Metz – Bordeaux (0-3) / Montpellier – Metz (0-1) : La Metz Que Un Club Académie mi-figue, mi-soumise

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Ce classement n’existe pas.

« Peu importe le flacon, pourvu qu’on ne serre pas trop les fesses. » 

Un supporter Messin anonyme, et incertain.

Salut, Français de l’Ouest.

Je vous vois ainsi venir frapper à ma porte, me prendre à parti, me vilipender. Prétextant que mon club d’Allemands de l’Ouest est une disgrâce, un sempiternel étron footballistique qui ne mérite que de disparaitre dans le tourbillon des chiottes du monde professionnel tant ce niveau de jeu affiché ferait pâlir un albinos. Et bien vous, je vous répudie. A la manière d’un officier Allemand avare en Baygon vert, je vous élimine en tout déliquescence, vous conchie et vous renvoie vous coincer les couilles dans un tabouret.

Vous pourrez proférer des infamies à mon encontre à qui veut bien les entendre, jurant que je me complais à forniquer ma fratrie, élève mes enfants dans des congélateurs et verse le lait dans mon bol avant d’y mettre mes céréales. Je répondrai que le résultat supplante la manière, que si Napoléon avait été moins con le monde entier parlerait le Français, et que je vous emmerde.

Car au moment de rédiger ces lignes, le Metz Que Un Club est 6ème de Ligue 1. Peu importe la manière, c’est tout ce qui compte. Mais trêve de prolixité et calembredaines, nous avons du boulot.

Nous nous étions quittés sur un hélicobite du plus bel effet, laissant le FC Nantes crever sur le bord de la route, entrailles et fierté à l’air. Le 5e journée nous mena chez un autre promu du cru, le bas-Dijonnais, pour un résultat made in Liguain comme on les aime : un bon 0-0 anal des familles. Avec un penalty manqué de chaque côté et des cartons à gogo, votre serviteur ne s’étendra pas dessus et résumera le match en deux mots : matière fécale.

 

Metz Que Une 5e journée : Metz – Bordeaux

Sans peur et sans trop de reproches, le Meilleur Club du Monde et de Lorraine 4e au coup d’envoi de ce match reçoit un Bordeaux 5e mais pourtant pas si effrayant, puisque battu par Angers sur son terrain la journée précédente. Presque choc au sommet donc. Avec l’actuelle dynamique et les forces en présence, le naïf Mosellan s’enorgueillit en se grattant l’entrejambe. C’est sans compter sur les blessures et suspensions, qui obligent le Berger du Hinsch a envoyé au front sa plus jeune garde.

Le Petit Prince Espagnol Balliu est titulaire à droite en l’absence de Rivierez, Mollet prend la place d’un Doukouré purgeant son carton rouge, et la découverte du monde pro par notre vaillant Gauthier Hein (20 ans) sur l’aile droite. Sur le banc, Seydi, un jeune Sénégalais inconnu qui passait par là et venu faire le nombre et… OH MON DIEU ! VINCENT THILL. Mais restons calmes, vous n’êtes pas prêts.

Le match :

Ce match est le résumé d’un ball-trap où l’on remplace les assiettes par des chatons. Au début, c’est tout mignon. A la fin, c’est dégueulasse et il y a du sang partout. Si le premier quart d’heure tient plus du round d’observation d’un western que de football, le Metz Que Un Club va se jeter le coeur et le cul en avant dans la bataille. De la 15e à la 35e minute, ni les débordements de Sarr, ni les percussions de Hein, ni la belle tentative de Mollet ne trouveront le bonheur. Bordeaux et Malcom n’en demandent pas et amènent l’ouverture du score, sur un contre rondement mené (0-1, 35e). Ce but confirme le constat maladif d’une pourtant si évidente et triste réalité : On ne sait pas quoi faire de ce putain de ballon.

Les visiteurs l’ont compris et laissent les Grenats faire le jeu, et venir se briser comme un puceau sur une imperturbable catin dans le métier depuis 38 ans. La seconde période ne fera que confirmer l’impuissance régnante des Messins. Des ailiers fougueux mais désorganisés, un milieu sans intelligence, des latéraux charrette et caravane, en somme le complet salade tomate oignon qui vous reste sur le bide et vous fait chier mou pendant 3 jours.

Mais le pire arrive. L’entrée en jeu du regen Sénégalais Moussa Seydi, accompagné du second but bordelais dans la foulée sur un énième contre qui voit le porteur s’en griller une sur 40m avant de servir un collègue à sa gauche, profiter d’un contre anal favorable et permettre à Laborde une reprise acrobatique qu’on lui aurait bien carré dans le fondement, tue le suspense (0-2, 70e).

Ce même sac à vomi de Seydi, décidé à chier son premier match pro et à laisser un souvenir impérialement merdique aux supporters, trouvera bon pour sa carrière 6 minutes plus tard de provoquer un penalty et offrir à Bordeaux le beurre, l’argent d’Über et le cul de St-Symphorien (0-3, 76e).

Allégorie du premier match de Moussa Seydi
Allégorie du premier match pro de Moussa Seydi

La coupe est pleine. Hinschberger, voyant que tout espoir est vain, décide de lancer une nouvelle religion et offre ainsi au football la chance de découvrir son nouveau Dieu : Vincent Thill. Le jeune Luxembourgeois de 16 ans, bravant tous les interdits, fait ainsi ses débuts en pro en remplaçant Erding et devient sans forcer le premier joueur né dans les années 2000 à marcher sur Uranus. Un Dieu tatoué et peroxydé. Le Thillisme est né. Le match peut s’arrêter.

Vincent Thill sait également multiplier les poissons.
Vincent Thill sait également multiplier les poissons et niquer des mères.

Metz Que des Notes : 

Didillon (3-/5) : Trois dans la musette quand on n’en a pas pris depuis trois matchs, c’est presque pardonnable. D’autant que sa défense ne l’a pas aidé.

Signorino (1/5) : De l’amour à la haine, il n’y a qu’un pas. Tachons de ne pas le franchir.

Milan (3-/5) : Pas exempt de tout reproche sur les deux premiers buts. C’est l’heure de voir jouer Bisevac.

Falette (3+/5) : Falette saucisse je t’aime, j’en mangerais des kilos.

Balliu (2/5) : Dépassé de tous les côtés. Vous me frappez si je demande le retour de Rivierez ?

Mollet (3/5) : Il a tenté, ce qui est à son honneur. Mais on sent que PH ne sait pas encore quoi faire de lui dans son dispositif. Un couteau-suisse Roux-illé.

Diallo (2/5, 61e) : C’était mieux avant. 

Mandjeck (3-/5) : Un peu flippant de voir encore aujourd’hui l’âme de Guirane N’Daw planer sur Sy-Symph’.

Cohade (3-/5) : Jason nous offre des films à spectacle hollywoodiens, mais à force d’en tourner trois par semaine il fatigue un peu.

Sarr (2+/5) : Elle court, elle court, la maladie d’amour.

Seydi (1/5, 69e) : Je ne comprends toujours pas qui il est et ce qu’il fait dans la vie. 

Hein (3+/5) : La jeune crinière folle a fait une belle première dans la vie. S’il est régulièrement apparu sans solution sur son côté gauche, le petit Gauthier peut avoir un certain potentiel. A suivre.

Erding (3-/5) : Encore une fois compliqué d’exister quand on est alimenté par deux moins de 21 ans.

Thill (5/5, 82e) : Bienvenue au monde, mon fils. 

 

Cet électrochoc a le mérite de rappeler au Metz Que Un Club que quand on est mauvais, on prend une vilaine fessée, en vilaine petite fille soumise que l’on est. Ce match a surtout mis en exergue la faible profondeur de banc de l’équipe, laissant présager des jours d’hiver bien rudes.

 

Metz Que Une 6e journée : Montpellier – Metz

Pas le temps de se remettre de cette bonne branlée que déjà se profile un déplacement dans le Sud. Son Stade vide, son Président sous LSD, sa litière pour chat faisant office de pelouse, pas de doute, c’est Montpellier.

Du coup on prend presque les mêmes, et on recommence. Le Douks retrouve sa place dans l’entrejeu, permettant à Cohade de remonter d’un cran sur le terrain. Signorino enchaine, alors qu’on nous avait promis les débuts d’Assou-Ekotto. Il a dû se produire quelque chose pour que PH renvoie la mobylette crevée au charbon. Vrai début par contre pour Milan Bisevac, le guerrier Serbe.

Le match : 

Baiser avec une moche, personne n’en est très fier, mais ça compte quand même pour les statistiques. C’est cette histoire un peu honteuse, qu’on raconte aux copains des années plus tard, parce qu’on assume difficilement. Mais il faut s’être tapé au moins une moche dans sa vie pour mieux mettre en valeur les canons qu’on concrétise. Il en va de même pour ce match. C’était nul à chier. Un étron footballisque, que votre chien malade mange, vomit, re-mange, re-vomit et se roule dedans. Votre serviteur lui-même a dû prendre régulièrement son pouls pour vérifier que son palpitant ne se soit pas arrêté d’effroi.

Illustration de contre Montpelliérain.
Illustration de contre Montpelliérain.

Les locaux ont fait le siège des Grenats, faisant défiler une myriade de corners, coup francs et occasions bandant mou, laissant à Didillon le loisir de cueillir les ballons comme autant de fleurs fanées. La première incursion Messine dans le camp adverse n’intervient qu’à la 23e minute, quand un Sarr à toute vitesse ne parvient pas à trouver Erding dans la surface.

Les corners sudistes salissent quelques slips (15e, 27e), Signorino joue une nouvelle fois avec nos vies en perdant la balle dans la surface (36e), et un horsjeu.net nous préserve de l’ouverture du score (37e). Tout laisse à penser que le bouffage de slip sera de rigueur jusqu’à la fin du match, mais notre bécane sénégalaise préférée en décide autrement en allant provoquer son troisième penalty de la saison, en se prenant ippon par Hilton. Erding, professionnel du genre, se charge alors glisser le poing, l’avant-bras puis le coude dans le fondement Montpelliérain, en convertissant le penalty, première frappe Messine du match (0-1, 45e).

Résumé de la première mi-temps
Résumé de la première mi-temps

La seconde manche est un copier-coller de la première. Des coups francs en pagaille, un Cohade qui repousse tout même le sida, des ballons qui trainent dans la surface, un Bisevac en bouclier humain, et 45 minutes à bouffer la chambranle de la porte tant on aimerait que le contenu du match soit moins insipide. Sarr s’offrira le luxe de manquer deux occazes (75 et 77e), et Camara loupera l’égalisation alors qu’il était absolument seul en pleine surface (82e).

En somme, un match à montrer dans toutes les écoles anales, quand on veut apprendre ce que le football peut faire de plus moche, de plus étouffant, mais de plus efficace. Car c’est bien trois points, une 4e clean sheet en 7 matchs et un fabuleux salut nazi aux esthètes du ballon rond que le Metz Que Un Club a donné sur ce match.

La fierté d'Hinschberger regagnant les vestiaires
La fierté d’Hinschberger regagnant les vestiaires

Metz Que des Notes : 

Didillon (3+/5) : « Fermez-là » (il faudra quand même penser à soigner les relances).

Signorino (3+/5) : Il rattrape son match contre Bordeaux à grand renfort de couilles et de courses désespérées. Une abnégation à faire pâlir un vétéran de la seconde Guerre Mondiale. Il ne va pas tenir longtemps cette cadence.

Bisevac (3+/5) : Un bon gros ballon dans la gueule pour rappeler le Roi Kastendeuch. Milan, on t’aime déjà.

Falette (3/5) : Du marquage parfois un peu laxiste sur les CPA, mais toujours des interventions solides.

Balliu (3-/5) : En progrès. Mais à un moment, il s’agirait de compenser ces faibles apports offensifs par une vraie valeur ajoutée en défense. Ivan pas Terrible.

Doukouré (3-/5) : De l’impact, mais il a toujours ce je-ne-sais-quoi qui ne va pas. Et son duo avec Mandjeck ne me convient pas.

Mandjeck (2-/5) : Ok, faire des fautes c’est ton boulot. Mais en faire dans tes 25 mètres toutes les 5 minutes, c’est peut-être mettre un peu trop de coeur à l’ouvrage.

Cohade (3+/5) : Bien placé sur tous les coups francs défensifs, il aurait pu faire ça toute la nuit. Les relances ont connu plus de déchets par contre.

Sarr (3/5) : Il provoque donc un nouveau penalty, mais gâche aussi deux grosses occasions. Ce gamin en a sous le pied, c’est certain. Tâchons de lui apprendre à se servir de ce pieds autrement que pour courir désormais.

Milan (non noté, 92e) : Changement tactique en 4-6-0, pour le lol. 

Hein (3+/5) : Encore monté en pneus tendres, il est combattif et entrepreneur. Une belle promesse s’il accumule du temps de jeu.

Diallo (non noté, 79e) : C’est vraiment pas beau de le voir jouer ailier. Pourvu que ça s’arrête.

Erding (3+/5) : N’a cette fois pas tremblé, pour s’offrir son sixième but de la saison et rejoindre l’élite des attaquants français en tête du classement des buteurs, messieurs Lacazette et Cavani.

Mollet (non noté, 88e) : Roux-bignolles. 

 

Le Metz Que Un Club n’est pas beau. Le Metz Que Un Club est efficace. Le Metz Que Un Club fait jouer de la guitare à son coach sur Anal+. Le Metz Que Un Club est toujours sixième de Liguain. Le Metz Que Un Club a autant de points que le Qatar Saint Germain. Le Metz Que Un Club joue l’Europe. Le Metz Que Un Club vous salut.

Kast & Deuch

Si vous en voulez encore, vous pouvez :
– Souscrire un abonnement à horsjeu.net (pour qu’on ne marche jamais seul comme Just Wide).
– Retrouver votre serviteur sur le rézo socianal du Touiteur, pour avoir votre dose quotidienne de FC Metz.
– Rire encore du 19e de Liguain, parce que c’est bon de rire.

2 thoughts on “Metz – Bordeaux (0-3) / Montpellier – Metz (0-1) : La Metz Que Un Club Académie mi-figue, mi-soumise

  1. Très bon. Gare aux fautes un peu trop nombreuses. Je veux bien me proposer pour des corrections avant publication… Je ne garantis pas non plus qu’il n’y en aura pas, mais moins, c’est certain. Continue ainsi.

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