Italie (0-1) Irlande, la Connemara Académie livre ses notes

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Vous avez peut-être enterré Patrick un peu trop vite.

Là ça me paraît marron de chez marron. Battre ces forains d’Italiens pour se qualifier ? Après une telle débâcle face à la Belgerie, j’ai vraiment des doutes. Mais bon, si au passage on pouvait se payer une bonne tranche de rigolade, de bières, de femmes, et de rotules de Thiago Motta, on se privera pas.

Parce que bon. L’Italie, la dolce vita, les ritals, les troubadours, les bouffeurs de queues tout ça là, rien à foutre. M’en bas les couilles.

Foutez-moi tout ça dans un goulag, ça fera bon genre.

Pour espérer se qualifier, il faut gagner. Parce qu’avec un seul misérable point sans ami, l’Irlande racle le fond du groupe E avant le début de la rencontre. Le point positif c’est qu’elle affronte l’Italie, première de son groupe et d’ores et déjà qualifiée qui n’aura peut être pas la fougue habituelle pour aller chercher une victoire. Le point négatif c’est qu’elle affronte l’Italie, première de son groupe qui a maitrisé sans forcer ses deux premières rencontres de manière impressionnante. Heureusement Antonio Conte effectue une large revue d’effectif pour cette ultime rencontre de groupe. Et après la claque reçue face à la Belgique (cette sale race) Martin O’Neill revoit aussi largement ses plans.

Comhdhéanamh

Martin O’Neill change de marque de sous-vêtement. La marque Clark-O’Shea laisse trop apparaître les incidents à travers les pantalons. Place donc à Keogh et Duffy en défense centranale. Sur les côtés de cette défense s’agiteront Coleman à droite, capitaine pour l’occasion, et Ward et son tarin de ces gens dont on a pas le droit d’énoncer la religion sous peine de poursuite mais qu’on sait quand même bien que c’est eux qui contrôle le monde. Au milieu on improvise à nouveau. McClean est titularisé sur le couloir gauche afin d’apporter sa folie décérébrée. McCarthy est toujours là malgré des performances fantomatiques. À côté de lui ce sera le beau Hendrick. Il occupera par intermittence le couloir droit aussi, poste abandonné depuis deux matchs. Puisque Brady, oui c’est bien lui va occuper un poste un peu obscur, tantôt à droite mais souvent où il voudra. Devant Murphy nouvel entrant viendra suppléer l’homme pénis : Shlong. Ou si vous préférez, en une seule ligne :
Randolph – Coleman, Duffy, Keogh, Ward – Hendrick, McCarthy, McClean – Brady – Murphy, Long.

An cluiche

Le début de match est plutôt agréable pour les yeux. Ça soulève de l’italien par pelletée de quatre toutes les vingt-cinq secondes. Je n’avais jamais rien vu d’aussi beau à part peut-être à Guantánamo.
À la 10e minute, Hendrick allume la première mèche (Tuyot). Du gauche. Ça frôle le poteau de Sirigu. Dix minutes plus tard, l’Irlande à le droit à son premier corner. À la suite d’une longue possession de balle. C’est Brady qui s’en charge. Et le Robbie c’est le meilleur tapeur de coups de pied arrêtés de la compétition. Pour sûr ma p’tite dame ! Alors ça va pas vous étonner si je vous dit que sur ce corner, Murphy colle une tête sous la barre qui incite Sirigu à s’envoler et à claquer cette merveille en corner.
La bataille continuera à faire rage jusque dans les derniers instants de la première période. Jusqu’à cette 45e minute et cette accrochage de Bernardeschi sur McClean dans la surface alors que ce dernier s’apprêtait à armer. Une frappe je précise. #PrayForOrlando #SuçonsNousLesUnsLesAutres #SucerCestPasTromper #MaBiteAAttériAccidentellementDansSaGlotte.

Mais du coup non. La mi-temps s’achève sur un score fleuve en faveur de l’Italie : zéro à zéro.

L’Italie s’offre sa première offensive. Sur un beau centre de De Sciglio, Zaza reprend de volé et manque de peu le cadre.
Passé l’heure de jeu, les Irlandais balancent leur dernières forces dans la bataille. Le bloc évolue plus haut, ce qui permet notamment à Duffy de s’essayer à la frappe. C’est hors cadre. O’Neill procède donc à des changements, pour apporter de nouvelles idées. C’est McGeady et Hoolahan qui vont essayer d’être les héros d’une nation dans l’espoir d’un exploit.
Insigne est nouvel entrant côté Italien et cause beaucoup de soucis aux Irish. Il tutoie rapidement le poteau de Randolph, peu après son entrée en jeu, alors que les boys in green commençait un peu à céder du terrain aux Italiens. Logique après 80 minutes d’effort très intenses, les organismes commencent un peu à être dans le rouge. El Shaarawy est tout prêt de faire mouche. Après s’être appuyé sur Insigne il enroule une frappe que Randolph capte finalement assez aisément.
MAIS, mais. Mais les Irlandais sont de ceux qui aiment bien avoir des histoires à raconter, des légendes à conter. Et on croit bien assister à l’exploit dans un premier temps sur cette perte de balle de Bonucci devant sa surface. Pour une fois que l’arbitre ne siffle pas pour protéger le défenseur qui perd son ballon et qui simule. Hoolahan récupère donc le ballon se présente seul face à Sirigu, on est tous prêts à exulter mais ce dernier tire dans le portier Italien. la 83e minute, c’était beaucoup trop tôt pour ce genre d’émotions. Le bon moment, c’était deux minutes plus tard en fait. Sur la droite, Hoolahan lève la tête et voit l’appel plongeant de Brady dans le dos de la défense. Centre chirurgical du joueur de Norwich qui dépose la balle sur la tête de Brady. Robbie devance la sortie de Sirigu et devient le héros de tout un peuple, en offrant un huitième de finale face à la Fronce.

Na nótaí

Randolph (4/5) : Une soirée relativement tranquille, il a dû intervenir sur une ou deux frappe cadrées peut être. Pas plus. Son poteau l’a sauvé une fois également. Il a l’occasion de rater une sortie dans les airs pour louper la balle et coller un gnon à Zaza. Pour ça je lui ajoute un point.

Ward (3/5) : Solide à la gauche.

Keogh (3/5) : Il a tenu son rang, en jouant les pompiers de service quand c’était nécessaire. Envoyer des longs parpaings, ça il sait faire.

Duffy (3/5) :  AGENT SPECIAL DOOFY. Défensivement il n’y a rien à lui reprocher il a été vaillant. Mais Doofy ce qui l’aime c’est mettre son doigt dans son cul et aller le faire sentir aux défenseurs adverses pour semer le chaos et la trisomie dans la surface adverses.
Coleman (3/5) :  Très concerné par les enjeux, le capitaine du soir est apparu tendu. Match correct tout de même.

McCarthy (2/5) : Encore une fois très moyen. James commence sérieusement à faire des performances de roukmoute cancéreux. Cela m’inquiète avec ce début d’été ensoleillé.

Hendrick (3/5) : De belles frappes, de beaux décalages. Un bien beau match.

McClean (4/5) : Il a peut être une tête à s’appeler Kevin et à coucher avec le pot d’échappement de sa citroën Saxo bic tuning, il se bat comme un beau diable sur le terrain. Un début de match Tony Truand, complètement fou et désordonné mais avec beaucoup de mérite il a grapillé quelques ballons.

Brady (5/5) : O’Neill a bien compris qu’il était très adroit avec ses pieds et très juste techniquement. Il est donc passé d’arrière gauche au premier match, à milieu gauche au second puis quasiment meneur de jeu au troisième match. Un match de fou, et un but historique.

Ému.

Murphy (2/5) : Ce n’était pas fameux.

Long (3/5) : Un bon gros match de troll. Il a brillé par sa capacité à casser les couilles des défenseurs adverses et est parvenu à faire dégoupiller Sirigu après s’être foutu de sa gueule. Priceless.

Ionadaigh

McGeady : De beaux mouvements.

Hoolahan : Bouffeur de feuille de match puis passeur décisif. Ascenseur émotif.

Quinn : en roux libre.

Patrick Deals

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