Coucou c’est Marcelin, ton petit père des familles, le mandarin des patelins languedociens, l’ascète des pinèdes qui te caracole la fiole en tiges de 8. Je suis mort, je suis renaquit, je suis omniscient, je suis partout. J’en ai eu marre de blablater avec Saint-Pierre et les toucheurs de nouilles stellaires sur mon petit nuage, alors j’ai pratiqué la renaissance solaire. Je vais même former ma propre secte, je vais forniquer des juments en faisant du lyrisme équestre, on me donnera du flouze en masse pour que je les guide vers la lumière céleste. Mon cul sera divin, mes couilles seront sanctifiées, mon règne arrive bande de salopes dégénérées. Prosternez-vous devant lou Maistre dou Clapas, devant la plume féconde qui fait et défait les cons comme un collier de perles de tchi venues de pays où bin, y a que dalle. Voilà alors voilà bien sûr on remarquera que je n’use plus de la troisième personne pour parler de moi-même. Non pas que j’ai retrouvé un semblant d’humilité, non simplement j’ai décidé de boire intelligent, donc de plus prendre des murges tellement énormes que je dédouble ma personnalité à foison, comme un Chamois de Dijon, ou de Laval, enfin bon du côté du Poitou quoi. Non maintenant que j’ai tellement frôlé la mort que je lui ai payé un godet, je bois avec énergie méthodique. Je m’explique : je bois vite et trop, mais je m’organise. Par paquets de 15 verres le matin, 30 l’après-midi, 60 le soir. C’est beau la méthode quand même, ça vous pose un homme.

Trêve de galéjades, sempiternels bavardages dont je vous sais friands mais dont la faconde pourrait nuire à la véritable portée de cette bafouille.

Une semaine après Holiday On Ice, les petits tentaient de se racheter une conduite, sans les pneus neige cette fois. Cabella, a.k.a Miaou Miaou, étant blessé tout comme l’ami Souley qui pour le coup devenait littéralement un bras cassé, Belhanda semblant avoir abandonné toute idée de redevenir le trublion du bastingage qu’il était la saison passée, le jeu montpelliérain ne présageait pas une fiesta dans le slip de la bonne sœur.

Eh bin mon con les augures s’étaient pas trompées. On aurait dit un match de PH décisif pour le maintien. De la partasse du dimanche après midi sur le parking de la Z.A.C de Frontignan du plus bel acabit, encore un coup à s’envoyer double dose pour pas péter la téloche avec la tringle à rideaux. Le seul événement de la soirée fut non pas le but, mais le moment où j’apportai la soupe à la Mireille, restée à la cave à cause d’un regrettable incident. Jeudi, cette conne a rien trouvé de mieux que de se cacher pour me faire une surprise pour la Saint Valentin. Pensant que c’étaient encore ces putains de ragondins qui avaient envahi ma cave à vin, j’ai pris la chevrotine et j’ai bouriné. Obligé de me coltiner les 25 marches pour lui apporter le manger, maintenant, à cette grognasse.

Comme s’ils avaient honte, le but fut un éclair dans la nuit de la technique. Les petits se sont dépêchés de sortir une belle action, pressés de retourner à leur apathie de merde en barre et à leur déchets techniques dignes de la collec de Nicollin. Comme un symbole de contre-courant, ce sont les deux chèvres en chef qui en sont les maestros : Dormeur et Atchoum, les nains joyeux de l’attaque montpelliéraine.

Ensuite, les quelques occasions du Rennes discount, avec ses nègres joyeux comme Jeff « le roi » Louis et Titi la Flèche, ont réussi à me faire me décider sur une chose : «  s’ils égalisent, je casse tout ». Loulou m’en sera témoin, ce furent mes mots.

Alors je le dis, nous avons le cul bordé de nouilles, buvons pour oublier ce match de merdre et fêtons le retour de vos deux serviteurs, qui vont vous faire des régalades par cagettes de 50.

Les titulaires :

Jourdren (4/5) : Sauve les meubles sur une parade magistrale, et rassure par ses sorties et ses dégagements toujours propres. Soliiiiide.

Congré (2/5) : Son père c’était le vitrier de Bamako. Inexistant, sauf pour tenter des reprises de volées des 40m qui finissent par croiser les météorites de Russie.

Hilton (4/5) : La samba que nous a joué l’ami Vitorino ne fut certes pas gracieuse mais elle a fait suffisamment de bruit pour que rien ne passe.

El Kaoutari (3/5) : Rien à dire, ce type est sobre. Quelle horreur.

Bedimo (2/5) : Le vitrier de Bamako a niqué la femme invisible et voilà ce que ça a donné. Mi-Congré mi-fantôme, Henri a disparu des radars.

Pitau (2/5) : Le joueur de PH qu’il manquait a Montpellier pour vraiment passer pour des branques de première bourre. (remplacé par Dabo)

Estrada (3/5) : Rien ne sert de récupérer, il faut garder la balle au moins.

Belhanda (3/5) : Toujours trop loin de son meilleur niveau, il joue les moulins de luxe en brassant le vent pour moudre la merdre qu’il produit.

Utaka (3/5) : Très intéressant dans la percussion, mais sans soutien cela reste du tam-tam pour touristes en manque d’exotisme. « Oh maman regarde le noir qui fait boum-boum ! ».

Dormeur (3/5) : Je pouvais même pas lui foutre deux à cet encatané, il fait la passe décisive à la suite d’un bon rush sur le côté. Pour le reste, reportez-vous au surnom. (remplacé par Martin)

Atchoum (3/5) : Echappe lui aussi au 2 grâce à son but tout en réalisme digne d’un renard des surfaces. Pour le reste, reportez-vous au surnom. (remplacé par Charbonnier)

Les entrants :

Dabo : Et mes couilles sur ton nez ça fait le dindon ?

Martin : Manque la balle de break. Connard.

Charbonnier : Kikoo lol.

Hoc enim est sanguis meus,

Marcelin.

1 thought on “Montpellier – Nancy (1-0) : lolilol, ça c’est les notes.

  1. Pourquoi personne ne commente cette acad’ qui déchire sa mère?????????? Nom de Dieu ça veut dire quoi ces conneries???????????????

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