Ciao ragazzi,

Place désormais aux candidats, éliminés sur le fil, rentrés chez eux avant un dernier verre, un premier calin, avant de conclure.
A la porte de la ligue des champions, tombés devant le trio de tête, ils n’ont pourtant pas chômé et séduit leurs pairs.
Sans plus attendre, la présentation des poursuivants aux noms ronflants :

SSC Napoli :

Le présent du Napoli est séduisant, le futur peut l’être tout autant. A l’heure où j’écris ces lignes, le Napoli dispose d’une ossature solide, renforcée cet été par Osimhen que nous connaissons bien et qui est un véritable renfort pour Naples, la belle.
Malheureusement, tout porte à croire que le onze que l’on peut envisager aujourd’hui est loin d’être celui qui concurrencera les équipes du Nord sur le podium en fin de saison …
Koulibaly, Fabian Ruiz, Milik sont annoncés ailleurs. Rien que ça. Les deux premiers sont des hommes forts de Gattuso, et malgré le classement moyen pour cette équipe, la victoire en Coppa Italia, un titre national que l’on ne glane pas tous les dimanches sur le marché de Fuorigrotta (même si l’on repart toujours avec d’autres belles choses, d’après notre correspondante officielle sur place).
Avec de nouveaux conccurents comme l’Atalanta, des équipes séduisantes comme Sassuolo et des anciennes gloires qui veulent retrouver leur superbe (Lazio et Inter), les places en haut sont chères … la Roma, le Milan, et le Napoli l’ont bien compris la saison dernière, se retrouvant au pied d’une ligue des champions qu’ils connaissent tous trois si bien (oui, même Milan, surtout Milan).
A Gattuso et De Laurentiis de nous séduire, de garder une structure saine et forte pour réjouir les supporters du Napoli, amoureux du beau jeu, mais surtout adeptes de la fidélité. Et n’ayez crainte, amies napolitaines, amis napolitains, Insigne est toujours là.

AC Milan :

Sandro Tonali. Un des gros coups du mercato en Serie A. Si vous nous lisez, et même si ce n’est pas le cas, vous avez entendu parler de ce joueur. Milieu défensif de Brescia, aux allures physiques et techniques de Pirlo, déjà une star en Italie, et reconnu à l’étranger.
Milan signe donc un joueur de 20 ans, amoureux du Milan et qui a tout pour être le joueur italien de référence à son poste dans les quelques années à venir. Sa venue cet été s’accompagne de celle, avec fracas également, d’Ibrahimovic, « parti pour rester » et qui a prolongé son contrat d’une saison. Tellement important pour son équipe depuis son arrivée en janvier, il a tout changé. Il a permis à Pioli, le coach, de rester en place malgré un remplacement déjà acté dans les bureaux. Il a permis à Milan, pas tout seul certes, de gagner 5 places au classement et retrouver l’Europa League l’an prochain, un minimum pour le club aux 7 ligues des champions.
A première vue, le Milan a tout d’être une équipe intéressante à suivre cette saison, grâce à ses recrues donc, grâce à son maillot aussi, esthétique comme un bon vin de Bourgogne.
Vous l’avez compris notre excitation est comparable à une érection vigoureuse et le début de saison se fait attendre comme une partie de sexe après la soirée de séduction.
Oui, on est poli ici sur horsjeu.net, on évite les comparaisons foireuses qu’on peut lire sur les banderoles du CUP notamment.

Allégorie de la romance

AS Roma : Le mauvais œil.

Il faut vraiment avoir le moral quand tu supportes l’AS Roma. Les années se suivent et se ressemblent chez les Giallorossi. La saison n’est même pas encore commencée que les tuiles s’enchainent. Le capitaine et l’enfant du club, Alessandro Florenzi, quitte son petit cocon pour s’envoler au Paris Saint Germain. Il part en prêt avec une toute petite option d’achat. Le symbole est terrible pour la Roma. Elle en est réduite à se faire dépouiller pour presque rien. La Lupa avait déjà mal commencé sa préparation. Zanolio s’est blessé avec la sélection. Il se blesse à son autre genou. Le garçon n’a que vingt et un ans et sa carrière est déjà en suspens.
Attendez, ce n’est pas fini. On va en rajouter une louche. Le directeur sportif Gianluca Petrachi se fait suspendre de ses fonctions au mois de juin. Bon, ce n’est pas le premier directeur sportif démis de ses fonctions, mais ça n’augure pas une grande sérénité au sein du club. Quand on lit les déclarations pleines d’amertumes de Petrachi, on doute de l’osmose du vestiaire et de l’esprit de franche camaraderie qui doit y régner : « « J’ai été abandonné par des dirigeants trop éloignés de la Roma, de Rome et des supporters. J’ai aussi demandé d’éloigner les éléments qui violaient les secrets du vestiaire et du terrain ou, pire encore, qui minaient les rapports internes. J’ai tenté de monter un mur pour défendre le groupe. Je me suis retrouvé seul contre tous ». Sympa l’ambiance !!!
Parlons un peu de ce mercato. La Roma a recruté des jeunes comme Pedro qui arrive de Chelsea. Un gars tout frais en parfaite condition physique et qui ne se blesse jamais. Bref la recrue parfaite. Plus sérieusement, nous avons très envie de voir le petit Carles Perez. Le petit ailier espagnol peut vraiment être la bonne pioche Romaine. Paulo Fonseca a également pu renforcer sa défense. Gianluca Mancini arrive de Bergame. J’espère qu’il s’est bien mouillé la nuque car ça va lui faire tout bizarre au début.
Si nous faisons les comptes, la Roma ne s’en tire pas avec les honneurs. Ils perdent un joueur emblématique et le mauvais œil semble les suivre. Pourtant l’effectif est loin d’être dégueulasse. Under et Kluivert vont devoir franchir un cap. Il faudra éviter les blessures et les polémiques dans la presse. Ça serait déjà un bon début. On ne les voit pas jouer le « très haut de tableau » mais ils seront là en fin de saison pour grapiller ce qu’ils peuvent grapiller. Nous vous l’avons écrit en préambule. Il faut avoir le moral quand on supporte la Roma…

SS Lazio :

Une Lazi’à deux temps. C’est beaucoup plus riant, c’est beaucoup plus bandant ça finit en perdant, comme presque tout le temps on en rit fortement…

Les biancocelesti auront en effet eu une saison à deux temps, deux salles, deux ambiances. Une pré-pandémie ambiance électro tuning bodybuildée où elle a tenue la dragée haute à tout ce que la Botte possède de grands clubs, avec une impressionnante série de 21 matches sans défaite que l’Atalanta se fera un plaisir de terminer à la 27e journée. La Lazio s’est vue belle, elle a rêvé au Scudetto et franchement elle ne l’aurait pas complètement volé (ça c’est notre affaire, mais c’est une autre histoire). Puis la pandémie est arrivée, et le championnat (le monde à vrai dire) s’est arrêté. Le restart et ses six défaites lors de la dernière ligne droite, qui plus est contre des concurrents directs, auront eu raison des espoirs laziali. Pour autant, tout n’est pas à jeter. Immobile a marqué 39 buts, dont un paquet issus de rigori que ne renieraient pas mes favoris, et Luis Alberto a distribué 17 passes décisives. De bien beaux chiffres qui laissent augurer une saison 20-21 d’au moins aussi belle facture que la précédente si Simone Inzaghi arrive à les retenir En tout cas on le leur souhaite. Pas politiquement, mais footballistiquement.
Niveau recrues, rien d’incroyable à se mettre sous la dent si ce n’est l’arrivée de Muriqi contre un joli chèque de 18 miyons à l’ordre de Fenerbahce. Lotito, ce gros con, aurait déclaré à propos de sa femme ‘’ La Muriqi, je veux l’avoir et je l’aurai’’. On verra ce que son nouvel attaquant Vedat en pense. Pepe Reina et Gonzalo Escalante (Eibar) arrivent aussi sans indemnité. Le mercato ne finissant que 5 octobre, gageons que les Romains n’en resteront pas là.

Rien ne va dans cette photo

On se voit vite pour conclure cette présentation en quatre parties, avec les deux meilleures équipes du Calcio et l’Inter.

PaPier Paolo Sopalini

1 thought on “La Calcio Académie vous présente la saison 20/21 : (3/4)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.