Leicester – Arsenal (0-0) : La Gunners Academy livre ses notes

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Le Père Fidalbion était comme Ramsey. Pas encore prêt.

Et coucou mes petits bisous,

Alors on a passé de bonnes vacances ? Non, quelle question. Parce que vous avez été assez cons (comme moi, d’ailleurs) pour rester connectés à l’actualité du club plutôt que d’aller danser sur Lou Bega et Willy Denzey. Parce que comme moi vous avez vu les nuages s’amonceler à l’horizon, vous avez entendu la rage gronder, peut-être à juste titre. Parce que Rosicky est parti et que ce ne sera plus jamais pareil pour la beauté du putain de football. Parce qu’on est encore en train de se cogner un mercato mémorablement cradingue et que si ça continue, on va… Pardon, je m’emballe. Une chose après l’autre. Ici c’est HorsJeu, on n’a pas de limites de signes, on va quand même pas se faire chier à tout foutre dans un seul et même papier tout condensé, tout vilain, qui ne ferait que survoler les sujets qu’il aborde. Vous allez revenir click-click, bande de salopes et lire nos papiers de 25000 signes qui rendraient fous tous les experts SEO de mes deux.

Pour aujourd’hui, on va donc se concentrer sur le match de la semaine dernière, face à Leicester, à Leicester. Oui, vous allez probablement m’objecter que je suis (encore, toujours, invariablement) en retard. Mais coincé entre des problèmes de bradwurst, d’encombrement intestinal et de rattrapage de boulot, j’ai été contraint de foutre le match à la trappe. Avouons-le aussi, j’étais pas emballé par la perspective d’aller chez un champion en titre plutôt bien conservé (seul Kanté s’est fait la malle pour le moment) avec l’équipe de bricolo qu’on se trimballe actuellement. Y a qu’à voir la ligne d’attaque qu’Arsène nous a concoctée pour l’occasion : Walcott, Alexis, Chamberlain. Ah nan mais ça respire le football, c’est sûr, le trio Joe Bar Team. « Toudroi, afon, afon, afon ». Une ode à la subtilité et au sens du jeu. En plus, vu le timing, j’avais mis une pièce sur le fait que Koscielny, qui n’avait pas récupéré, irait se péter aux alentours de la 38e minute. Bref, j’étais pas chaud.

Il se trouve qu’au final, on s’en est pas trop mal sortis. En toute honnêteté, ce match était un WTF intégral. Un truc sans aucune tenue, du déchet technique dans tous les sens. Leicester, ça balance des ballons n’importe où, ça court dans tous les sens, on dirait de la balle au prisonnier. Et puis côté Gunners, il a fallu faire avec les absences majeures d’Özil et Giroud et une animation offensive rocambolesque, comme à chaque fois qu’on aligne Alexis en pointe. Mais jusqu’à la dernière intervention de Bellerin, je me disais qu’on aurait peut-être pu le gagner, ce match. Oui, jusqu’au moment où il a lancé sa jambe dans celles de Musa qu’il l’avait déposé propre et net sur le côté droit de la surface, ouvrant la porte à un penalty évident et pourtant non-sifflé par Clattenburg. OK, on prend le point. Mais au fond on sait. Score nul et vierge, un match inintéressant au possible, domination plutôt nette. Mais on est à des années-lumières. De quoi ? Je ne sais pas encore. Mais on en est loin.


Les-notes

CECH : 4/5
Une sortie dans les pieds un poil légère face à Drinkwater en première période. Heureusement Koscielny. Pas grand-chose à redire à part ça, un gros face-à-face en toute fin de match aussi. Un peu gêné dans sa relance quand même, contraint de passer un nouveau café-crème à cette grande bouche de Vardy pour compenser.

BELLERIN : 1/5
Peu importe ce qu’il fait avant, cette balayette en fin de match, c’est à pleurer.

MONREAL : 3/5
Une grosse présence devant, mais trop peu de frappes et de centres qui en découlent. Il a souvent l’espace pour en mettre une bonne pourtant, mais il hésite trop longtemps avant d’envoyer la sacoche. Rassuré par Koscielny derrière, on a pas franchement vu Mahrez, comme à chaque fois qu’il joue face à l’Espagnol. Arsène a reniflé l’arnaque, il l’a pas acheté.

KOSCIELNY : 5/5
Evidemment.

HOLDING : 3/5
La jolie surprise de cette rencontre. C’est pas encore parfait, mais le garçon a fait une prestation satisfaisante face à une équipe toujours difficile à manier. N’a pas hésité à monter fixer balle au pied, démontrant sa jolie qualité de relance. Plus serein qu’un Chambers, même si le Calum avait étonné lui aussi à ses débuts. On attend la contagion ou la confirmation donc, vu qu’apparemment il va faire la paire avec Kos’ pendant quelques semaines/mois/années.

COQUELIN : 2/5
Du tout, du n’importe quoi. Des grosses récup’ et de la faute de crétin sous testostérone. Des jolies sorties de balle et des relances de chien d’aveugle. Du tacle pertinent et de la planchette japonaise. Réglage nécessaire pour le Francis.

XHAKA : 3/5
Plutôt discret. Il a fait du Arteta 2011. Un pied gauche qu’on sent très doué, un caractère qu’on sent bien trempé. J’attends qu’il se chauffe, qu’il mette des lourdasses en lunette et des crampons dans les tibias d’Arnautovic.

CAZORLA : 3/5
Aligné en 10 avec des pitres sur les côtés et un chien fou devant lui. C’est là qu’on se rend compte de l’importance de sa présence pour la relance un cran plus bas. N’a pas vraiment pu s’exprimer, beaucoup trop de monde au même endroit (cf les pitres), mais s’est montré dangereux quand il a essayé de dézoner un peu côté gauche.

WALCOTT : 0/5
Rendez-moi Bendtner et foutez-le sur un côté. Pitié.

OXLADE-CHAMBERLAIN : 2/5
Boarf. Il a tenté des trucs un peu différents de ses délires habituels. Il pas perdu des masses de ballons. Mais bordel, cette habitude de golbute d’aller s’empaler systématiquement au point de corner pour finalement revenir en arrière et se retrouver enfermé comme une courge, c’est fascinant de débilité.

ALEXIS : 1/5
37e exemple de son incompatibilité avec le poste d’avant-centre. Mais bon. Comme on s’est encore bien organisés pour faire venir quelqu’un d’autre et que Walcott a décidé que finalement, il préférait jouer à droite (grmblbrmlrbr), bah on fait avec. Enfin, on fait sans.



Substitutes

ÖZIL (pour Cazorla à la 73e minute) : Une bouffée d’air aux gros yeux. Mais pourquoi pour Cazorla ? On allait retrouver un cerveau complet.

WILSHERE (pour Xhaka à la 73e minute) : A apporté un peu plus de percussion. Du coup avec Walcott, Chamberlain, Alexis, on avait plein de percussions. Une équipe d’hommes-orchestres putain.

GIROUD (pour Oxlade-Chamberlain à la 78e minute) : Et il a laissé Walcott. ET IL A LAISSE WALCOTT.



Sinon

On va parler poids dans cette rubrique.

Comment un type comme Wes Morgan peut jouer en Premier League ? Sol Campbell, c’est un mec sec à côté, nom de bi.

Je crois que Coquelin a maigri. Il a l’air plus affûté et plus vif quand il va buter des mecs les crampons en avant.

Et Walcott ? Il a pas grossi ? Putain, ce serait le pompon sur le canular.

1902e occurrence : Pat Vieira balance dans la presse qu’Arsenal n’a pas recruté de « joueur de caractère ». Pourtant, le Xhaka m’a l’air d’être une sacrée grosse tête de con, de ce que j’ai vu et des témoignages rapportés. Ou alors, c’est le symptôme Lolow White et Patou ne jure lui aussi que par les grands blacks.

3 thoughts on “Leicester – Arsenal (0-0) : La Gunners Academy livre ses notes

  1. Implorer le retour de Bendtner… je n’aurais jamais osé… Ce satanisme primaire moi ça me dégoûte.

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