Monaco – Guingamp (3-2), la Paysan Breton Académie livre ses notes

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Le compte est bon.

En retrait de notre monde, je savourais une vie un peu plus douce dans les catacombes alloués pour ma détention de damné des internets.
Près à me faire doucement oublier pour définitivement me faire balayer par le temps, comme la mer balaye sur le sable les traces de mes méfaits sur les petites filles qui gambadait sur les plages Costamoricaines.

Les sirènes de la médiocrité ont fini par me sortir de mon intense méditation. Pas pour parler du match face à Caen, non. Les Normands sont une infâme sous-race qui ne méritent même pas que je termine cette.
Pas pour évoquer les rumeurs d’arrivées de Michel Der Zakarian au club non plus. Un entraineur insignifiant, reconnu uniquement par sa famille, son chien ou ses voisins ne mérite pas ce club. Surtout pour quelqu’un qui nous a toujours craché à la gueule. C’est un petit loser frustré qui n’a jamais rien remporté en tant qu’entraineur et qui, en temps que joueur, est uniquement connu pour s’être déféqué dessus lorsqu’Eric Cantona est venu lui déposer sa bite sur son front pour le déguiser en licorne. Personnellement sur un terrain Eric Cantona m’aurait appelé Papa et serait allé me chercher des rafraichissements à la mi-temps. À la fin de la rencontre il aurait probablement insisté pour brosser la semelle de mes crampons également. Avec ses ongles. Alors si j’entends encore une fois le nom de Der Zakarian associé à Guingamp j’appelle les autorités pour le faire expulser dans son pays natal : Le goulag.
Et, non, ce n’est pas à cause du rire constant que provoque le Stade Rennais depuis près de 60 ans que je suis reviendu.
Non si je suis revenu parmi vous c’est qu’il y a quelque chose qui m’a complètement fait bondir lorsque je lisais tranquillement mon café en buvant mon journal cette semaine. Je consultais la rubrique sport pour découvrir un peu quel adversaire allait être dévoré à la sauce Jimmy Briand le week-end. Et là quel fût ma surprise ! j’ai failli recracher mon Figaro par le cul (ce qui représente assez bien la place que devrait occuper ce journal mais là n’est pas la question)

En effet, j’imagine que ça a dû vous faire le même effet quand vous avez appris la nouvelle : le match se déroule à 19 heures !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ce qui coïncide avec le 28e apéro du samedi du taulier de ses lieux paysannesques.
Pareille situation particulière mérite bien que je prenne quelques minutes pour vous livrer l’étendu de ce spectacle. Haut en couleur je l’imagine. Comme le jaune, le rouge et le point de penalty probablement.

Monaco donc, un adversaire sans intérêt. Je n’ai pas envie de gaspiller d’avantage les touches de mon clavier pour des BOURGEOIS!

Jocelyn est bien embêté pour constituer une équipe de football en ce samedi puisqu’il doit faire face aux absences de Christophe Kerbrat, Moustapha Diallo et Thibault Giresse (futur Zidane). À celles-ci il faut ajouter Lévêque et Bénézet.

Dorian Lévêque qui va donc arrêter son compteur match à 13 cette saison, l’année dernière c’était 18. En fait Dorian il est à mi-temps, la seconde partie de saison il avait une manucure puis devait récupérer ses gosses à la garderie j’imagine.

Du coup on démarre le match de la sorte :

Lössl – Jacobsen, Sorbon, Angoua, M.Pereira – Coco, Sankharé, Cardy, Salibur – Briand, Erding.

Laurent Turpasses, un ami facteur et arbitre amateur dans ses heures les plus sombres a accepté de suivre la rencontre pour me donner son regard aiguisé sur les faits de jeu. Laurent est facteur à vélo mais n’utilise pas de selle soit-dit en passant.
Nul doute que sa présence ne sera pas des plus déplaisantes. Elle servira probablement de prête-insultes à cette académie. LAURENT TURPASSES EST UNE SALOPE hum hum test micro.

Ouais ça va le faire comme sur une banquette arrière.

La bataille

la pornographie vraie selon la Paysan Breton Académie.

Je vais en faire ma cover sur les réseaux sociaux. Je vais lancer un leetchi pour que m’en fassiez un t-shirt ou un poster que j’accrocherais dans mon salon.

Avec une équipe inhabituelle et surtout une baisse d’entrain en raison du confort relatif du classement, les Guingampais peinent à s’impliquer dans la rencontre. C’est donc Monaco qui se montre dangereux dès le début, notamment sur corner. Bagayoko vient en couper un au premier poteau mais Lössl, vigilant, protège les siens. À la 6e, sur un nouveau corner, cette fois c’est Wallace qui hérite du ballon et qui envoie une grosse mine au-dessus du but de Lössl. À force de subir, l’En Avant fini par craquer peu après le quart d’heure de jeu. Sur un énième corner, Raggi reprend la gonfle et trouve la barre. Le ballon arrive jusqu’à un Traoré de la ligue 1. Une sorte de grande gigue très noire et très nulle qui contrôle et reprend en demi-volée. Ça fait filoche. ASM 1-0 EAG.
On réagit enfin, à 10 minutes de la mi-temps… Sankharé transmet à Briand qui attaque côté gauche. Il sert Coco dans un intervalle qui crochète un joueur avant de frapper et de se faire contrer par R.Carvalho. Mais bon, pas de quoi fouetter un chat. Surtout que trois minutes après cette réaction d’adolescente, Nabil Dirar en position de frappe à l’entrée de la surface, adresse une salve que Lössl allait tranquillement récupérer mais Julien Cardy tenait absolument à tacler de désespoir, histoire de se donner un air de héros pour midinettes. Son tacle prend Lössl à contre-pied et permet à Monaco de doubler la marque. Bien joué l’artiste. ASM 2-0 EAG.

Mi-temps, je laisse la parole à Laurent Turpasses qui nous livre son regard d’expert sur la première période du corps arbitranal : Première période maitrisée par les hommes en jaune. Il n’y a pas eu de débordement. Très peu de fautes et aucun carton distribué. Mais il y avait penalty sur Lacazette.
Merci Laurent, tiens barre-toi avant la fin, j’en ai marre de ta gueule de fonctionnaire. Merci.

On se fait tellement chier pendant ce match que j’ai le temps de faire des tâches ménagères (et non pas des tâches sur une ménagère) une déclaration d’impôt, une commande de Pizza et mater un porno intitulé « Clément T***** with young girls and red cards » c’était d’ailleurs vachement bien.
D’ailleurs je vous propose un petit interlude musicale et vocabulaire. Vous parler de fait de jeu me fait grandement chier.

Non mais sérieusement, jusqu’à l’heure de jeu on a rien vu. Ah si, une barre signée Bagayoko côté Monégasque. Mais ça tout le monde s’en branle.
Et à l’heure de jeu, c’est Jonas Lössl qui a suppléé sa barre transversale pour triompher devant une frappe pied gauche de Fabinho et face à Costa qui ne trouva que le torse soyeux du beau Danois. Je suis pas pédé mais pour Jonas je pourrais faire une exception. En contrepartie, Guingamp réagit toujours aussi mollement avec une frappe un peu forcée de Jimmy Briand sur un mauvais renvoi Monégasque. Subasic se couche pour arrêter la lente tentative. À la 73e Moutinho envoie Fabinho dans la profondeur. Le Brésilien trouve Dirar en retrait qui dévisse totalement sa tentative
Mais fort heureusement, un show a été programmé pour nous réveiller dans le dernier quart d’heure. Et c’est au cours de ce show que Mevlüt a réduit la marque. Observez plutôt. Non moi c’est Odile.

ASM 2-1 EAG.

On a malheureusement pas la chance de pouvoir espérer bien longtemps puisque sur l’engagement on défend comme des Arméniennes séropositives et Monaco refait immédiatement sa différence via un beau mouvement de Bernardo Silva. ASM 3-1 EAG.
Dans les dix dernières minutes Benjamin Angoua se dit qu’il serait de bon ton de marquer de son empreinte la rencontre ainsi que le dos de Thomas Lemar. En l’espace de 5 minutes, Benjamin saute plus haut que tout le monde malgré ses grosses couilles de taureau et claque une tête qui ne laisse aucune chance à Subasic avant de coller un bon gros coup de genou des familles dans les reins de Thomas Lemar. Comme ça, parce qu’il est comme ça Benjamin, violent oui mais gratuitement surtout.
ASM 3-2 EAG.

COUP DE SIFFLET FINAL SIFFLÉ PAR LE FION DE CLÉMENT TURPIN, C’EST LA DÉLIVRANCE POUR L’EN AVANT DE GUINGAMP QUI GRACE À CETTE DÉFAITE SE MAINTIEN EN LIGUE 1 PIZZA HUT. TUTUTUTU LES DRAPEAUX ALGÉRIENS PLACE DU VALLY, LES ULTRAS RÉCLAMENT LA LIBÉRATION D’ABDELHAFID TASFAOUT !

Ça ? Ça c’est mon maintien en ligue 1 dans ta bouche petite ingrate. Alors tu remballes tes grands airs et tu savoures.
Et tu dis merci aussi.

Ce maintien acquis dans la défaite est un mélange de plusieurs sentiments. C’est aussi doux qu’une relecture de Blaah qui expose les ordinaux et aussi frustrant qu’une annulation d’horsjeuïades.

WAR RAOK GWENGAMP !

Les paysans notés :

Lössl (4/5) : Oui il a encore ramassé trois buts dans la musette, mais Jonas est beau, fort et danois. Et il sauve une multitude de situation, sans lui l’En Avant afficherait le bilan carbone ligue 1 de Troyes moins celui d’Arlavignon divisé par celui d’Istres, à savoir le même nombre de points que l’OM cette saison.

Jacobsen (1/5) : Bah alors Jaco ? T’avais pas envie de jouer la deuxième mi-temps ? c’était pas ta guerre ? Ben tiens je te colle un 1 pour la peine.

Sorbon (4/5) : Associé à un grand déséquilibré en mal de meurtre sanguinaire, Jérémy fait office de gentil flic en défense central. Celui qui te fracasse pas à grand coup d’annuaire et qui va te chercher un verre d’eau. Il n’en reste pas moins infranchissable.

Angoua (4/5) : Benjamin apparaît sur les pelouses de Ligue 1 uniquement les soirs de pleines lunes ou si tu répètes trois fois son nom devant ton miroir. Une fois qu’il est présent il mange les âmes des attaquants et les marque d’un grand coup de genou n’importe où sur le corps. Il met les pieds où il veut Benjamin, et c’est souvent dans la gueule.

M.Pereira (3/5) : Résolument offensif d’habitude, on l’a assez peu vu cette fois.

Sankharé (2/5) : A joué trop bas pour pouvoir apporter quoi que ce soit. Et comme il ne défend quand même pas il a été assez inutile.

Cardy (1/5) : Il a bafouillé un football-entreprise d’une entreprise d’handicapé moteur. Il se prend pour un gros caïd du milieu de terrain alors que je ne suis pas certain qu’il arriverait à rattraper un gosse du challenge wanadoo de la mi-temps pour lui prendre le ballon.

Coco (3/5) : Ben il reste peu décisif et plutôt maladroit, mais il combat beaucoup pour la gagne le ballon. Il faudrait qu’il soit moins naïf et ça sera pas mal.

Salibur (2/5) : Sorti sur blessure à la pause. Quelques semaines après un retour de blessure. Saison terminé. Il s’était illustré uniquement par un coup franc, évidemment non cadré.

Briand (3/5) : Quasiment le seul à avoir bougé son cul en attaque. Mais comme il était associé à un gros segpa de la vie il a eu toutes les peines du monde à construire quelque chose devant.

Erding (1/5) : Il est tout nul. Ne sent pas du tout les coups, ne porte que très peu la balle et ne participe pas au jeu de son équipe. J’ai l’impression que Ronnie Schwartz était moins ahuri sur le terrain, j’ai chopé un cancer en le regardant jouer au foot.

Les paysans qui pelaient des châtaignes :

Dos Santos (2/5) : Une entrée très sérieuse dans un rôle qui n’est pas le sien, j’insiste. Mais il doit faire preuve de plus d’agressivité sur le porteur.

Blas (2/5) : Trop discret.

Privat : On l’aime bien au village. Mais uniquement pour son physique d’agriculteur.

Gwen Tagrenmer

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