Leeds – Fulham (4-3) : La Hipster académie explique la post-ironie

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Candy aux manettes

Gagner 4-3 après la défaite sur le même score la semaine dernière: la post-ironie selon Bielsa

Bonsoir la compagnie

Aujourd’hui c’est Sandy qui vous parle, Candy la dernière fois à été complètement épuisée par son effort pour écrire l’acad. Il faut dire qu’en tournant à une IPA à chaque paragraphe, puis empillant les deux quilles pour oublier la défaite, la pauvre a eu besoin d’un jour de récupération après ce qu’on pourrait appeler un coma éthylique. Mais elle ne regrette pas : comme elle nous a dit, c’est au-dessus de dix pintes que l’on commence à être suffisamment détendue pour les analités pleuvent sous ses doigts.

Je ne sais pas si je suivrais son exemple, quand même, l’alcool cela impose des marques de vieillissement qui ne siéent guère à des hipstères. Une hysptère femme, encore moins que son masculin équivalent, doit pouvoir se darder de marques positives du vieillissement, mais uniquement celles qui permettent de faire passer les excentricités comme des coquetteries de femmes d’expériences. Et il faut retarder au plus tard le jour automnal où tu te fais refaire la façade par un disciple de Picasso. Si tu n’es pas peintre, ce n’est pas très post-ironie comme devanture à présenter aux gens…

Exemple de hipstères femelles vieilles. Autant la hipstère présentée à gauche n’a plus que l’équarrissage à espérer de la vie, autant la hisptère photographiée à droite, j’irai bien regarder ce qu’il y a sous la robe pour y déposer une bise anale.

Candy ne vous a pas présenté le concept de post-ironie ? Comment vous expliquer : par exemple un grand nombre de l’alterfoot ne sait à quel point le football c’est sérieux ou pas, n’est ce pas ? Avec la post-ironie, ce n’est plus la question. Est-il ce grand melting pot républicain dans lequel les gamins du monde entier s’affrontent dans la sueur et la boue, et tout en tendant la jambe si bien qu’elle arrive dans les carotides adverses ? Ou est-cette industrie qui brasse des milliards, affichant des EBIDTA si positifs que chinois et américains rejouent la guerre froide pour prendre les contrôle de nos institutions sportives, nos clubs de cœurs, dans lesquels seuls résistent les supporters avec leurs moyens et l’aide de Pierre Barthélémy, faisant semblant de croire que le monde libre et les solidarités entre les gens au stade existent encore, ce monde où les directeurs et les ouvriers venaient partager un moment de joie si jamais le score en venait à tourner dans le bon sens ? Et à défaut la fierté d’être là et de chanter ensemble ?

Alors, les phrases précédentes était-elle ironiques ? Étaient-elles absurdement drôles ?

  • Si oui, j’ai complètement raté mon exemple.
  • Si non, et que vous les trouvez juste tristes, bravo, vous êtes des nobles gens, des cœurs purs, autant dire que vous êtes Marcelo Bielsa. Dans un tel cas, je vous prie d’agréer l’expression de ma profonde gratitude. Grâce à vous, nous pouvons avec les filles faire notre entrée dans le monde de l’éditorialisme sportif. Et cela, comme le faisait remarquer le comité cette semaine, c’est la porte d’entrée royale vers les talks-shows populaires et la célébrité.
  • Et si vous ne savez pas ce vous devriez en penser, bienvenue dans le monde insouciant de la post-ironie : plus besoin d’être drôle ou pertinent, il suffit d’être détaché de ces basses émotions. L’ironie pour quoi faire ? Rire, exprimer des opinions ? A-t-on vraiment besoin de cela dans la vie ?


#####>>>>> Le Match <<<<< #####

Alors, comme pour Candy la semaine dernière, parler vraiment de foot pourrait me faire passer ma barrière d’incompétence. Heureusement pour moi, l’équipe.fr sait comment me donner confiance :


Le 9 de Fulham qui allume son propre gardien en partant à l’assaut de la cage adverse, c’est pas banal, merci l’équipe. Même si c’est Aréola …

D’ailleurs, si je raconte trop de merde, on pourra mettre cela sur le compte de la post-ironie, n’est ce pas M Bielsa ?

Merci pour cet encouragement, Marcelo, vous êtes fort urbain.

C’est pas pour dire mais on était quand même les plus agréables à regarder. Ça se projette bien, tout le monde court intelligemment, et Costa est beau et nous colle rapidement une belle minasse sous la barre après un corner. Inspiré par Salah la semaine dernière, on dirait. On avait repéré quelques petites faiblesses sur les phases de jeu arrêtées alors on s’entraîne un peu avec Fulham en enchaînant quelques corners en notre faveur. La sérénité défensive n’est toujours pas complètement de mise avec Koch qui tacle un Fulhamien dans la surface. Péno transformé de Mitrovic. Ça n’est qu’un prêté pour un rendu puisque Bamford pousse l’adversaire à la faute dans sa surface. On se quitte à 2-1 à la mi-temps.

Je ne sais pas exactement quel genre de maté Bielsa sert à son équipe dans le vestiaire (ou autre substance énergisante d’origine sud-américaine), mais en tout cas ça fait beaucoup d’effet à Bamford qui en à peine 10mn offre but et passe décisive. On sentait bien qu’on avait moins envie de l’insulter que la semaine dernière, mais à ce point… Marcelo l’exfiltre tranquillement avant l’arrivée des contrôleurs anti-dopage (mais c’est bons, ces derniers sont un peu occupés avec le tour de France qui se termine) et leur machine est probablement encore réglée pour faire un test de dépistage du coronavirus.

On pensait passer la fin du match pépère mémère avec des bières et voilà que Leeds décide de nous gratifier de quelques séquences post-ironiques.

D’abord

Koch tentant de défendre sur Mitrovic

Puis

Cooper (au milieu) tente de s’interposer sur un centre adverse

Et la fin de match, contrairement à ce qu’on aurait pu imaginer quand l’adversaire est revenu de 4-1 à 4-3 et qu’il touche le montant dans la foulée, a plutôt été gérée une main dans le slip (intégration à Hors-jeu, toujours…). On jouait même suffisamment bien pour que l’Alphonse qui jusque là roupillait dans les bois d’en face se fende d’une double RAIE d’un fort beau gabarit. Lui qui avait jusque là des statistiques PSGesques…

#####>>>>> Les Notes <<<<< #####


When you were 4-1 up and in control, were you tempted to put ten men behind the ball at that stage?

Un journalise à Marcelo Bielsa, qui dans un autre monde aurait pu répondre : Vous croyez vraiment que je sais conduire un bus ?

Meslier : Perrier citron/5. A la limite de l’insipide. Ça ou de la flotte…

Laterayling : Brennivìn/5. Comme le breuvage, Il décape bien le côté droit. Des touches qui ont une puissance islandaise. Lateraylingursson.

Koch : Lager/5. Sur le 3e but de Fulham, il aurait fallu montrer au Serbe la pertinence de la domination germanophone. Sinon ça peut démarrer des guerres mondiales, ces conneries. Sinon, il aurait mis son but en milieu de première période on lui aurait plus facilement pardonné d’avoir accordé le péno.

Cooper : café filtre/5. Pourrait être bon mais manque un peu de corps. Même commentaire sur la pertinence de sauter quand l’adversaire envoie un ballon pour son avant centre dans la surface. Avant-dernier passeur décisif pour Fulham.

Dallas : Ranch water / 5. Comme un perrier citron mais en texan, avec un coup de tequila pour l’entrain. N’aide pas à mémoriser la performance cependant insipide. N’a pas le malheur de rencontrer Salah toutes les semaines.

Phillips : Negroni spritz/5. Coloré en attaque mais amer en défense. Toujours des passes bien senties par contre, c’est quoi cet emplacement de camping loué à Fulham devant notre surface de réparation ? Il n’y a personne pour cadrer les mobil-hommes d’en face?

Costa : expresso / 5. Toujours fort et magnifique, spectaculaire dans ses buts et ses passes en retournés. S’il fait comme le café, rien qu’à m’énerver, rien qu’à m’exciter, cette saison la Premier League sera blanche.

Les vrais savent ce qui est bon.

Rodrigo : dry february/5. Pas trop vu. Remplacé à la mi-temps par Roberts, qui pousse Aréola à l’arrêt. Ho là…

Klich : Kwak / 5. Clutch (encore). Comme la pinte qui fait basculer la soirée. Belle association avec Bamford,

Harrison le verre d’eau/5. Ça va assez bien avec le café, ça nous permet de mieux l’apprécier, mais de là à lui trouver une quelconque saveur. …

Bamford : Maté/5. Un peu l’équivalent du café, les argentins nous assurent que c’est bourré de caféine. Je préfère Costa, mais sur ce match, le taux de ralouserie fut plus faible que la semaine dernière…


A bientôt avec Sandie, qui devra vous divertir la semaine prochaine…

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