Metz – Paris Fc : 3-0 La Metz Que Un Club Académie aurait voulu être un oiseau

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Le retour attendu de Rigobert Pirès


Salut Tati,

Puisque ce n’est pas jour de fête, la METZ QUE UN CLUB ACADEMIE prend ses couilles, et les tapote sur le crâne de Guerriero, ce bel homme, qui le premier, a accepté de se prêter au jeu de la nouvelle et rutilante rubrique Metz que oune Interview. Et si tu n’as pas la chance de savoir lire, Rigobert a pensé à toi, en créant une autre nouvelle rubrique : la Metz que oune Image, un poil plus bas. De surcroit, vivant dans une région à risque de trisomie 21 et autres maladies sexuellement transmissibles, il crée une troisième et encore plus nouvelle que les deux autres rubriques sous le nom original de : Metz que oune maladie orpheline. Deux poils plus bas. Et donc 100 + attendre :

 

METZ QUE OUNE INTERVIEW :

Bonjour Ludovic Guerriero, vous êtes chauve, et vous êtes un ancien joueur du FC Metz. Quel regard portez-vous sur votre ancien club ?

Bonjour Rigobert, oui je suis chauve. Y’en a qui naissent roux, femmes, ou juifs, et y’en a qui naissent chauves, c’est comme ça. Sinon, sur mon ancien club, je suis presque assez déçu-content mais pas totalement. C’est un sentiment bizarre.

Bizarre, comme vos statistiques à Metz : alors qu’on vous a présenté à votre arrivée comme un joueur confirmé, votre bilan n’est pas terrible. En 215 match joués vous avez touché 1489 ballons, et vous en avez perdus 1603. Comment est-ce possible ?

Tout est une histoire de karma. Dans ma vie d’avant, j’étais un ouzbek alcoolique, et dans celle encore avant, j’étais un Kangourex. Du coup j’ai appris à ne jamais réfléchir. C’est ce qui me permet d’avancer.

D’avancer lentement alors. Parce qu’il faut reconnaître que votre qualité première n’est pas la vitesse de pointe…

Je ne pense pas que ce soit une question de pointe. Je pense que tout est dans la technique. Et la technique on la bossait pas trop avec Dominique (NDLR : Dominique est un surnom amical donné à Bijotat.)

Vous bossiez quoi alors ?

Les maths, la SVT, et on faisait des jeux genre « épervier part en chasse » ou balle aux camp de concentration.

Et les joueurs, ça ne les choquaient pas de ne pas bosser un peu le foot à l’entrainement ?

Si, beaucoup se plaignaient. Mais j’avais pour consignes de leur péter la gueule si ils faisaient des réflexions sur les séances. Et quand ça suffisait pas, j’allais intimider leurs enfants avec mon visage.

D’accord. Et maintenant, vous avez un nouveau club de merde, en l’occurrence Chateauroux, comment se passe votre intégration ?

Franchement bien. J’ai enfin l’impression d’avoir trouvé un club qui me corresponde. A tous les niveaux. Ce club a tout : la renommée, des joueurs de talent, etc… Parce que bon, je ne pouvais pas rester à Metz, le National c’est pas pour moi, j’avais besoin de rester en Ligue d’Eux avec les vrais hommes.

Du coup on risque de vous retrouver à Sinsinf dans un an. Vous avez hâte ?

Je ne comprends pas la question.

Merci Ludovic d’avoir répondu sincèrement.

S’il vous plait merci.

RP.

 

METZ QUE OUNE IMAGE :

Relance de Romain Inèz :

(Jeuenmouvement c’est bieng )

 

METZ QUE OUNE MALADIE ORPHELINE :

Cette rubrique vise à promouvoir notre région frappée de plein fouet par la peste et le SIDA en montrant qu’on peut malgré tout réussir avec du courage et de l’alcool.

L’ancien voisin de droite de Rigobert s’est reconverti dans la chanson engagée.

 

METZ QUE OUNE MATCH :

En ce moment de ce côté-ci de l’Allemagne, c’est pas la joie. Metz enchaine les prestations anales, comme Rigobert avec ta maman. Et dans les deux cas c’est pas beau à voir. A ce rythme là, nos petits grenats vont se retrouver troisièmes. Et qui dit troisième, dit derrière le Poiré sur Vie. Et ça, Rigobert n’en veut pas. Du coup, toutes les petites couilles de loup qui trottinent avec nonchalance (sauf toi Milan) vont nous faire le plaisir d’inonder leur maillot, et de manger tout cru le vrai club de la capitale.

En effet, Metz s’apprête à recevoir le Paris Footbanal Club et son palmarès digne de la maman du petit Jésus. Sauf que la maman du petit Jésus est quand même plus swag. D’autant que Paris pointe à la dix-huitième place, synonyme de honte inter-galactique. Parce que dix-huitième de Natianal, y’a pas pire, à part Strasbourg. Et Nancy. Mais bref, les Messins devront quand même faire claqueter leurs joyeuses s’ils ne veulent pas que le Gobert soit tout fâché.

Sans Sakho, suspendu pour imbécillité extrême lors du match de coupe de France, le FC Metz fait du neuf avec des vieux : 3-4-3 des familles, ambiance scandale, danse de vandales. Ou ambiance Napoli. Mais sous zéro °. Quelques milliers d’innocents venaient pourtant garnir de leur graisse pataude et la goutte au nez l’antre mythique du Gobert et sa bande. Pour quoi ? Pour voir du vomit d’aveugle :

-2e : Entrée des joueurs sur la pelouse. Personne ne sait encore que les quarante-cinq prochaines minutes seront les plus dures de leur vie.

-1e : Sauf peut-être pour ce jeune homme à la gauche de Rigobert, qui vu l’étendue de sa bêtise conjuguée à une gueule d’arménien post-génocide, doit s’attendre à ce que les quarante-cinq prochaines minutes ne soient pas pire que celles qui suivront. Et ainsi de suite.

1e : Le froid engloutit Rigobert.

34e : Rigobert se réveille en sursaut. Il vient de rêver de Samy Kehli en train de jongler avec la tête de Guerriero. C’était horrible. Qu’est ce qu’il jonglait mal !

37e : Bien servi par Cornet, Bouna Sarr percute et centre sans faire exprès. Bussmann reprend comme ça vient. 1-0. Confettis.

41e : Le petit assis derrière Rigobert, à son papa Michel : « C’est Dieu qui décide quand c’est la fin du monde ? ». Pas de réponse du Papa.

42e : Le petit conclut tout seul : « De toute façon Dieu il est mort, c’est les mayas qui décident. Les mayas ils ont toujours raison ». C’est donc sûrement la dernière académie. Flute.

44e : Bussmann s’enflamme dans le couloir gauche. Et toujours aussi volubile, notre petit bonhomme déclare son amour : « Mais pourquoi il fait les dribbles ? Il sait pas faire les dribbles lui ! ».

Trêve.

 

47e : Hausse de rythme. Rigobert sourit.

51e : Bien servi dans la surface, Cornet se fait tacler et s’envole haut dans le ciel étoilé. Pénalty. C’est Génie qui s’en charge et qui transforme. 2-0.

54e : Il fait un froid de canard.

68e : Action d’éclat chez les grenats. Maxwell Cornet élimine comme un grand dans la surface et ajuste du gauche. C’est trop facile : 3-0 et des brouettes.

71e : Sur une action anodine, l’arbitre assistant a le malheur de lever son drapeau avec un peu trop de zèle ; s’ensuit une ode à Horsjeu de toute la tribune. A chaque nouvelle action messine, ça reprend en cœur le tube de MC FootX. Rigobert est content.

74e : Ah, voilà que même les canards s’en vont.

80e : Par contre là ça rigole plus, c’est les Marcheurs Blancs qui arrivent.

81e : Au temps pour Rigobert, ce n’est en fait que Carlo Molinari qui a encore un peu vieilli.

85e : Et le moment comique du match. Alors qu’Albert Baning (le vrai, celui du PSG !) s’apprête à faire ses premières minutes avec son 84ème club, l’arbitre lui refuse l’entrée : il a oublié de mettre des protèges-tibias le bougre… Cartier le prend bien.

86e : Ah non.

88e : Entrée effective d’Albert Baning. Qui a donc mis trois minutes pour mettre deux protèges-tibias. Nonchalance africaine.

89e : Carton jaune pour l’ami Albert. D’une charge un poil virulente sur le gardien adverse, Baning lui casse toutes les côtes et remporte sa première biscotte, trente secondes après son entrée. Sens du spectacle et tout et tout. Début en fanfare.

93e : L’important c’est les trois poings.

Fin. (à suivre)

 

LES YEUX DU GOBERT :

Johann Carrasso, 5/5 : « Frère de » est très fort. Depuis un mois, il nous envoie des prestations de haut vol. Metz n’avait pas eu un gardien comme ça depuis Lev Yachine.

Romain Inèz, 2/5 : Trop con pour avoir froid, Inèz a eu peu de boulot, ce qui lui permet d’aller chercher à la gnak ses deux premiers points depuis longtemps. Non pas qu’il n’ait pas fait la traditionnelle relance-glissade en touche, mais juste parce que.

Guido Milan, 4/5 : Le chouchou a fait le taff bien calé dans son fauteuil en poil de Samy Kehli. De la tête, du torse, des épaules, des pieds, des mains, ou des couilles, Milan prend tout ce qui bouge. Sobriété heureuse.

Ali Bamba, 3/5 : Retour encourageant pour Ali Bamba. On n’a pas vu les quarante voleurs.

Gaëtan Bussmann, 3/5 : Radar de recul, frein à main, désembuage avant et arrière, ceinturage de sécurité, … Homme-bus magique.

Romain Métanire, 3/5 : Métanire fait tellement de trucs dans un match qu’à la fin, on ne sait plus du tout si c’était bien ou si ça puait la mort. Tout ce qu’on sait, c’est que Romain court comme un dératé pendant 90 minutes. Personne ne sait ni pourquoi ni après quoi, mais il court.

Ahmed Kashi, 2/5 : Ahmed commence à empiler les matchs et ça se sent. Il rouille. Bon, il a encore été gratter huit mille ballons, mais faut dire que les adversaires coopéraient. Un peu comme les juifs avec les nazis.

Grégory Proment, 4/5 : Chef d’orchestre en slow-motion.

Bouna Sarr, 2/5 : Bouna est pétri de talent. Mais il fait encore un peu trop la ballerine pour que ça se voit à l’œil nu.

Génie N’a pas de gâteau, 2/5 : Mystère et boule de gomme. Rigobert serait très déçu que le gamin vienne alimenter un peu plus le cliché footbanallistique de l’éternel espoir. Il a tellement de football dans les pattes que ça déborde et ça fait de la bouillie de fiente de porc. Rien que ça.

Gnaly Cornet, 3/5 : Plus jeune buteur de l’histoire du FC Metz ? Rigobert ne sait pas et Doudouce ne répond pas au téléphone. Du coup si tu es un bénévole de l’Internet, ce genre de bonhomme qui adore dire aux autres des choses qu’il sait, eh ben c’est le moment ou jamais. Tu prends tes petits doigts boudinés et tu pianotes sur ton clavier un « Oui » ou un « Non » suivi de la blague ou de la précision de ton choix. Merci patron.

 

Les nuls qui étaient remplaçants et qui ont eu du temps de jeu :

Kévin Zig-Zag Lejeune, non noté : En fait toi ta passion, c’est le slalom. Eh ben y’a pas d’heure pour se faire plais’ avec un couscous-merguez, vas t’acheter des skis.

Albert Baning, non noté : Physique de prisonnier dans les séries américaines. Vitesse de mon Papi en trottinette. Humour noir. Intelligence de plan travail.

Mayoro N’Doye, non noté : Rigobert pleure de ne plus vous apercevoir Mayoro. Cartier est un vil salaud, vous méritez mieux. Pardon.

 

Trois points dans la besace, alors que de son côté Créteil perd enfin un match. Metz recolle donc à six points du leader (battu à domicile d’un cinglant 3-0 contre Colmar, ceux qui sont bien meilleurs que Strasbourg). Maintenant va falloir essayer de jouer au foot, même à l’extérieur. Même devant 600 personnes. Eh oui, les joies du Natianal…

Cadeau du passé : http://www.youtube.com/watch?v=ebWtb0jJViU

 

Rigobert Pirès.

3 thoughts on “Metz – Paris Fc : 3-0 La Metz Que Un Club Académie aurait voulu être un oiseau

  1. Carrasso à toujours été fort avant sa blessure et son passage Rennes – Monaco. Il était titulaire à la place de Jourdren à Montpellier et c était pas une lubie du coach.

  2. Quand je pense qu à l OM on faisait jouer Rudy Riou dans le champs à l entraînement et qu on a eu droit à Andrade et Bracigliano comme doublure de Mandanda alors que des bons jeunes comme Carasso et NDy Assembe et dans une moindre mesure Diallo, NDiaye, Delle, Cros, Dreyer, Coulibaly doivent pas coûter bien cher même si l OM surpaye toujours ses recrutements. En doublure Lyon a Lopes, Paris a Aloe (Douchez est plus qu une doublure), Lille a Elana, Toulouse a Blondel (ou Pelé) etc…

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