Metz que oune interview :

Le FC Metz est en Ligue d’eux. Les grenats ont éclaté la phase retour et finissent donc les trois dernières journées de champianal en roue libre, sans les mains et la bite à l’air. Du coup, pour la dernière à Sinsinf’, ce soir c’est la teuff : la génération 98 (celle du titre de vice-champion de France ex æquo) viendra disputer un match de gala pour le plaisir de ces dames. L’occasion pour Rigobert d’aller interviewer l’entraineur d’antan, notre Joël Muller natianal.

Bonjour Joël, alors heureux de cette remontée express du FC Metz dans l’élite ?

Oui très heureux. J’ai suivi quelques matchs du FC cette saison, et c’est amplement mérité. Nous retrouvons la place qui est la nôtre.

Vous remarquez qu’il faut que vous quittiez le club pour qu’on renoue avec le succès ?

En effet. Mais cela ne me choque pas. Je suis gentil mais je suis un sacré loser.

Pourtant sous votre direction, le FC Metz a frôlé le titre et en division une ! (NDLR : à la différence de buts, Lens a gagné le championnat. Yohann Lachor, si tu nous lis, suce un âne).

Oui mais frôler n’est pas gagner. Je vous le dis, ma vie est un échec permanent. Je fais partie de la race des Mécha Bazdarevic, Dominique Bijotat et autres Jean-Marc Furlan : c’est écrit sur notre visage qu’on va perdre.

Oui, c’est vrai que vous avez un peu les yeux qui chignent même quand vous êtes content. Qu’est ce que ça fait d’être Joël Muller au quotidien ?

Ben c’est chiant. Le matin on se lève et on est un peu triste. Ensuite, on dit bonjour à sa femme et on mange une tartine. Puis on va travailler. Sur le chemin on donne des sous à ce clochard sympa et un type nous bouscule. On mange un jambon-beurre à midi en étant un peu deg, puis on rentre le soir. On rigole un peu devant le petit journal, on ouvre un bouquin un peu nul. A 22 heures, on est fatigué et on va au lit.

Joli programme. Et entrainer ne vous manque pas ?

Si, l’odeur des terrains me manque. Mais je relativise en me disant que le seul club qui voudrait de moi, ce serait le FC Metz ; et entrainer le FC Metz implique d’entrainer Métanire. Et ça je ne suis pas prêt. Je n’ai pas les reins assez solides.

Qu’est ce qui vous fait si peur chez Métanire ?

Ben qu’il est nul plait-il ! Lui faire la passe c’est comme confier la sécurité d’Israël à Ahmadinejad, ça craint !

Pourtant, il y a bien pire que lui au FC Metz…

Oui, il y a ce torchon de Samy Kehli, mais sinon Métanire reste celui qui me chafouine le plus. Quand je le vois faire un contrôle, j’ai juste envie de pleurer.

C’est sûr que ça vous change des Song, Meyrieu et compagnie…

Oh ça oui. Song avait peut-être 42 ans quand il disait en avoir 23, mais il savait taper dans un ballon celui-là. Ça va faire du bien à Saint-Symphorien’ de revoir un peu de football ce soir.

Oh que oui. Merci Joël de nous avoir répondu. Au plaisir. Le bonjour à votre dame.

De même Rigobert. Bisous.

Metz que oune contexte :

Bon, ce soir y a double match. Et qui dit double match, dit double acad’. Car, dès 18h30, les anciens prodiges messins viendront étaler leur classe et notre nostalgie sur le pré. Histoire de nous rappeler que le foot des années 90’s, ça avait quand même des sacrés couilles de chameau. Ainsi, les Kastendeuch, Gaillot, Song, Meyrieu, Boffin, Blanchard et autres Robert Pirès viennent faire du bien à Sinsinf’ contre Jeff Strasser et ses acolytes Luxembourgo-anonymes.

Dans le foulée, on retombe dans le vil et le sale : Romain Inèz et sa bande doivent encore taper Cherbourg pour que la fête soit totanale. Cherbourg quoi ! Rien que le nom, t’as déjà envie de vomir. Mais passons. Au moins l’enjeu ne tuera pas le jeu, puisque Metz est déjà assuré de finir deuxième et les visiteurs sont condamnés au CFA. Du coup on veut des petits-ponts, des coups du sombreral, et autres mignardises footbanallistiques.

D’autant que Sinsinf’ revêtira pour l’heure ses habits d’apparat : déjà plus de 17 000 places vendues au matin du dit match. Encore mille et quelques et le record de National s’effondre. Après avoir battu le record de la meilleure affluence moyenne, Metz s’attaque à celui de la plus belle affluence. Et un Sinsinf’ plein aux as comme ça, ça gueule mon vieux. Du moins jusqu’à ce moment où Métanire fait la passe en touche.

Footibol :

Pour le match de gala, difficile de reconnaître qui est qui, car parmi les anciennes gloires du FC Metz, se sont également glissés Vincent Lambda, Jean-Philippe Inconnu, et Patrice Anonyme. Jeff Strasser, quant à lui, a porté son équipe du Luxembourg à bout de bras, et la partie a fini sur un nul mérité (1-1) avec un but de Robert Pirès pour les gentils.

Stéphane Borbiconul, 2/5 : Sans doute l’un des meilleurs physiquement, et pourtant à la ramasse niveau football. Stéphane a malheureusement dépassé sa date de péremption.

David Terrier, 3/5 : Un Métanire dans chaque jambe, David Terrier a fait le taff, avant de décéder à petit feu.

Philippe Gaillot, 3/5 : Le recruteur du FC Metz a bien bu et bien mangé pendant tout ce temps. Mais il a surtout tenu la baraque comme en 14.

Cyril Serredzum, 3/5 : En 6 puis en 5, Cyril a quand même un nom de famille trop cool.

Marco Morgante, 3/5 : Classique sans être banal, propre sans être flamboyant. Vieux sans être jeune.

Didier Lang ? : Vas savoir si c’était lui.

Mickaël Maurice, lol/5 : C’était seulement son 7ème match avec le FC Metz (bonsoir l’ancienne gloire), et Mickaël s’est claqué au bout de 5min. Grosse classe.

 

Sont entrés en jeu :

Sylvain Kastendeuch, 3/5 : Sylvain a joué avec le frein à main, de peur de voir débouler un Jérôme Bonissel balle au pied et de devoir encore une fois tomber dans le coma pour sa dernière à Sinsinf’.

Jocelyn Blanchard, 4/5 : Élégant, véloce et appliqué, Jocelyn Blanchard a encore du feu dans les jambes et du football dans la tête. L’inverse de Micciche quoi.

Danny Boffin, 4/5 : La « mobylette » va encore à la vitesse de la lumière dans son couloir. Dommage qu’il centre comme un âne, parce que ça donnait des frissons au Gobert.

Frédéric Meyrieu, 4/5 : Le maître-à-jouer messin en a encore sous la semelle. Peut-être même plus que dans le bide. Mais pas sûr…

Robert Pirès, 5/5 : Acclamé à son entrée, Pirès a fait le jeu avec sobriété et élégance. Le n° 7 historique a même trouvé le moyen de marquer de la tête et de nous faire vibrer une dernière fois.

Carmelo Micciche, 1/5 : La transparence incarnée. Et avec un semblant de coupe-mulet.

Geoffrey Toyes, 5/5 : « L’invité de dernière minute » pour ne pas dire le bouche-trou n’était pas venu pour rire, il avait un match à gagner et a tout pété derrière avec des tacles de classe mondiale.

Georges Zvunka, 5/5 : 76 ans et un repli défensif plein de courage et de professionnalisme. Malheureusement Georges n’a pas touché la balle, mais il a quand même été excellent.

Ne sont pas entrés en jeu :

Rigobert Song, 0/5 : Deuxième crampe de la saison pour le Camerounais. Pas cool.

Bruno Rodriguez, ? : Quelqu’un a-t-il des nouvelles de Rodriguez ?

Vedran Lukic : Nique le Kossovo.

Metz que oune match :

  • 18545 spectateurs dont 18000 cons : record battu malgré le temps.

  • Le Tifo de la Horda : cœur avec les doigts.

  • Les Messins débarquent sur la pelouse avec les cheveux teints. Classique. Sakho pense être à la mode.

  • Romain Inèz a appris à jouer au football dans une cave à trisomiques, il n’y a pas d’autres explications.

  • Bourgeois, contrôle, frappe. 1-0. Hommage à Cyril Pouget, sans qui tout cela serait arrivé quand même.

  • Quand Métanire déborde, les enfants pleurent.

  • Bouna Sarr est tout aérodynamique ce soir.

  • Ou alors le problème d’Inèz est qu’il voit tout en 2D…

  • Dieu se trompe en codant la matrice, Cherbourg égalise. 1-1.

  • Attention, Proment est resté coincé sur un dos d’âne.

  • Ah non, Dieu se fout juste de notre gueule. 1-2.

  • Cherbourg est donc venu pour 1) gâcher la fête 2) faire le spectacle : entrée d’un noir qui s’appelle Marguerite.

  • Cherbourg a eu plus d’occasions en un match, que dans toute son histoire.

  • Rigobert n’aurait jamais pensé écrire Cherbourg autant de fois à la suite. Ça craint.

  • Metz pousse, les hémorroïdes de Kévin Lejeune éclatent sur son visage.

  • 1-3 : Robert Pirès et ses copains sourient un peu gênés.

  • Fin du match. Tous les abrutis du monde avaient rendez-vous à Sinsinf’ et huent l’équipe qui monte en Ligue d’eux, sans avoir fait « un trop mauvais match ».

  • Quelques-uns sont encore plus cons, et les félicitent.

  • Dieu se bidonne. Albert Cartier aussi. Ah nan.

Les images, avec du foot, du sexe et Robert Pirès. Mais tout ça est intimement lié.

L’œil du Gobert :

Anthony M’Fa, 1/5 : Le joueur le plus contesté de cette saison a souvent trouvé en Rigobert un rempart, une citadelle, un refuge dans la nuit. Mais cette fois, difficile de ne pas reconnaître que M’Fa ressemble beaucoup trop à un U15 nigérian qui ne sait pas choper un ballon aérien. Par contre de là à le lyncher et à l’incriminer exclusivement pour les buts concédés, il y a un pas de demeuré que Rigobert ne saurait franchir qu’avec un maillot de Nancy sur les épaules. Jamais.

Romain Métanire, 2/5 : Le débordeur professionnel du FC Metz a encore frappé. Souvent à côté de la balle, mais le cœur y était.

Gaëtan Bussmann, 3/5 : Pas loin d’accrocher le 4, Bussmann ressemble encore beaucoup trop à un défenseur letton pour qu’on puisse lui faire confiance.

Bruno Cirillo, 4/5 : L’un de ses meilleurs matchs, sans aucun doute. Papi rital a fait parler l’expérience et aurait même pu marquer si Dieu n’était pas un sale arabe.

Romain Inèz, 2/5 : Communsymbole de sa saison, Romain Inèz sait défendre mais ne sait pas jouer au foot. Et comme il a une gueule de hyène et une coiffure de Kévin, du coup on l’aime pas.

Mayoro N’Doye, 4/5 : Formidable petit noir, Mayoro a fait du Matuidi mais avec Sakho devant. Un abattage digne des plus grands bouchers moldaves.

Grégory Proment, 1/5 : Tellement vieux qu’il court en sourd-muet, Proment mérite quand même son ovation parce qu’il est cool.

Bouna Sarr, 4/5 : Bouna est en feu pour cette fin de saison. Dommage que ses copains soient nuls parce que casser des reins pour faire la passe à un tétraplégique en phase terminale, ça ne sert à rien.

Kévin Lejeune, 1/5 : Avec sa gueule d’ange on pourrait tout lui pardonner <3. Nan je déconne, vas mourir chien de la casse.

Diafra Sakho, 1/5 : Grande perche mal à l’aise et mal chaussée, on aurait dit une vieille cougar dans une croisière pour beaufs et avec le mal de mer.

Thibault Bourgeois, 2/5 : Buteur-croqueur, Bourgeois est un gentil homme nul bon gros technique et rigolo.

La remplacenterie :

Yéni N’Gbakotal, 3/5 : Génie aurait tout pété s’il avait eu le droit de faire un peu plus longtemps du football avec ses camarades.

Alhassane Keita, non noté : Rien à se mettre sous la dent. Comme beaucoup d’autres Africains. C’est malheureux.

Guido Milan, 0/5 : Le chouchou sent la mort.

Samy Kehli, 5/5 : Samy je t’aime.

Albert Baning, adieu/5 : C’était marrant de te connaître.

La saison est donc terminée. Mais pas celle de la Metz que un club Académie qui revient bientôt pour faire le bilan calmement.

D’ici là, portez vous tant bien que mal,

Bise anale,

Rigobert Pirès.

4 thoughts on “Metz- Cherbourg (1-3 ), tous a poil, et on se caresse.

  1. Moi j’ai trouvé Rodriguez,

    Planqué dans les salons d’honneur de la Ouest à siroter de la Bofferding avec Pouget.

  2. Que d’aigreur pour un club de merde sis dans une ville encore plus pourrie. Dire que ça va se retrouver en ligue 2, beurk. Bon je les regarderai pas plus mais ça me donne envie de boire un verre de vinaigre en regardant ma vhs des plus beaux incendies du XXè siiècle.

  3. Bon, derby l’année prochaine mon petit Gobert. Si c’est pas du football vrai, je ne sais pas ce que c’est.

Répondre à Cascarinho Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.