Mariage, anniversaire, chasse à courre ou besognage de la chienne de Max Guazzini, les occasions sont légions pour ne pas académiser la première journée de Ligue 1. Mais même si le fait de déberlinguer Holy en transformant son croupion en héliport à glands était une toute nouvelle expérience avec un canidé pour la Paysan Breton Académie, la raison numéro uno de ne pas s’épancher sur la rencontre face au FC Nantes était évidemment le statut d’amicale d’anciens nazis que représente la quintessence même de ce club.
Le sujet est très délicat, d’avantage pour les Nantais qui descendent pour la plupart d’ancien nazis. Mémé de Vendée avait pour habitude de dévoiler ses plus beau quartiers de noblesses au IIIème Reich.

Oui mais voilà aujourd’hui c’est officiel la Paysan Breton Académie revient MINCE, tous les mardis pour te serrer la pince.

Quand la Paysan Breton Académie est de retour.

Sodomie animale, Allemagne des années trente, apologie de l’amour entre un adulte et des enfants, voici donc des bases solides pour démarrer une saison forte. Aussi forte qu’un tacle à la hanche de Moustapha Diallo.

Si je peux me faire mettre, j’aimerai vous parler un petit peu de l’intersaison de l’En Avant de Guingamp.
Dans le sens des départs, Beauvue et Mandanne font office de grosses pertes. Tout deux motivés par le challenge sportif que représente les clubs de l’Olympique Lyonnais et d’Al-Fujairah, ils ont délaissé le front de l’attaque Guingampais pour de meilleurs lendemains. (rires de la rédaction).
Ronnie Schwartz a aussi pris son cheval et quitté la ville pour partir en colo à Brøndby avec son cahier de vacances sous le bras.

Pied est reparti terminer sa carrière sur FIFA 15 à l’OGC Nice, Marveaux préfère l’intermittence en blanc et noir qu’en rouge et noir. Yatabaré est aussi de retour de prêt à l’Olympiakos, Sankoh est parti en prêt chez ces ingrats de Brestois et Alioui est parti marquer des BUTS À LAVAL. Parait qu’il habite à Laval.

Voilà pour les disparitions majeures du groupe.

Pour parer à cette hémorragie, nous avons recruté Nicolas Bénézet le NIMOÎS, De Pauw from Lokeren, Privat en prêt et Jimmy Briand pour le clinquant. À noter le retour de prêt de Mana Dembélé qui fermera sans doute quelques culs par chez nous.

La Paysan Breton Académie n’a pas encore eu le temps de déterminer lesquels faisait parti du monde du football de ceux qui font parti des artistes de rue. Mais elle a quelques pistes (coucou Sloan).
Sinon aujourd’hui c’est Lyon qui se déplace dans le Trégor. De notre côté, les absents sont déjà nombreux pour une deuxième journée :
Sorbon a les adducteurs qui sifflent, Mathis a tournoi de boules, Lössl chie en spray. Du coup le Gourvennec il tente : Samassa – Lévêque Angoua Kerbrat Jacobsen – Bénézet Sankharé Diallo De Pauw – Salibur Privat.

Le labourage

Le début de rencontre est à l’avantage des quenelles, Nabil Fékir et son anus d’hippopo se signalent avec une belle frappe, plein axe, maitrisée en deux temps par Samassa.
Guingamp répond par Privat qui manque son retourné acrobatique sur le coup franc de Bénézet mais qui force tout de même Lopes à s’employer. Dans la continuité, Diallo place une tête sur le corner que Lopes repousse sur le poteau.
À la 26ème Fékir tape un coup franc, qui effleure le montant de Samassa en guise de dernière action marquante avant la mi-temps.

Dès le retour des vestiaires, Lyon se montre dangereux sur coup franc avec Fékir qui oblige Samassa à se détendre sur une belle frappe avec rebond.
Les lyonnais produisent de moins en moins de jeu, et ne s’approche quasiment plus du but. Du coup ils se roulent par terre. Que ce soit Umtiti ou Valbuena, les Lyonnais ressemblent de plus en plus à un chinchilla prenant un bain de poussière.

Mais la plus grande fiotte de cette terre, c’est Maxime Gonalons ce fils d’inceste avec son brassard « Gon’s » de garçon en mal d’identité.

« Je n’aime pas trop les voleurs, les fils de putes et Maxime Gonalons », Orson Welles.

Dans le dernier quart d’heure, le rythme s’accélère quelque peu et le centre de Jacobsen ne trouve pas preneur si ce n’est Salibur au deuxième poteau qui reprend de volé après rebond. Ce n’est malheureusement pas cadré.

Puis arriva ce qu’il devait arriver. Long ballon en direction de notre défense, Angoua est un peu court et prolonge la course du ballon en le déviant de la tête. Lévêque a lâché le marquage sur Beauvue, qui profite de la sortie approximative de Samassa pour le lober de la tête et marquer. EAG 0-1 OL.

On ne peut s’empêcher d’être content pour le bonhomme, supporter Guingampais on a tous envie qu’il réussisse vu la mentalité. Ce but c’est un peu comme Dimitri à la colo, qui t’a expliqué pendant trois jours durant que deux garçons pouvaient s’aimer. Tu as beau être très réfractaire à l’idée au début, le troisième soir, sans que tu ne puisses expliquer comment la situation a pu dégénérer à ce point, tu te mets à frotter ton pénis contre le sien.

Mais comme le dit un ami académicien régulier d’une équipe catalane, « tant qu’on se regarde pas dans les yeux c’est pas pédé ».

Guingamp manquera l’égalisation sur un beau mouvement orchestré par Dembélé qui lance Briand. L’ancien Rennais bute sur Lopes en face-à-face puis Bisevac sauve sur sa ligne la reprise de Sankharé.

Malgré une partie plutôt bien maitrisée, l’En Avant sort de son week-end avec zéro point. Comme le week-end passé, sur une inattention de fin de match. Bien en place derrière malgré des absences de dernières minutes, Guingamp a surtout du chantier devant pour trouver la doublette offensive la plus efficace. Pareil sur les ailes, les apports de De Pauw, et à une moindre mesure Bénézet, ont été insuffisant pour une équipe qui utilise beaucoup les côtés pour apporter les dangers. Comme on le verra dans les notes, les mauvaises appréciations sont à ces postes. Mais je rejoins Jocelyn quand il dit que le groupe est en avance dans la préparation par rapport aux autres années. Il y a plus de rythme, de concentration que les débuts de saisons passées. C’est au niveau de l’animation offensive – là où les postes ont été renouvelés cet été – que les automatismes doivent se faire.

 

Les Paysans notés :

Samassa (3/5) : L’homme de la situation. Il fait un super match en repoussant sobrement chacune des tentatives lyonnaises, jusqu’à ce long ballon et cette sortie mal calculée. Mamadou part à l’aventure et se fait lober naïvement. Dommage.

Lévêque (2/5) : Il fait un match plus qu’honnête jusqu’à cet oubli sur le but. Il fixe le ballon des yeux et ne se préoccupe pas de savoir où est passé son joueur au marquage. Et puis cette coiffure putain, je veux bien faire un effort mais c’est vraiment plus possible. C’est long au-dessus, rasé sur le dessous, avec une queue de rat sur un côté.

 Si tu veux vraiment faire original et te faire respecter, fais-toi une coupe mulet la saison prochaine.

Angoua (3/5) : Un match engagé où il aura tenu bon dans une association avec Kerbrat qui n’a pas souvent fonctionné par le passé. J’ai regardé le match une deuxième fois en ne m’intéressant uniquement à la performance de Benjamin. Je pense qu’il y a une petite musique angoissante qui trotte dans sa tête quand il joue. Ça expliquerait le fait que pour faire la moindre chose, il a besoin de la faire avec une grande violence.

Benjamin y va pour lui casser les deux chevilles. Par incidence, il intercepte le ballon.

Kerbrat (4/5) : Sobre, il porte magnifiquement bien le brassard. Lecture du jeu, anticipation, il a fait figure de papa dans cette défense en l’absence de Sorbon. De bonnes relances également.

Jacobsen (3/5) : Pendant de Lévêque dans le couloir droit, il n’a pas été débordé et a souvent participé aux offensives en accompagnant De Pauw.

Sankharé (3/5) : Mieux qu’en fin de saison, nos phases de construction partaient souvent d’une bonne inspiration de sa part. Plus concerné, il a même été en situation de but dans la surface. Quelques pertes de balles idiotes également mais ça fait partie de son jeu fait de prises de risques.

Diallo (3/5) : En démarrant le match avec Angoua et Moustapha sur le terrain je pensais qu’on allait terminer à 9. Ça s’est joué à une semelle au genou de Valbuena près. Jouissif. Sinon le Moustapha il a été dans le ton avec beaucoup d’intensité dans les duels, des transmissions sobres et une bonne présence dans la surface sur coup de pieds arrêtés. La plus grosse occasion du match est à son actif.

Bénézet (2/5) : Percutant, il cherche à jouer constamment de l’avant et fait facilement la différence en un-contre-un. En revanche, s’il a été plutôt bon pour tirer les CPA, il n’a pas fait souvent le bon choix dans le jeu. Entre passes dans le dos et passes mal appuyées, l’entente avec ses coéquipiers est à parfaire.

De Pauw (1/5) : Le gros point positif de son match est l’abattage défensif qu’il a délivré, lui coutant même un jaune pour excès d’engagement. Bien, mais du coup il s’est essoufflé à trop défendre pour être capable de prendre quelconque risque offensif. Peu de dribbles, peu de centres, il a peiné à jouer de l’avant. On attend beaucoup plus à son poste dans ce club.

Salibur (1/5) : Pas convaincu qu’il soit à son meilleur poste. Il a la tête dans le guidon et comme ses compères il n’a pas pris les meilleures décisions dans le jeu.

Privat (1/5) : Du côté de chez Sloan, le football n’est pas chose forcément inné. Si ses aptitudes correspondent tout à fait aux attentes de Gourvennec en terme d’attaquant de pointe (rappelons que Sloan mesure 4 mètres 86 pour un poids de 147 kilos) il semble avoir la mobilité de Vincent Humbert et le jeu au pied de Vincent Humbert. S’il pouvait être un solide point d’appuis, il a perdu trop de duels dans les airs et proposé trop peu à ses compères en terme de jeu au sol.

Les culs terreux

Briand : Motivé, il s’est offert un face-à-face avec Lopes. Manqué.

Giresse : Très adroit, il avait ce qu’il a manqué aux ailiers pendant la rencontre : de la justesse. Sur une inspiration il met directement Salibur dans les bonnes dispositions pour faire un centre un poil long pour être repris par Briand. Un peu déçu que Thibault perde si facilement sa place à chaque fois qu’on recrute un ailier plus jeune.

Dembélé : Bonne inspiration l’ouverture pour Briand. Difficile de faire beaucoup avec un si faible temps de jeu.

Bonus : Le petit message d’espoir du jour

Gwen Tagrenmer

4 thoughts on “Guingamp (0-1) Lyon, la Paysan Breton Académie livre ses notes

  1. Qu’il est vicieux, ce lien « chinchilla » qui renvoie effectivement à une vidéo de chinchilla. Vous ne respectez rien, Monsieur Tagrenmer.

  2. J’étais fort impatient de lire cette acad’ après être allé voir le match avec mon fils de 9 ans qui ‘ n’aime pas le foot ‘ (décla concédée après 1 galette saucisse, la vision de supporters bien chauds avant le match, un match animé mais assez pauvre en occasions, et un place où il n’avait pas le soleil Breton dans les yeux…).
    Merci.
    La prochaine fois, j’irai voir le match avec Vincent Humbert

  3. Du cahier de vacances pour danois rougeaud à la coiffure de Leveque orphelin d’un Douniama aux ciseaux (pas retournés), en passant pas les jambes agiles d’un Angoua angoissant, votre Kro-nique est comme d’habitude parfaite Mr Tagrenmer. Il manque peut être un passage sur la pelouse du stade, aussi belle que celle de l’hopital de Vincent Humbert depuis que celui ci n’y descend plus avec son fauteuil, saccageant par la même le travail des jardiniers. Ces derniers pouvant maintenant s’occuper des légumes à temps complet comme Joce avec Sloan.

  4. La saison attaque doucettement au niveau du fion Gwen. J’espère que comme tes guingampais, tu sauras retrouver la voie de la sagesse

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