Croix ne vont pas se morfondre pour autant, après tout il reste 85 minutes ; ceci dit, c’est maladif chez nous d’encaisser des buts aussi tôt, entre ça et les arrêts de jeu on serait champion sur des matches de deux fois quarante minutes. Malheureusement nous ne sommes pas des homosexuels rugbymen et on doit cravacher, non plus pour gagner mais déjà pour égaliser. Si le match n’est pas terrible techniquement parlant, il a le mérite d’être relativement vivant, sans que l’on n’arrive à se créer de réelles occasions. S’il n’y avait pas eu la blessure de Kassim en toute fin de mi-temps, on aurait même pu rentrer aux vestiaires plutôt heureux de ce seul but d’écart vu le sauvetage miraculeux de Tejeda sur une grosse occaz adverse.

Au retour sur le terrain on va continuer à pousser un peu, et sur un beau décalage de Keita pour Barbosa, papy aurait pu égaliser mais pas de bol, il y avait un gardien en face. Dans les minutes qui suivent, Metz va poser une bonne frappe sur le poteau sous les yeux bienveillants de Mensah qui, grâce au remplacement de Kassim, avait une vue imprenable sur la technique messine. Puis vient la 76e minute, celle de l’attentat d’une ouiche lorraine sur notre roc Angoula. L’arbitre, constatant que notre défenseur avait encore miraculeusement ses chevilles accrochées au reste de ses jambes, ne sanctionnait que d’un jaune. Prends ça la Premier League.

La fin du match est anecdotique, et les visiteurs repartent avec les trois points. On ne fait pas un match dégueulasse comme ça a pu être le cas en décembre, le 4-4-2 peut nous être favorable, mais le problème est clairement la concentration, on a senti les Lorrains plus performants sur ce point, sûrement des restes d’un passé pas si lointain.

La situation :

Autant la semaine dernière on avait pris un peu d’air par rapport à la relégation, autant on se retrouve de nouveau en apnée après ce match : à peine trois points d’avance et Nîmes qui revient du diable vauvert pour nous titiller l’anus. Prochain match contre Auxerre qu’on avait étrillé 4-0 avec un doublé de Bruno, je ne comprends d’ailleurs pas qu’on laisse les Bourguignons continuer le championnat après un truc pareil.

Les notes :

Durand : 2/5 : Pas mauvais en soi, mais qu’il est lent. Sûrement le poids sur ses épaules du club qu’il a porté depuis tant d’années.

Kassim : 3/5 : Il était bien dans son match, c’est-à-dire qu’il avait fait moins de boulettes que d’habitude. Regarde quand même salement passer le ballon sur le sauvetage de Tejeda.

Betao : 3/5 : Il se bat beaucoup, parfois même contre sa technique limitée pour faire une passe. Mais il sort souvent vainqueur de ses duels, même contre sa technique limitée pour faire une passe.

Angoula : 2/5 : Voir Durand.

Fall : 3/5 : J’ai failli mettre moins, notamment à cause de sa prestation défensive parfois borderline. Puis je me suis souvenu que ce n’était pas son côté de prédilection, qu’il revenait de blessure, et que sans lui c’était Soares.

Tejeda : 4/5 : Le petit Jésus en culotte de velours.

Campanharo : 3/5 : Encore beaucoup de labeur, mais point de lumière cette fois.

Kamin : 2/5 : Trop effacé, doit bosser le physique et la concentration, mais techniquement c’est bien.

Hoggas : 2/5 : Tactiquement, il est trop borné à l’axe, faut qu’il apprenne à être plus impliqué quand il joue sur un côté, au risque de sortir du onze pour de bon.

Barbosa : 3/5 : Aurait pu être décisif sur notre seule véritable action de but. Aurait dû être décisif sur notre seule véritable action de but.

Keita : 3/5 : J’ai envie de l’encourager, ne serait-ce que pour sa talonnade pour décaler Barbosa : j’ai cru avoir rêvé, moi qui m’attendais à un dribble et une perte de balle.

Les remplaçants :

Mensah (Abdallah, 45e) : 2/5 : En latéral droit, c’est non. En fait, même simplement sur le terrain, je suis pas sûr.

Bruno (Kamin, 72e) : 1/5 : Revelli l’a fait entrer pour pousser. A part mémé dans les orties, je vois pas ce qu’il a poussé d’autre.

Sorlin (Hoggas, 79e) : 2/5 : C’est important de faire prendre l’air aux anciens, sinon ils sentent trop la naphtaline.

Le coach : 

Quand t’as deux titulaires qui se blessent à l’échauffement, force est de constater que t’as pas beaucoup de marge de manœuvre sur ton équipe, y compris au niveau des remplacements pendant le match. A continuer avec le 4-4-2, j’espère encore la prochaine fois, la stabilité devant amener la sérénité.

Point mercato : 

Comme prévu, le coach a fait jouer ses relations stéphanoises pour qu’on chope du petit jeune dans le Forez. Kacou en troisième gardien, ce qui ne sera pas du luxe comme le prouve la blessure de Leroy, et Saint-Louis en prêt jusqu’à la fin de la saison comme attaquant de pointe pour supplanter Bruno. Tout cela est encore un peu vert (bonne vanne de @stam1664) mais ils ont connu Revelli à Sainté, donc ça le fera peut-être.

Tu peux venir discuter compo ou tactique avec Pascal Diot-Maid et ton serviteur, pour plus d’info sur les Croix de Savoie tu peux passer chez etgblog.com et pour l’avant et l’après-match, c’est chez couleurcroix.com.

Arvi l’ami.


Franck Ripoux.

4 thoughts on “eTG – Metz (0-1) : la Croix de Savoie Académie trébuche.

  1. Bon faut relativiser car vous retrouvez un fond de jeu, c’est un candidat à la montée qui c’est relancé depuis 3 matchs et est sur une dynamique.

    Par contre va falloir vite gagner à la maison car derrière les sycophantes sont prêt!

  2. Dans le résumé, j’ai l’impression que la meilleur intervention de Durand est celle du but

    Et pour Auxerre c’est 3 slips finalement

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