Le Lion, terreur des forêts,
Chargé d’ans et pleurant son antique prouesse,
Fut enfin attaqué par ses propres sujets,
Devenus forts par sa faiblesse.

 

Cette académie est dédiée à mon ami, Nîmois au demeurant sympathique de minois, Roland Gromerdier.
En espérant que cela serve de baume à sa fêlure anale encore rougissante.

 


 

C’est pour célébrer notre der à Gergland que nous sortîmes la boîte à mandales. Il faut dire que les polis Gones nous donnèrent promptement la main en s’alignant comme la ligne Maginot.
Cela ferait presque mal au cœur de voir la détresse sur le visage de ce petit Portugais qui s’escrima à bétonner ses cages pendant que les pinpins qui lui servaient de défense se baladaient, mains aux poches et nez en l’air. Mais bon, à bien y regarder, à bien analyser toutes ces circonvolutions bravaches, on se dit, eh bien oui pourquoi pas se le dire après tout, on y pense tellement fort qu’on finit par le lâcher à voix haute : on s’en fout pas mal. Le score aide aussi à l’indifférence du sort des plus tristes ce soir, des plus défaits.

 


 

Les notes :

Pionnier réalisa des arrêts très importants, lui qui, bien placé toujours sur sa ligne ou dans les sorties, ne put rien faire sur les réalisations grosdaniennes, c’est donc un joli 3 qu’il ramènera à sa femme (enfin il a déjà dû lui ramener, à moins d’être resté pour se faire un bouchon).

Bensebaini n’a pas très bien compris où il devait se placer sur le terrain, nous non plus d’ailleurs, et lorsqu’il se décida à rester entre latéral et milieu défensif, il réussit à couvrir une surface assez importante, n’oubliant ni de récupérer des ballons précieux ni de défendre intelligemment, mais c’est à peine s’il fut dangereux en attaque, mis à part sur quelques corners, voilà donc un 3 pour cet empafé qui faillit se faire exclure, ne devant son salut qu’à la relative imbécilité de monsieur l’arbitre.

Congré ne se mit pas en valeur, non pas à cause de ses erreurs de crétin des Alpes auxquelles il nous avait habitués, mais bien parce que son travail consista à placer correctement un de ses pieds devant les attaquants adverses, ce qu’il fit relativement bien, contrairement à ses placements sur les corners lyonnais, notamment celui qui amena le premier but, il faudra donc retenir qu’il obtint un 3, avec les honneurs tout de même.

Hilton doit avoir horreur du changement et de l’inconfort tant ses performances s’enfilent et se ressemblent tellement que la redite devient évidente dans ces académies, et, le dictionnaire des synonymes devenant de plus en plus inutile au vu du nombre incalculable de ses prouesses, il faut interrompre le flot et avancer tout de suite la note de 4.

Deplagne fut le joueur le moins remarqué de la partie, mais il réalisa nonobstant une partie somme toute correcte, sans se fouler, sans se presser, seulement la performance collective est un frein à une note basse, il s’en sort donc lui aussi avec un 3.

Martin illumina le stade terni par l’ambiance éteinte de ses ouvertures chirurgicales, de ses récupérations et relances toujours dans le tempo, de son déhanché chaloupé à souhait, de sa grâce naturelle, non c’est une blague, enfin à partir du déhanché, bref, voici un 4 bien mérité pour Petit-Pied.

Rémy n’avait jusqu’à maintenant pas de famille, mais s’il cherche toujours, nous voulons bien l’adopter ici à la Paillade, parce qu’il fait quand même du bon boulot, et en plus il a deux prénoms, et rien que pour ça, ça fait 3, mais catégorie jambon supérieur.

Roussillon n’a pas trop compris lui non plus où il devait jouer, mais cela ne l’empêcha pas de déposer des chiures sur la tête de tous les Lyonnais qui le croisaient, enfin qui le regardaient passer comme les vaches avec le train, ni ne lui permit de marquer car à chaque fois il se fit stopper par le petit Portugais, alors, alors quoi ?, eh bien 3.

Dabo ne savait plus où donner de la tête, où donner du pied, mais il écrasa les fifres tel un général africain désireux de récupérer le sceptre régalien des mains d’un sale type élu démocratiquement, enveloppant la pelouse de sa cape géante en léopard, transformant chacune de ses balles en des missiles d’orfèvres atomiques, ne laissant rien ni personne lui piquer son bout de viande, alors pour toi, Brian Ier, dux bellorum des familles, la note maximale.

Boudebouz étonna plus devant un micro à la mi-temps que sur le terrain en distillant un discours plein d’intelligence et de lucidité, sans toutefois être la moitié d’un peintre balle au pied, n’exagérons pas, surtout lorsqu’il fallut éliminer l’alignement, certes pantomime, adverse en accélérant et en gagnant les duels, ce sera donc un très correct 3 pour le morceau de caca.

Ninga ne nous a coûté que 75 000 euros, tout est dit, il ne lui reste plus qu’à ramasser la note maximale et partir en courant, seul, sans personne pour le rattraper.

 

Les (grands) remplaçements :

Sanson  (Boudebouz) est de retour pour jouer les plus grands tours de son sac.

Camara (Roussillon) rentre et plante, Superrrrrrsub.

Yatabaré (Ninga) rentre et manque, Superrrrrteub.

 


 

Le bisou vigneron,
Marcelin Albert

 

 

 

3 thoughts on “Lyon – Montpellier (2-4) : la Paillade académie vermifuge

  1. Ton style c’est ton cul disait Léo en se pliant finalement aux exigences d’une salope.

    Ton style Marcelin, c’est l’âme de Notre France adorée en souffrance.

    Bravo

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