La Forez Académie raconte le merscato – Episode 16 : c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses

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Fin de la saison 2, tout s’explique

 

Bon, enfin, le merscato est terminé. Je n’avais pas eu beaucoup de nouvelles cet été, le staff étant plus concentré sur la qualification européenne que sur les nouvelles recrues. Seulement, une équipe danoise est passée par là, et du coup il a fallu tout revoir. Conséquence : ça rue dans les brancards et ça s’affole dans les derniers jours pour finaliser les dossiers qui permettront aux Verts de ne pas finir le bec dans l’eau.

Seulement voilà… De rage après l’élimination contre Esjberg, le staff s’est un peu lâché. Romeyer a tenté de gravir le col de la République en monocycle, par 35°C, en tractant une cariole qui contenait la Coupe de la Ligue et une réplique grandeur nature des poteaux carrés. Il est tombé inanimé au feu rouge de Planfoy. Galtier, lui, a décidé de participer au séminaire « Gérer sa violence en taclant » animé par Kader Mangane. Malheureusement pour lui, Cyril Jeunechamp y participait aussi, et après un regard trop appuyé, l’ex-Montpelliérain lui a asséné un coup de boule. Il s’est réveillé dans une salle blanche avec des tuyaux dans le nez (oui, à l’hôpital). Quant à Rocheteau, il a pris une cuite mémorable pour oublier et sur un coup de tête est parti voir le coiffeur d’Aubame à Saint-Denis. Il s’est réveillé avec une crête inversée (rasé au centre, des cheveux sur le côté) et une couleur blond platine. Il se terre depuis dans un endroit inconnu.

Finalement, le seul membre du staff apte à gérer le mercato restait Bernard Caïazzo. Voilà ce qui c’est passé…

« Bon, allez on se met au boulot. En l’absence des autres c’est moi le taulier, donc faut pas que je déçoive. Je sens que je suis un peu mis à l’écart, alors c’est le moment de prouver que je peux faire aussi bien, voire mieux, que les autres !

Allez, on va ouvrir les mails. Ah tiens, hop, je coupe le portable, comme ça je serai pas dérangé par Jean-Michel ou Frédéric. Faut que je sois concentré sur ce que je fais. Alors, alors… Tiens, un mail de Monaco : « Guilavogui. 16M€. Da ou niet ? Dimitri ». Et ben c’est plutôt concis comme demande. Roland n’aime pas trop les Russes, donc je vais dire non. 16M€, c’est une somme quand même… Bon, je vais répondre : « Monsieur Dimitri. Merci pour votre proposition alléchante, nous ne pouvons l’accepter mais restons ouvert aux discussions. Cordialement, Bernard ». Voilà, ça devrait marcher, Roland m’a toujours dit qu’il fallait les faire « cracher au bassinet les Popovs, sineuon on est mort ». Allez, hop, un dossier de réglé.

Bon, faut aussi que je m’occupe du Turc de Rennes là, DingDing ou je sais plus quoi… Ah oui, Erding. Alors qu’est-ce qu’ils me disent ? « OK pour un transfert à 3M€ ». Bon… Il me semble que Roland m’avait dit qu’on avait pas les sous pour faire ça. Zut, comment on va faire ? Bon allez, je relance les Russes et je leur dis OK. Tac, c’est parti.

Tiens un mail de Jacques Rousselot : « Bon, les gars, je suis grave dans la merde ! J’ai besoin de thunes, de fraîche, de pépettes, d’oseille… Bref, d’argent. Je vous le vends le Mollo. 3M€ c’est OK pour vous ? ». Et ben, il a sacrément baissé son prix le père Rousselot. Roland avait laissé un mot sur le sujet je crois. Ah voilà : « Faut l’faire chier et rien lâcher Rousselot ! C’te anganche nous a bien cassé les pieds, on va faire pareil. S’il revient à la charge, c’est prêt avec option d’achat obligatoire à la fin d’la saison en cas de maintien. Comme ça, il touchera pas ses sous tout d’suite c’badabeu ! ». Bon, ben je vais lui répondre ça alors… Allez, hop envoyé.

Ah tiens, une réponse de Monaco : « Niet ! Nous pris Kondogbia ! Vous niqués ! Dimitri ». Ah flûte… Bon, ben je sais pas ce qu’on va faire. Bon, je verrai plus tard. Tiens, Nantes veut Banel en prêt. Et ben je vais dire oui, tiens ! L’autre fois, je lui ai demandé de laver le pare-brise de mon X5 : il l’a mal pris dis donc ! Non mais pour qui il se prend celui-là ? Allez hop, ça dégage, t’iras faire la manche sur les quais de la Loire, tiens ! A Paris, on est envahi par ses compatriotes, alors un de moins à Sainté, ça fera pas de mal.

Allez, next ! Arles-Avignon qui veut Aleksic en prêt ? C’est qui ça Aleksic ? Bon, ben dans le doute, je vais dire oui, ça fera économiser un salaire, et Roland sera content. Tac, c’est fait.

Ah… L’Atletico Madrid qui veut Josuha. Oulà, ça sent l’arnaque ça ! Le club de Madrid c’est le Real, pas l’Atletico. Allez hop, dossier spam ! Il reste combien de temps là ? 2h. Bon, faut que je me dépêche. Je vais essayer de négocier avec Rennes pour DingDong : « Bonjour. Nous avons bien reçu votre offre de 3M€. Nous sommes prêts à monter à 4M€ si vous nous garantissez –30% sur tout le catalogue La Redoute pendant la durée du contrat de Mamouth DringDring. Cordialement. B. Caïazzo ». Voilà, j’y ai été un peu fort, mais c’est ça les négociations.

Oulà mais encore un mail de l’Atletico. Bon, je vais vérifier ce nom de club quand même. Ah ben si, ça existe. Ah tiens, Falcao vient de là-bas. On en apprend tous les jours. Bon, ils proposent combien ? 10 + 2 M€. C’est moins que Monaco… Ah réponse de Rennes : « Oui, nous acceptons !! Faites vite avant l’heure limite !! ». Bon, ben pas le choix, j’accepte celle de l’Atletico sinon j’ai pas Tasfaout Cockring. « Hola amigos. Somos de acuerdo por el transfero de Josuha Guilavogui a vuestras condiciones. Hala Madrid como se dice por chez vous. Adios. B. Caïazzo ». Avec la référence espagnole que j’ai trouvé sur internet, ça va faire son petit effet. Allez hop, je réponds que c’est OK pour Rennes et voilà !

Tiens, une réponse de Jacques : « Vous êtes vraiment des fumiers !! Me faire ça alors que je baisse mon prix de moitié !! N’oubliez pas que je vous ai envoyé Brison quand même !! Ouais non ça oubliez le… Bref, j’ai pas le choix alors c’est OK pour moi, mais vous me le paierez ! » Bon, ben voilà, c’est réglé comme Roland le voulait. En plus, on entretient de bonnes relations avec Nancy avec ce 2ème transfert donc c’est du tout bon.

Blachon rentre en trombe dans le bureau…

Blachon : ho Bernard quesse tu fous dans l’bureau d’ Roleuand ??!! Y m’a bien dit de pas te laisser toucher son ordi !! Il essaie de t’app’ler d’puis 2h. T’as rien fait d’mal j’espère ??

Caïazzo : enfin Alain, tu me connais. Je suis sage comme une image. Et puis j’ai coup… j’ai plus de batterie sur mon portable, c’est pour ça qu’il n’arrivait pas à me joindre.

Blachon : beuon, tant mieux. Roleuand m’avait dit testo : « Alain, tu laisses pas Bernard s’approcher de mon bureau et tu le laisses rien valider sans meuon accord ! Y s’rait capab’ de nous vendre Guilavogui à 2 jours d’la fin du mercato ! ». Beuon, chui content qu’t’aies touché à rien, Bernard. Faut qu’je file, on a retrouvé Rocheteau, y s’terrait là où personne va jamais : le bureau du ouebmastère du site officiel.

Caïazzo : bon, je crois qu’il est temps de prendre quelques jours de vacances pour m’éloigner un peu. Quelques semaines même.

Voilà, le merscato stéphanois vient de prendre fin, et il était temps. Encore 1 jour, et on vendait Ruffier à Milan, Zouma à Manchester City et Saadi… Non, Saadi serait resté. On se retrouve début janvier pour de nouvelles aventures, et entre temps avec les académies, épaulé par mes amis Grugher Rocher et Vincent Péricardetçarepart.

Roland Gromerdier

4 thoughts on “La Forez Académie raconte le merscato – Episode 16 : c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses

  1. J’adore la réponse de Rousselot sur Mollo. En plus elle doit pas être si loin de la vérité.

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