Iran-Nigéria (0-0) : la Persépolis Académie chante son amertume

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La photo est un peu racoleuse, il n’y a pas de meuf dans l’article

Salam les louveteaux,

 

Laissez-moi me présenter. Johnny Ali Daei, grand amateur de la musique rock psychédélique qui émerge dans les États-Unis des années 70 et qui en a fait sa chose merveilleuse. Si vous aimez les coiffures et les moustaches saillantes, je dirais qu’à la belle époque, j’étais un mélange subtil et délicat entre Georges Brassens, Jean Ferrat et Francis Lalanne. Ce que j’adore faire, c’est parler de neige, de ces choses simples mais belles. Un peu trop subversif pour mon pays alors, j’ai choisi de ne plus m’exprimer. Seuls restent quelques bribes de mes chansons dans les tréfonds de l’Internet, là où nous pouvons nous entr’apercevoir, nous entr’appeler et enfin nous entr’aimer.

Contacté fin mai par un Éditeur, qui s’avérait être un bel homme au membre proéminent lorsque nous avons discuté sur Chatroulette, j’ai accepté de m’exprimer sur mes compatriotes qui ont eu le droit, eux, de quitter le pays et d’y revenir. Poète avant d’être critique de football, je ferai de mon mieux pendant ses septs matches pour vous faire ressentir la joie et la beauté des gestes de Askhan, Andranik et Reza. Encore des choses simples, mais belles.

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Les actions chaudes du match :

Rien.

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Le film du match :

Les chats persans. Malgré quelques virtuoses, le jeu est verrouillé par le maton Queiroz. L’Iran joue en se cachant, pour ne pas être pris bêtement par la police, et ça finit par essayer quand même une excursion quand le petit rêve fou de briller sur la scène internationale surgit. Sur un malentendu, la flicaille pourrait ne pas être attentif à ce moment-là et leur carrière s’effondrer pendant que celle des petits jeunes prend forme. Heureusement, cette fois-ci, les Iraniens ne finissent pas leur histoire par une forme de suicide. Ce n’est qu’un statut quo dans le vaste anonymat assez inutile ; avec au moins un point d’enregistré. Premier pas dans l’histoire, première trace des Iraniens, la hype est en marche et les pourfendeurs de l’extinction de la panthère de Perse vont pouvoir sortir des décombres laissés après la victoire de 98.

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Les notes des joueurs :

Haghighi (3/5) : quand il a compris que le Nigéria n’arriverait pas à obtenir un but malgré ses sorties foireuses. Un fou ghigh.

Montazeri (1/5) : heureusement il y avait Heydari devant et derrière lui, commun symbole de membre passif en plein gang-bang.

Pooladi (4/5) : Poolafait. Le match parfait tant qu’il s’agit de rester défendre.

Sadeghi – Hosseini (3/5) : Les seize derniers mètres assainis, Hosseini et Sadeghi ont collé les Nigérians comme il faut. Jamais un seul espace pour les Aigles.

Nekounam (Allah/5) : batteur de mon cœur, batteur de mon pouls, batteur de mes émois, batteur en blanc qui pourrait faire battre la neige au Brésil si c’était son souhait. Tu es grand, tu es beau, fais ce que tu veux.

Teymourian (3/5) : Un résultat qui est surtout le fruit de ses efforts forts de fruits.

Hajsafi (2/5) : Activité sans radioactivité, sauf s’il a cassé une jambe adverse. Une cure de Kraftwerk pour la 3.

Heydari (2/5) : excellent latéral droit. Ah, il jouait milieu ? Mais alors dit Montazeri !

Dejagah (0/5) : le leader technique de l’équipe ne fait que des mauvais choix. Ce n’est pas les Beatles, mais tout comme.

Ghoochannejhad (3/5) : pire que Tom Hanks, totalement seul au monde.

Jahanbakhsh (non noté, entré à la 78e pour Dejagah) : pas pire que son prédécesseur à gauche, ce qui est autant rassurant pour lui qu’inquiétant pour Ashkan.

Shojaei (non noté) : du petit lait qui n’a pas le temps de faire tourner quand il n’entre qu’à la 90e.

 

Le classement du groupe :

1 – Lionel Messi – 3 pts

2 – Iran – 1 pt

3 – Les Africains moins forts que l’Iran – 1 pt

4 – Les Européens qui chantent moins bien que les Iraniens – 0 pt.

 

La qualification est en bonne voie. Alors lovez-vous bien les salaces.

Johnny Ali Daei.

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